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Nous tenons à féliciter les lycéens et au-delà, la jeunesse corse dans son ensemble qui s'est montrée réceptive et solidaire quant à l'insoutenable traitement infligé à nos compatriotes emprisonnés dans des établissements pénitentiaires parisiens. Rappelons que deux hommes Corses sont en danger de mort entre quatre murs et que ni l'Etat ni l'administration pénitentiaire n'accèdent à leurs demandes de rapprochement ou de soins. Si Paul-André Contadini est aujourd'hui en grève de la faim et est hospitalisé, c'est qu'on lui refuse le droit, élémentaire et légal, d'être incarcéré dans la prison la plus proche de son lieu de jugement, à savoir le tribunal correctionnel de Bastia. Quant à Jean-Pascal Cesari, son état de santé s'est tellement dégradé que des mesures urgentes sont à prendre, ce que refusent les instances compétentes.
Alors que le FLNC a annoncé sa démilitarisation l'an dernier, que les mouvements de masse ont fait preuve de maturité tout au long de l'année écoulée, le gouvernement essaye de pousser le peuple corse à la faute en jouant la carte du pourrissement, poussant à chaque fois le bouchon un peu plus loin.
A Bastia, Ajaccio, en Balagne, à Sartène, dans le Fium'Orbu, à Corte, partout les jeunes Corses ont fait leur, la revendication de respect et de liberté pour ces hommes emprisonnés pour avoir voulu défendre la Corse. Ce mouvement sans précédent confirme que le bras de fer avec l'Etat est engagé. Nous nous réjouissons du caractère respectueux et responsable de ces rassemblements malgré les oppositions parfois physiques de certains membres du corps enseignant et des forces de police.
A ce sujet, nous regrettons l'incident totalement indépendant de notre volonté qui s'est produit en marge d'un rassemblement spontané de lycéens bastiais, où un journaliste de France 3 Corse Via Stella a été pris à partie par des éléments extérieurs au mouvement. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
Pour terminer, ne perdons pas de vue que la vie de deux des nôtres est en danger, que des dizaines d'autres attendent toujours la loi d'amnistie qui aurait dû être votée depuis longtemps, et qu'à ce titre la mobilisation ne doit en aucun cas faiblir, mais au contraire s'accentuer de manière intense.
Nous appelons donc tous les Corses, jeunes ou anciens, à se rassembler massivement demain devant les préfectures de Bastia et d'Ajaccio à 17 heures, pour faire cesser le traitement indigne infligé à deux hommes Corses qui ne demandent que la justice et le respect des droits de l'homme, ainsi qu'à tous les prisonniers politiques Corses.
Alors que le FLNC a annoncé sa démilitarisation l'an dernier, que les mouvements de masse ont fait preuve de maturité tout au long de l'année écoulée, le gouvernement essaye de pousser le peuple corse à la faute en jouant la carte du pourrissement, poussant à chaque fois le bouchon un peu plus loin.
A Bastia, Ajaccio, en Balagne, à Sartène, dans le Fium'Orbu, à Corte, partout les jeunes Corses ont fait leur, la revendication de respect et de liberté pour ces hommes emprisonnés pour avoir voulu défendre la Corse. Ce mouvement sans précédent confirme que le bras de fer avec l'Etat est engagé. Nous nous réjouissons du caractère respectueux et responsable de ces rassemblements malgré les oppositions parfois physiques de certains membres du corps enseignant et des forces de police.
A ce sujet, nous regrettons l'incident totalement indépendant de notre volonté qui s'est produit en marge d'un rassemblement spontané de lycéens bastiais, où un journaliste de France 3 Corse Via Stella a été pris à partie par des éléments extérieurs au mouvement. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
Pour terminer, ne perdons pas de vue que la vie de deux des nôtres est en danger, que des dizaines d'autres attendent toujours la loi d'amnistie qui aurait dû être votée depuis longtemps, et qu'à ce titre la mobilisation ne doit en aucun cas faiblir, mais au contraire s'accentuer de manière intense.
Nous appelons donc tous les Corses, jeunes ou anciens, à se rassembler massivement demain devant les préfectures de Bastia et d'Ajaccio à 17 heures, pour faire cesser le traitement indigne infligé à deux hommes Corses qui ne demandent que la justice et le respect des droits de l'homme, ainsi qu'à tous les prisonniers politiques Corses.