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CAB : 5 Rouen : 3


Damien Bianchi le Samedi 29 Septembre 2012 à 21:18

Il fallait absolument trois points au CAB. Le contrat a été parfaitement rempli. Mais afin de continuer dans cette bonne voie et marquer des points dans la course au maintien l'équipe de Stéphane Rossi doit aller, à présent, faire fructifier son capital loin de ses bases, un peu comme elle l'avait fait à Bourg-Peronnas. Et si elle nous refaisait le coup à Paris ?



 CAB : 5 Rouen : 3
Stade d'Erbajolo
CAB : 5 Rouen : 3 (2 -1)
Buts pour le CAB : Arnoux (8e), Truchet (18e), Monfray (61e), N'Diaye (62e), Pastorelli (67e sur pénalty)
Pour le FC Rouen : Zerdab (41e), , Cissoko ( 73 et80e sur pénalty)
Avertissements : Burel (43 e), Vincent (50e), Fontaine (66e) à Rouen; Monfray (71e) Oswald (81e) au CAB
 Arbitre : M. Aubin
Spectateurs : 629
CAB : Lombard, Truchet, Monfray, Oswald, Dermé, Salis, Moretti, Marty, Moretti, Arnoux puis Di Fraya (81e),  N'Diaye puis Le Mat (85e)
Entraîneur : Stéphane Rossi
FC Rouen : Defourny, Souberie, Da Silva, Rodriguez, Fontaine, Morisot, Burel puis M'Boup (69e), Cissoko, Zerdab puis Asbabou (69e) Vincent puis Keita (69e), Dugimont.
Entraîneur : Didier Ollé-Nicolle
Le match
Huit minutes. C'et le temps qu'il aura fallu, vendredi, au CAB pour se mettre en ordre de marche. Il est vrai que, retombé dans la fatidique zone de relégation après ses deux revers consécutifs face à Colmar et le Red Star, l'équipe de Stéphane Rossi n'avait pas le droit de musarder en chemin et elle ne l'a pas fait. Un but de Arnoux dès la 8e minute, consécutif à un coup-franc de Salis, puis un second 10 minutes plus tard après une frappe de Truchet : le CAB ne pouvait rêver de meilleur entame de match. Il est vrai qu'il s'était donné les moyens de ses ambitions en affirmant d'entrée de jeu ses intentions. Ainsi si le FC Rouen donna un temps l'impression de pouvoir résister à la détermination locale et de faire sur ce plan jeu égal avec son adversaire, il rompit facilement, mais logiquement, face aux partenaires de Pastorelli.
Mais il doit être écrit quelque part que le CAB aime à se mettre dans l'embarras. Sinon comment expliquer cette bourde en fin de première période, qui permit à Rouen, par l'intermédiaire de Zerdab, de revenir à la marque?
Le CAB ne pouvait pas ne pas réagir. Et il le fit de bien belle manière en inscrivant trois buts supplémentaires après la pause Monfray, N'Diaye et Pastorelli donnant à l'équipe bastiaise le succès dont elle avait besoin !

L'arbitre
M. Aubin mena aisément sa barque en première période durant laquelle les deux équipes, surtout d'entrée de jeu, essayèrent de s'imposer physiquement. On allait lui attribuer une bonne note à laquelle l'exclusion, justifiée, de l'adjoint de Ollé-Nicolle aurait contribuer. Mais le pénalty, généreux, qu'il accorda au CAB a contribué quelque peu a la dévaloriser...

Le CAB
Enfin un CAB qui va de l'avant et qui marque des buts. Une avalanche. Cinq. Il y a belle lurette que le stade d'Erbajolo n'avait été à pareille fête. Un beau succès amplement mérité qui fait un énorme bien à l'équipe du président Antoine Emmanuelli. Mais même si le succès est amplement mérité, la formation cabiste s'est encore mise dans une position délicate en fin de première période et un peu plus tard au beau milieu de la seconde alors qu'elle avait depuis un bon moment le match en mains. A Revoir.

L'adversaire
Le FC Rouen a fait illusion durant 8 minutes. Puis s'est littéralement liquéfié face à un adversaire qui ne lui a laissé guère de répit. Pourant sur certaines phases, les Normands ont démontré de bien belles qualités qui leur ont valu, même quand ils étaient au plus mal, non pas de revenir dans le match, mais de faire la preuve qu'ils valaient beaucoup que la déroute à laquelle ils semblaient à un moment donné promis.

Le bilan
Il fallait absolument trois points au CAB. Le contrat a été parfaitement rempli. Mais afin de continuer dans cette bonne voie et marquer des points dans la course au maintien l'équipe de Stéphane Rossi doit aller, à présent, faire fructifier son capital loin de ses bases, un peu comme elle l'avait fait à Bourg-Peronnas.
Et si elle nous refaisait le coup à Paris ?

 CAB : 5 Rouen : 3