La nuit dernière, la maison d’une élue ajacienne a été détruite par un attentat et taguée du signe GCC.
Une enquête a été ouverte pour dégradation de biens par moyen dangereux et confiée à la direction régionale de la police judiciaire.
Le parquet national anti-terroriste a par ailleurs été avisé.
Si plusieurs témoins font état d’une explosion qui aurait précédé l’incendie, le parquet a souligné que cette hypothèse devait encore être confirmée par la police technique et scientifique.
L'hypothèse de l'explosion d’une bouteille de gaz qui aurait été touchée par les flammes n'est pas non plus écartée.
Sur place, des tags GCC (Ghjuventù Clandestina Corsa, un nouveau groupuscule qui a déjà revendiqué plusieurs attentats contre des habitations ces derniers mois) et "Speculatori fora" (spéculateurs dehors) ont été retrouvés, laissant peu de doute quant à l’origine criminelle de l’incendie.