Ghjuvan-Filippu Antolini : "Patriotti dérange car il pose les bonnes questions"

"Il y a une volonté non dissimulée de taper sur Patriotti", voilà ce qu'a déclaré Ghjuvan-Filippu Antolini ce mercredi lors de la conférence de presse que le Collectif Parriotti a tenu pour soutenir son porte parole qui comparaitra ce 25 avril devant la cours d'Aix-en-Provence. Accusé d'avoir filmé puis diffusé, sur les reseaux sociaux, la vidéo d'une audience du tribunal de Bastia durant laquelle étaient jugés 3 membres du Collectif d'anciens prisonniers pour refus d'inscription au "FIJAIT", Antolini ne comprend pas que cette affaire puisse être délocalisée à Aix-en-Provence : "En délocalisant ce procès, il y a également un manque de respect envers les magistrats de Bastia puisque ce sont eux les principaux concernés".

Si la décision peut paraître disproportionnée, celui qui a été condamné en 1998 à 10 ans d'emprisonnement pour des séries d'attentats commis en marge de l'affaire du préfet Claude Erignac, a préféré ironiser sur la situation : "Si pour ce genre de délit la peine encourue est de 500€ d'amendes, alors je m'attends à être condamné à au moins 1000€".

Entouré par de nombreux membres du Collectif et également par le député Michel Castellani, Ghjuvan-Filippu Antolini est également revenu sur la réussite de la manifestation du 13 avril dernier à Bastia en précisant que "le Collectif a réussi à réunir tous les militants nationalistes afin de dire "halte à la répression" en indiquant que "Patriotti dérange, puisqu'il pose les bonnes questions depuis un an".