Paul-André Colombani (3e à partir de la gauche) : "dans la région porto-vecchiaise, nous avons, à ce jour, procédé à 10.000 injections entre la première et la deuxième dose
"Si l'on doit, d'abord, s'intéresser à la région porto-vecchiaise, nous avons, à ce jour, procédé à 10.000 injections entre la première et la deuxième dose. Ce qui revient à dire que 83% des personnes de plus de 80 ans ont reçu les deux injections. Il est difficile de faire mieux, cela grâce à l'implication des professionnels de la santé, en premier lieu les médecins et les infirmiers, mais aussi, maintenant, les sage-femmes et les pharmaciens. Nous sommes, dans ce cadre, passés de 15 à plus de 40 personnes qui sont en capacité de vacciner. Ce qui aujourd'hui représente 200 vaccinations par jour" souligne t-il.
Pour le député de la Corse-du-Sud, cet exemple peut se décliner à l'échelle du département et de la Corse d'une manière plus générale.
"La solidarité a joué à fond, comme cela s'est passé en Alta-Rocca où les maires de la communauté de communes ont réagi de manière très efficace. Dans cette région, 370 personnes ont été vaccinées et parmi elles, toutes celles de 75 ans et plus ont reçu les deux doses. Cela a pu être réalisé grâce à des dispositifs renforcés comme sur le centre de Levie, pour l'Alta-Rocca, et en élargissant l'horizon sur celui de Cozzano et depuis la semaine dernière celui du Valinco qui s'est bien organisé. Tout cela vient compléter des centres comme Porticcio et bien entendu celui de Baleone qui a une capacité de vaccination de l'ordre de 6.000 à 7.000 personnes par semaine. Aujourd'hui, le taux de vaccination sur l'ensemble de l'île atteint 25% ce qui se situe au-dessus, largement, de la moyenne nationale. Pour autant, nous devons continuer nos efforts car il faut savoir que le taux d'hospitalisation est, lui, plus élevé que lors de la précédente vague. Cela met, quand même, en exergue nos faiblesses structurelles dans le domaine de la santé, avec de plus des personnels qui sont très sollicités depuis des mois".
Paul-André Colombani, est pourtant confiant dans l'avenir à très court terme. La Corse serait, en effet, en capacité de vacciner 60 à 70 % de sa population, pour peu que les moyens soient mis en place."A l'heure où nous nous trouvons, nous sommes en capacité de vacciner 60 à 70% de la population corse, à savoir les personnes de plus de 30 ans et celles atteintes de Comorbidité, dans un délai d'une dizaine de semaines. Cela représente 200.000 personnes, soit 400.000 doses et si nous parvenons à mobiliser 1.000 professionnels de la santé, cela peut aller très vite. Il faut juste que l'on ait les doses".
L'enjeu sanitaire est capital, mais au-delà celui économique est, également, évident: " Il est certain que si nous parvenons à faire cela, les répercussions au plan économique seront, de la même manière, importantes car nous allons pouvoir évoluer plus sereinement dans ce secteur ce qui n'est pas un luxe, au regard du contexte général".
L'horizon corse pourrait, donc, s'éclaircir, à très court terme, à condition que les doses de vaccin soient disponibles.
Pour le député de la Corse-du-Sud, cet exemple peut se décliner à l'échelle du département et de la Corse d'une manière plus générale.
"La solidarité a joué à fond, comme cela s'est passé en Alta-Rocca où les maires de la communauté de communes ont réagi de manière très efficace. Dans cette région, 370 personnes ont été vaccinées et parmi elles, toutes celles de 75 ans et plus ont reçu les deux doses. Cela a pu être réalisé grâce à des dispositifs renforcés comme sur le centre de Levie, pour l'Alta-Rocca, et en élargissant l'horizon sur celui de Cozzano et depuis la semaine dernière celui du Valinco qui s'est bien organisé. Tout cela vient compléter des centres comme Porticcio et bien entendu celui de Baleone qui a une capacité de vaccination de l'ordre de 6.000 à 7.000 personnes par semaine. Aujourd'hui, le taux de vaccination sur l'ensemble de l'île atteint 25% ce qui se situe au-dessus, largement, de la moyenne nationale. Pour autant, nous devons continuer nos efforts car il faut savoir que le taux d'hospitalisation est, lui, plus élevé que lors de la précédente vague. Cela met, quand même, en exergue nos faiblesses structurelles dans le domaine de la santé, avec de plus des personnels qui sont très sollicités depuis des mois".
Paul-André Colombani, est pourtant confiant dans l'avenir à très court terme. La Corse serait, en effet, en capacité de vacciner 60 à 70 % de sa population, pour peu que les moyens soient mis en place."A l'heure où nous nous trouvons, nous sommes en capacité de vacciner 60 à 70% de la population corse, à savoir les personnes de plus de 30 ans et celles atteintes de Comorbidité, dans un délai d'une dizaine de semaines. Cela représente 200.000 personnes, soit 400.000 doses et si nous parvenons à mobiliser 1.000 professionnels de la santé, cela peut aller très vite. Il faut juste que l'on ait les doses".
L'enjeu sanitaire est capital, mais au-delà celui économique est, également, évident: " Il est certain que si nous parvenons à faire cela, les répercussions au plan économique seront, de la même manière, importantes car nous allons pouvoir évoluer plus sereinement dans ce secteur ce qui n'est pas un luxe, au regard du contexte général".
L'horizon corse pourrait, donc, s'éclaircir, à très court terme, à condition que les doses de vaccin soient disponibles.
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