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GFCA et Conseil départemental : Les précisions de Pierre-Jean Luciani


le Mercredi 12 Juillet 2017 à 22:48

Pierre-Jean Luciani, président du Conseil départemental de la Corse-du-Sud, a régai dans un communiqué àa l récente conférence de presse d'Olivier Miniconi, président du GFCA



Le Président du GFCA, Olivier Miniconi, a tenu une conférence de presse le 10 juillet courant pendant laquelle il a « réclamé » à la CTC et au Conseil départemental, au nom de l’ « équité », « devoir bénéficier des mêmes aides publiques », sous-entendant de même montant que celles accordées, ou en voie de l’être, à l’ACA. M. Miniconi ajoute que l’ « égalité n’avait déjà pas été respectée la saison dernière » ce qui, concernant le Département, est absolument faux. Les marchés de prestations de service passés, pour les saisons 2015-16 et 2016-17, entre le Département et le club en témoignent.   

Je regrette cette mise en cause qui ne reflète en rien la qualité de nos échanges et la réalité des réunions que nous avons eues ces dernières semaines. Le Département est tout à fait disposé, et il l’a toujours prouvé par le passé, à continuer à soutenir le sport de haut-niveau. Il le fait dans le cadre scrupuleux de la loi qui, s’agissant du GFCA, se limite, en plus des marchés de prestations, à des aides à l’investissement. J’invite donc les dirigeants du GFCA a m’adresser les demandes de financement adossées aux travaux envisagés et elles seront examinées avec la plus grande bienveillance.

La Commission permanente examinera, le 17 juillet prochain, une délibération portant attribution d’une subvention de 290 000 euros au bénéfice du Centre de formation de l’ACA. Cette délibération a été rédigée en respectant les textes en vigueur tout comme l’a fait, il y a plusieurs jours, la Collectivité Territoriale de Corse. Si le GFCA possédait un Centre de formation, il va sans dire que j’aurais proposé une délibération comparable et compte tenu de mes liens personnels avec le GFCA, personne ne peut en douter. Ce n’est, à l’évidence, pas une question de volonté, encore moins d’iniquité, qui se pose à nous mais de possibilités offertes par la loi. Par conséquent, j’attends de recevoir les projets du GFCA pour les examiner et dissiper définitivement tout malentendu.