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François Gabrielli : "S'il le faut nous irons en justice"


Marilyne SANTI le Vendredi 21 Février 2014 à 23:37

François Gabrielli, adjoint au maire d'Ajaccio et président de la chambre de Métiers de la Corse-du-Sud a donné une conférence de presse vendredi après-midi à la suite des déclarations dde Stéphane Vannucci conseiller général du IV° canton qui l’accusait de tenir un double discours. Accusation faisant elles-mêmes suite aux remarques de l’adjoint au maire assurant que l’opposition voulait signer l’arrêt de mort des commerçants en soutenant le projet commercial de Sarrola.



François Gabrielli : "S'il le faut nous irons en justice"
François Gabrielli se dit serein mais obligé de rétablir la vérité quant à ces propos mensongers où tout est mélangé et confondu. Il se dit prêt à voir les preuves de ces accusations si preuves il y a ! Tous les élus de la chambre de métiers et les syndicats professionnels (UPA) m’ont témoigné leur confiance en voulant intenter une action en justice contre  l’auteur de ces accusations qui aujourd’hui veut mettre la confusion.
Si Stéphane Vannucci dit soutenir le projet commercial de Sarrola  car il représente 960 logements, un gymnase, une crèche et sera générateur de 1 000 emplois, l’adjoint au maire a affirmé que le vote concernant ce projet ne portait que sur la dimension commerciale et plus précisément sur les 47 000m² d’équipement commercial. S’agissant des grandes surfaces la seule demande connue était celle du Carrefour qui a été en retard de 10 ans à la suite du veto de la municipalité. Seule la modification de la loi commerciale de l’équipement par le gouvernement Sarkosy a permis la création du projet. Mise à part ça nos oppositions n’ont jamais portées que sur le déplacement et l’agrandissement du Conforama et contre l’installation du Décathlon. Seul Leroy Merlin avait obtenu une abstention, ce qui équivaut à un refus !
Le conseiller général n’en était pas resté là soulignant que François Gabrielli s’était opposé à un projet d’activité en tant qu’élu, mais qu’en tant que commerçant il a sollicité le promoteur du même projet pour obtenir des locaux commerciaux afin d’y développer ses activités. Des preuves seraient même entre ses mains.
Quoiqu’il en soit, s’il existe des preuves elles devront être fournies en justice. Je regrette seulement que, rencontré par deux fois à Paris, lors des commissions, Stéphane Vannucci ne m’en ait pas parlé.