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Coup de filet dans le milieu du banditisme en Corse et sur le continent


Jean-Paul-Lottier le Lundi 18 Décembre 2017 à 15:07

Jacques Mariani, 52 ans, considéré comme l'héritier de la "Brise de mer" a été interpellé lundi matin à Saint-Nazaire où il est assigné à résidence. Dans le même temps, une quinzaine de personnes ont été interpellées en Corse et sur le continent. Ce coup de filet serait lié à une affaire d'extorsion de fonds et aurait été précipitée par la récente la fusillade survenue le 5 décembre dernier devant l'aéroport de Bastia-Poretta qui a coûté la vie à Tony Quilichini et Jean-Luc Codaccioni



 Coup de filet dans le milieu du banditisme en Corse et sur le continent

Jacques Mariani, 52 ans, a été interpellé lundi matin à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique où il est assigné à résidence depuis sa libération conditionnelle et son placement sous bracelet électronique en février dernier.
Cette interpellation intervient dans le cadra d'une enquête menée par la Police judiciaire d'Ajaccio et la Brigade Nationale de Lutte contre la Criminalité Organisée, sous l'autorité de la juridiction spécialisée (JIRS) de Marseille, compétente en matière de grande criminalité organisée.
Dans le même temps, toujours dans le cadre de ce dossier d'extorsion de fonds au préjudice de commerçants et chefs d'entreprises, plusieurs personnes ont également été interpellées lundi matin dans la région de Porto-Vecchio et de Bastia mais aussi sur le continent.
Au total, plus d'une dizaine de personnes seraient entendues.
Il semblerait que tout comme la semaine dernière pour une affaire de trafic de drogue, cette nouvelle vague d'interpellations ait été précipitée, à la suite à la fusillade qui le 5 décembre dernier devant l'aéroport de Bastia-Poretta a coûté la vie à Tony Quilichini et Jean-Luc Codaccioni et ce afin d'éviter que certains ne s'évaporent dans la nature.


Dans le même temps à Marseille les 12 personnes interpellées la semaine dernière dans le cadre d'un trafic de stupéfiants, présentées à un juge d'instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS- ont toutes été mises en examen pour "trafic de stupéfiant en bande organisée et association de malfaiteurs"