Les faits se sont déroulés à 2H30 du matin sur la commune de Loreto-di-Casinca où une fête était organisée à l’occasion d’un baptême. Des coups de feu sont entendus, les gendarmes, appelés, découvrent, sur place, deux victimes dans une cage d’escalier à proximité de la fête. Les pompiers et médecin du SAMU, arrivés rapidement sur les lieux, tentent de ranimer les deux hommes. Hélas, il n'y avait plus rien à faire pour Jean-Charles Albertini, 55 ans, qui a été touché par balles au niveau du ventre. Son gendre, Alban Baldassari, 31 ans, grièvement blessé aux jambes, au thorax et au flanc, était dans un état jugé sérieux. Les pompiers de Lucciana l'ont évacué par ambulance sur le Centre Hospitalier de Bastia où il était admis aux Urgences. Son pronostic vital n’est pas engagé.
Une enquête a été ouverte par la section de recherche de la gendarmerie. Sur place, les gendarmes procédaient aux constatations et essayaient de regrouper suffisamment d'éléments pour tenter de savoir ce qui s'est réellement passé. Le parquet avisé s'est rendu sur place dans la nuit. Selon les premiers éléments, aucune douille, ni aucune arme n'a été retrouvée et il n’y a pas eu de témoins. Dans la journée, dès que son état l'a permis, Alban Baldassari a été interrogé, il aurait expliqué qu'avec Jean Charles Albertini, ils auraient été pris à partie en sortant de la fête du baptême et affirmé ne pas connaître l'identité et le nombre de ses agresseurs. L'autopsie de Jean-Charles Albertini sera effectuée la semaine prochaine.
Cette tragédie a causé un véritable choc à Loreto-di-Casinca, où Jean-Charles Albertini était très honorablement connu. Eleveur et producteur de charcuterie, amoureux de la nature, chasseur émérite, il était très attaché à la défense de la Corse. C'était une figure discrète et estimée dans le village. Militant proche de la Cunculta et de Corsica Libera, sa disparition tragique a, également, bouleversé de nombreux Nationalistes qui lui ont rendu hommage aux Ghjurnate de Corti et ont, dimanche après-midi, observé, pour lui et Jean-Marie Poli, une minute de silence.
Une enquête a été ouverte par la section de recherche de la gendarmerie. Sur place, les gendarmes procédaient aux constatations et essayaient de regrouper suffisamment d'éléments pour tenter de savoir ce qui s'est réellement passé. Le parquet avisé s'est rendu sur place dans la nuit. Selon les premiers éléments, aucune douille, ni aucune arme n'a été retrouvée et il n’y a pas eu de témoins. Dans la journée, dès que son état l'a permis, Alban Baldassari a été interrogé, il aurait expliqué qu'avec Jean Charles Albertini, ils auraient été pris à partie en sortant de la fête du baptême et affirmé ne pas connaître l'identité et le nombre de ses agresseurs. L'autopsie de Jean-Charles Albertini sera effectuée la semaine prochaine.
Cette tragédie a causé un véritable choc à Loreto-di-Casinca, où Jean-Charles Albertini était très honorablement connu. Eleveur et producteur de charcuterie, amoureux de la nature, chasseur émérite, il était très attaché à la défense de la Corse. C'était une figure discrète et estimée dans le village. Militant proche de la Cunculta et de Corsica Libera, sa disparition tragique a, également, bouleversé de nombreux Nationalistes qui lui ont rendu hommage aux Ghjurnate de Corti et ont, dimanche après-midi, observé, pour lui et Jean-Marie Poli, une minute de silence.
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