Le préfet de Corse l'a martelé d'emblée. "Nous sommes préoccupés parce que le taux de vaccination est arrivé à un niveau relativement, satisfaisant (30% à ce stade) mais on a des "angles morts" notamment chez les personnes très âgées et encore beaucoup auprès de gens qui ne se sont pas fait vacciner"
Pour Pascal Lelarge "c'est assez incompréhensible et préoccupant" parce que explique t-il il y a "des facteurs de risque extrêmement élevés pour ces personnes."
A cette population qui "est récalcitrante ou relativement distante par rapport au sujet » le préfet a voulu rappeler que "le virus circule toujours très fort".
La preuve : le taux d'incidence qui ne veut pas baisser. "On est sur le même niveau le taux alors même qu'on est à 30% de vaccination, ce n'est pas normal. Plus on vaccine, plus ça doit baisser, ce n'est pas le cas.
Donc, ça veut dire qu'il y quelque chose qui cloche."
Pour Pascal Lelarge "ceux qui pensent que le temps passant, ils allaient pouvoir économiser l'effort de la vaccination, se trompent. On n'en est pas sorti d'ici cet été".
"On espérait être dans une meilleure position"
"On espérait être dans une meilleure position pour ce milieu de printemps. Donc, on appelle un peu la responsabilité collective : faites vous vacciner notamment si vous êtes vraiment sur la tranche d'âge prioritaire. Si vous êtes prioritaires, ce n'est pas par hasard, c'est qu'il y a une vraie bonne raison."
D'autant que le virus circule toujours et même plus qu'avant : "la vaccination est normalement faite, le virus devrait circuler moins. Or, on est à un indice de180-170, c'est très élevé : ça veut dire aussi qu'au niveau comportemental, il faut qu'on on reste assez rigoureux."
"Aujourd'hui ce n'est pas la catastrophe, mais ce 'est pas du tout l'embellie que nous attendions" insiste le préfet qui a aussi répondu aux interrogations sur la prochaine saison touristique.
"Attention à ne pas considérer que l'autre est une menace. Nous aussi, on peut être un facteur de risque pour les gens qui élisent domicile ici" a rappelé Pascal Lelarge en soulignant que si beaucoup d'entre eux prennent leurs quartiers de printemps, leurs quartiers d'été ou qui viendront sur des courts séjours, les tests PCR obligatoires, restent en vigueur pour tous.
Plus de vaccins pour plus de monde
"Par ailleurs, comme le dit la directrice générale de l'ARS nous allons demander au gouvernement, qui nous a suivi, plus de vaccins pour tenir compte justement du fait qu'il y a plus de monde à venir s'installer en Corse.
On arrive maintenant à un moment où finalement, et notamment
des gens qui auront une première vaccination sur le continent demanderont une dose ici" a encore souligné le préfet en rappelant qu'il y avait les doses et que "tout le monde est sur le pont pour vacciner".
Mais pour le représentant de l'Etat en Corse il n'en demeure pas moins qu'on "va arriver à un moment où ça va pas plus être le même discours. Il va falloir plutôt qu'on explique aux gens qui sont âgés, qu'on a les gens pour vacciner."
Mais il faut aussi qu'on ait des gens qui aient envie de se faire vacciner et qu'on en ait beaucoup plus."
Avec un objectif : être à 60, 70 pour cent de taux d vaccination dans un mois.
"Je crois qu'il va vraiment falloir faire un effort de conviction, de persuasion, et ce qui vaut pour nous vaut également pour les gens qui viennent du continent."
Mais ainsi que l'a rappelé le préfet, pour l'instant la préoccupation est "corse avec des personnes âgées pas assez vaccinées et un taux d'incidence qui ne bouge pas" de manière significative.
Pour Pascal Lelarge "c'est assez incompréhensible et préoccupant" parce que explique t-il il y a "des facteurs de risque extrêmement élevés pour ces personnes."
A cette population qui "est récalcitrante ou relativement distante par rapport au sujet » le préfet a voulu rappeler que "le virus circule toujours très fort".
La preuve : le taux d'incidence qui ne veut pas baisser. "On est sur le même niveau le taux alors même qu'on est à 30% de vaccination, ce n'est pas normal. Plus on vaccine, plus ça doit baisser, ce n'est pas le cas.
Donc, ça veut dire qu'il y quelque chose qui cloche."
Pour Pascal Lelarge "ceux qui pensent que le temps passant, ils allaient pouvoir économiser l'effort de la vaccination, se trompent. On n'en est pas sorti d'ici cet été".
"On espérait être dans une meilleure position"
"On espérait être dans une meilleure position pour ce milieu de printemps. Donc, on appelle un peu la responsabilité collective : faites vous vacciner notamment si vous êtes vraiment sur la tranche d'âge prioritaire. Si vous êtes prioritaires, ce n'est pas par hasard, c'est qu'il y a une vraie bonne raison."
D'autant que le virus circule toujours et même plus qu'avant : "la vaccination est normalement faite, le virus devrait circuler moins. Or, on est à un indice de180-170, c'est très élevé : ça veut dire aussi qu'au niveau comportemental, il faut qu'on on reste assez rigoureux."
"Aujourd'hui ce n'est pas la catastrophe, mais ce 'est pas du tout l'embellie que nous attendions" insiste le préfet qui a aussi répondu aux interrogations sur la prochaine saison touristique.
"Attention à ne pas considérer que l'autre est une menace. Nous aussi, on peut être un facteur de risque pour les gens qui élisent domicile ici" a rappelé Pascal Lelarge en soulignant que si beaucoup d'entre eux prennent leurs quartiers de printemps, leurs quartiers d'été ou qui viendront sur des courts séjours, les tests PCR obligatoires, restent en vigueur pour tous.
Plus de vaccins pour plus de monde
"Par ailleurs, comme le dit la directrice générale de l'ARS nous allons demander au gouvernement, qui nous a suivi, plus de vaccins pour tenir compte justement du fait qu'il y a plus de monde à venir s'installer en Corse.
On arrive maintenant à un moment où finalement, et notamment
des gens qui auront une première vaccination sur le continent demanderont une dose ici" a encore souligné le préfet en rappelant qu'il y avait les doses et que "tout le monde est sur le pont pour vacciner".
Mais pour le représentant de l'Etat en Corse il n'en demeure pas moins qu'on "va arriver à un moment où ça va pas plus être le même discours. Il va falloir plutôt qu'on explique aux gens qui sont âgés, qu'on a les gens pour vacciner."
Mais il faut aussi qu'on ait des gens qui aient envie de se faire vacciner et qu'on en ait beaucoup plus."
Avec un objectif : être à 60, 70 pour cent de taux d vaccination dans un mois.
"Je crois qu'il va vraiment falloir faire un effort de conviction, de persuasion, et ce qui vaut pour nous vaut également pour les gens qui viennent du continent."
Mais ainsi que l'a rappelé le préfet, pour l'instant la préoccupation est "corse avec des personnes âgées pas assez vaccinées et un taux d'incidence qui ne bouge pas" de manière significative.
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