Poubelles, palettes de bois, bornes de sécurité et banderolle sur laquelle on peut lire "Terra Corsa Terra Cristiana", ont été installées ce jeudi matin devant les grilles de la cité scolaire Pascal Paoli de Corte par les lycéens empêchant l’entrée en cours des élèves. Les manifestants protestent contre la décision de justice de faire enlever la croix installée à l’entrée du village de Quasquarà, mais également contre le classement sans suite dans l’enquête du parquet de Tarascon dans l’affaire d’Yvan Colonna.
Carl’Antò Tozzi, membre de la Ghjuventù Indipendentista et représentant du syndicat étudiant auprès des lycéens a indiqué que « l’Etat français piétine notre dignité, nos symboles, notre mémoire. Derrière la croix de Quasquarà c’est tout un peuple qui voit une volonté de le dépouiller de sa foi, de sa culture et de sa mémoire. Ce qui se passe à Quasquarà est le symbole d’une guerre contre tout ce qui nous rattache à notre identité, à notre terre et à notre foi chrétienne. Et nous disons basta ».
Concernant l’affaire d’Yvan Colonna et l’enquête visant l’administration pénitentiaire classée sans suite par le procureur de la République de Tarascon, le porte-parole de la Ghjuventù Indipendentista estime qu’il s’agit « d’un message politique, un message clair disant que la vie d’un corse ne vaut rien face à la raison d’Etat. Yvant Colonna n’a pas seulement été assassiné dans une prison française, mais il a été assassiné une deuxième fois par le silence. Mais ce silence, nous ne l’accepterons jamais. Nous porterons toujours haut et fort ce que la France veut cacher. Nous ne voulons pas d’une Corse soumise, mais d’une Corse fière avec sa foi, sa langue et sa liberté. Et cette Corse nous voulons la reconstruire ».
Et Carl’Antò Tozzi de conclure : « La croix de Quasquarà vit dans notre foi, Yvan Colonna vit dans notre mémoire et la Corse vit dans notre lutte ».
Le mouvement de contestation devrait se poursuivre au moins toute la journée de ce jeudi.
Carl’Antò Tozzi, membre de la Ghjuventù Indipendentista et représentant du syndicat étudiant auprès des lycéens a indiqué que « l’Etat français piétine notre dignité, nos symboles, notre mémoire. Derrière la croix de Quasquarà c’est tout un peuple qui voit une volonté de le dépouiller de sa foi, de sa culture et de sa mémoire. Ce qui se passe à Quasquarà est le symbole d’une guerre contre tout ce qui nous rattache à notre identité, à notre terre et à notre foi chrétienne. Et nous disons basta ».
Concernant l’affaire d’Yvan Colonna et l’enquête visant l’administration pénitentiaire classée sans suite par le procureur de la République de Tarascon, le porte-parole de la Ghjuventù Indipendentista estime qu’il s’agit « d’un message politique, un message clair disant que la vie d’un corse ne vaut rien face à la raison d’Etat. Yvant Colonna n’a pas seulement été assassiné dans une prison française, mais il a été assassiné une deuxième fois par le silence. Mais ce silence, nous ne l’accepterons jamais. Nous porterons toujours haut et fort ce que la France veut cacher. Nous ne voulons pas d’une Corse soumise, mais d’une Corse fière avec sa foi, sa langue et sa liberté. Et cette Corse nous voulons la reconstruire ».
Et Carl’Antò Tozzi de conclure : « La croix de Quasquarà vit dans notre foi, Yvan Colonna vit dans notre mémoire et la Corse vit dans notre lutte ».
Le mouvement de contestation devrait se poursuivre au moins toute la journée de ce jeudi.
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