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Corse-du-Sud : Les contrats d’avenir expliqués aux maires


José Fanchi le Mardi 28 Avril 2015 à 19:52

L’association des maires de la Corse du Sud a tenu réunion mardi dans la salle de délibération du Conseil départemental sous la présidence de Joselyne Mattei-Fazi. A l’ordre du jour, les « contrats d’avenir » qui sont mis à la disposition des collectivités, communautés des communes et associations afin de leur permettre de recruter avec les aides de l’Etat



Corse-du-Sud : Les contrats d’avenir expliqués aux maires
Chacun sait  que le seul but de cette association est d'aider les maires et présidents d'EPCI. Ils ont besoin de conseils de plus en plus ardus face à des réglementations que l’on sait souvent complexes. Des formations sont d’ailleurs à leur disposition en matière de budget, d'urbanisme, au plan juridique et sur des sujets tel celui présenté lors de la réunion d’hier.
 
Maire de Renno depuis 1983, élue présidente des maires en 2001, réélue depuis, Joselyne Mattei-Fazi est une figure de la politique insulaire. Forte de son bilan, des diverses actions menées, de ses prises de positions franches et de son savoir-faire inégalable, Joselyne Mattei-Fazi a convaincu, une nouvelle fois, ses collègues départementaux d’assister à cette première réunion importante qui en appellera d’ailleurs d’autres, notamment dans quelques jours à Porto-Vecchio pour la région de l’extrême Sud.
 
Contrats de 18 mois, 3 et 5 ans…
L’association a reçu, mardi, la responsable de la direction régionale des entreprises qui a longuement expliqué l’utilité et les avantages de ces contrats d’avenir qui sont mis à la disposition des collectivités, communautés de communes et associations afin de mieux comprendre et exploiter cet important dossier lequel va permettre la création d’emplois aidés par l’Etat durant différentes périodes. Il y a d’abord les contrats de 18 mois, de trois  et cinq ans. Cela en plusieurs volets.
Il faut savoir que dès que le recrutement a été fait, les personnels reçoivent une formation accélérée obligatoire. Cela permettra aux employeurs de les garder et, dans le cas contraire, faute de budget, de les diriger vers un autre secteur marchand puisque bénéficiant d’une formation. C’est le but de ces contrats, sachant que ces jeunes gens et jeunes filles sont sortis du système scolaire sans absolument aucune formation.
« Il est certain qu’avec toutes ces embauches que l’on espère pérenniser au maximum, c’est d’ailleurs notre objectif commun, nous allons connaître quelques difficultés compte tenu que dans les communautés de communes, communes et associations, les besoins augmentent et les dotations baissent, ce n’est un secret pour personne » explique Joselyne Mattei-Fazi.
Elle poursuit : « Certains contrats qui ne seront pas pérennisés pourront toutefois permettre à ces jeunes gens qui ont reçu une formation de trouver un emploi dans certaines entreprises. Il ne faut pas oublier que ces personnes bénéficieront régulièrement d’un accompagnement qui les guidera dans leur choix de carrièreIl faut rappeler qu’à ce niveau, on tourne actuellement entre 40 et 50% dans les communes, ce qui n’est pas négligeable en temps de crise… »
J.  F.