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Christophe Mirmand :"Une plus grande vigilance des services de l'Etat depuis le 8 Janvier"


Michel Allal-Volterra le Samedi 21 Février 2015 à 22:12

"Non il n’y a pas de risque, ou de témoignage, de radicalisation qui permette de démontrer la présence en Corse de réseaux qui devraient retenir plus l’attention et susciter l’inquiétude " : Christophe Mirmand, préfet de Corse, a été formel en répondant à nos questions. Dans le même temps il annonçait, dans ce cadre, la mise en place d'un dispositif - un réseau de correspondants - chargé de fournir des informations sur "changement de comportement de certaines personnes" afin de déjouer leur projet de départ vers le Moyen-Orient. Mais pour l'heure il n'y a rien eu de tel…



Christophe Mirmand :"Une plus grande vigilance des services de l'Etat depuis le 8 Janvier"

- Depuis le 8 janvier quelle est la situation des dispositifs de sécurité en Corse ?

- Il y a une plus grande vigilance de la part des services de l’Etat, police gendarmerie et services préfectoraux mais également vigilance de l’ensemble des partenaires qui peuvent détecter des cas de radicalisation. Cela peut se traduire soit par un changement de comportement de certaines personnes et le désir de certains de partir notamment en Syrie comme l’actualité en a apporté la preuve il y a quelques jours. L’enjeu est donc, au niveau local, de porter ces signalements à la connaissance de l’autorité préfectorale .
C’est la raison pour laquelle un réseau de correspondants a été mis en place, réseau qui va permettre plus efficacement de fournir ces informations et de les consolider au niveau national afin que les services spécialisés puissent intervenir en proposant aux autorités supérieures de mettre en œuvre un certain nombre de mesures notamment des interdictions de sortie du territoire qui peuvent permettre d’éviter le départ vers le Moyen-Orient de ces individus qui voudraient s’y rendre.

 

- En Corse il n’y aurait donc pas eu de cas décelés ?

- Non il n’y a pas eu de cas qui aient été décelés en Corse sauf le signalement qui a été le fait d’actualité nationale et qui concernait Coulibaly qui a agressé des militaires assurant la sécurité d’un centre communautaire à Nice, et qui lui venait d’Ajaccio. Mais sa présence à Ajaccio et l’enquête judiciaire l’établira, était purement circonstancielle .

 

- Vous confirmez donc que pour l’instant il n’y a pas de risque de ce type?

- Non il n’y a pas de risque ou de témoignage de radicalisation qui permette de démontrer la présence en Corse de réseaux qui devraient retenir plus l’attention et susciter l’inquiétude .