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Européennes : Toni Casalonga candidat d'Europe Ecologie-Les Verts en Corse


le Samedi 26 Avril 2014 à 14:46

Michèle Rivasi et Karim Zéribi, candidats écologistes de région Sud-Est aux prochaines élections européennes, étaient à Bastia samedi matin. Les deux leaders de la liste d'Europe Ecologie-Les Verts, sont venus, devant la stèle du stade de Furiani pour tout à la fois dire leur solidarité avec la Corse quelques jours avant l'anniversaire de la catastrophe de Furiani et en ce 26 Avril, pour rappeler l'anniversaire de cette autre catastrophe, celle de Tchernobyl en l'occurrence qui a affecté aussi, et on sait de quelle façon, la Corse…



Toni Casalonga Karim Zéribi, Julia Sanguinetti et Michèle Rivasi
Toni Casalonga Karim Zéribi, Julia Sanguinetti et Michèle Rivasi
Mais la démarche présidée par Julia Sanguinetti, déléguée régionale pour EELV, a permis aussi d'officialiser la candidature de Toni Casalonga sur la liste d'Europe Ecologie Les Verts, qui sera également sur la ligne de départ des prochaines élections régionales.
Julia Sanguinetti l'a bien souligné samedi matin afin de céder la parole à Michèle Rivasi, Karim Zéribi puis Toni Casalonga :" Europe Ecologie Les Verts fait partie de façon totalement autonome aujourd'hui du paysage politique insulaire".
"On n'est pas dans un lieu neutre ici" a embrayé Michèle Rivasi. " On a voulu venir devant la stèle pour montrer comment l'irresponsabilité peut conduire à des drames humains".
"L'irresponsabilité on l'a eu ici parce que Furiani a été un drame qui a touché toutes les familles corses, mais on l' a eu aussi à Tchernobyl et la Corse en a aussi été affectée".
"Mais pour Tchernobyl à l'irresponsabilité, on a ajouté le mensonge d'Etat" a ajouté Michèle Rivasi qui n'a pas manqué de rappeler le sort qui avait été fait l'étude commandée par la collectivité territoriale de Corse.
Pour elle on est, à ce propos, toujours dans le déni.
Et seules, selon Michèle Rivasi, les propositions à l'échelle européenne de EELV peuvent faire avancer les choses.
Gaz à effet de serre, mondialisation : un double défi qui passe par une diminution de ces gaz d'ici 2050 et des emplois dans l'économie verte etc.
Bref pour Michèle Rivasi, qui estime que EELV est le premier parti de gauche pour cette consultation, "il faut aller voter pour les européennes parce que l'Europe va être le territoire qui va apporter le plus au quotidien des gens".
Mais il faudra faire le bon choix : celui des écologistes "qui apportent une valeur ajoutée, parce que nos idées passent aujourd'hui. Mais je préfère que ce soient les écologistes qui sont au parlement européen qui en parlent plutôt que d'autres partis qui utilisent l'écologie à des fins personnelles".

Michèle Rivasi
Michèle Rivasi
"La présence des écologistes ce matin à Furiani c'est à la fois un appel à la responsabilité et au respect de l'humain" a rappelé pour sa part Karim Zéribi.
"Le 5 mai est une date bafouée aujourd'hui parce que l'on veut jouer au football pour des intérêts financiers. Sur ce stade on ne devrait plus imaginer pratiquer le football par respect de la mémoire de ceux qui ont disparu et ceux qui sont handicapés. Cette attitude signifie assez bien le monde dans lequel on vit. Un monde qui bafoue les vivants et l'humain au détriment d'intérêts particuliers."
Dans le même temps "pour ce territoire l'Europe est la solution parce que l'Europe c'est le contraire du jacobinisme, c'est le respect du territoire et des particularismes. L'Europe s'est battue pour les langues régionales et leur reconnaissance alors que l'Etat-Nation a eu du mal à le faire. Pour l'Europe la Corse est un territoire à part entière et non pas entièrement à part qui doit avoir droit à des dérogations et bénéficier de ses particularismes".
Transition énergétique, énergies renouvelables - la Corse doit être une place-phare et s'auto-suffire énergétiquement - logement et urbanisme - statut de résident - ont constitué autant de sujets d'intervention pour Karim Zéribi qui lui aussi a plaidé la cause des écologistes porteurs de ce message à Strasbourg.
Pour finir Toni Casalonga a rappelé, lui aussi, la date de ce 26 Avril "devant la stèle érigée en mémoire des victimes de la catastrophe de Furiani à l'occasion des élections au Parlement européen".
"Quel lien entre la date, le lieu et la circonstance. Le lien ? c'est la question de la responsabilité. Le soir du 5 Mai conclue le rapport de la commission d'enquête il n'y a pas eu de fatalité.
"Nous disons : pas la fatalité mais la l'irresponsabilité, à laquelle s'ajoute la cupidité et le cynisme.
"Nous sommes responsables devant les sept générations qui nous suivent. Nous devons faire nos choix aujourd'hui pour que lespetits-enfants de nos petits-enfants puissent vivre hereux sur cette terre. C'est bien à cela que sont utiles nos députés au Parlement européen
".