Au pupitre Lionel Mortini avec à sa droite Gilles Siméoni et Jean-Guy Talamoni ( Photos Eyefinity Prod/Kevin Guizol
Le soleil était resplendissant ce samedi 27 février pour accueillir à Belgudé les invités à cette triple inauguration, véritable temps fort de la vie de ce village au carrefour de la Balagne.
En raison du virus de la Covid-19 et ses restrictions sanitaires, cette triple inauguration était marquée du sceau de la simplicité et limitée à une cinquantaine de personnes respectant les mesures sanitaires. Parmi ces invités : Gilles Siméoni, Président de l'Exécutif de Corse, Jean-Guy Talamoni, Président de l'Assemblée de Corse, Josépha Giacometti-Pirreda, Lauda Guidicelli, Nanette Maupertuis, conseillère exécutives, Frédérique Densari, élue de l'Assemblée de Corse, Florent Farge, sous-Préfet de Calvi, Geneviève Coli, Inspectrice de l'Éducation Nationale, circonscription Calvi-Ile-Rousse-Moltifao, de nombreux maires et élus de Belgudé et communes voisines.
Lionel Mortini, Maire de Belgudé remerciait l'ensemble des participants et élus, avant de souligner l'importance de ces trois projets qui viennent s'ajouter à la Caserne des pompiers et à la Crèche et l'honneur qu'était celui pour un élu d'inaugurer une école . Le Premier magistrat de la commune profitait de la présence des principaux financeurs de la Collectivité de Corse et de l'État pour les remercier dans la participation à ces projets dont le montant s'élève à plus de 900 000€ (Ht) dont 500 000€ pour la seule école..
Il remerciait ensuite la directrice de l'école Nathalie Gaune et son équipe pédagogique composée de Sabrina Jacopini, Angelica Moracchini, Marion Bartoli, Marie Mambrini, Caroline Gaimard. « On peut avoir la plus belle équipe du monde mais si l'on a pas l'équipe pédagogique qui va avec ça ne sert à rien. Aujourd'hui on a la chance d'avoir les deux. Merci à ces femmes qui oeuvrent pour l'avenir de nos enfants. Je dois dire aussi que c'est la première fois qu'une école est inaugurée au village. L'enseignement a été dispensé jusqu'alors au cœur du village et au château Malaspina. C'est un joli clin d'oeil à tous ceux qui étaient là pour faire avancer les projets ».
Le maire remerciait ensuite l'architecte et tous ceux qui sont à l'origine et qui ont suivi de près les dossiers et les chantiers, tout en se félicitant des liens qui se sont tissés et précisait que les nouveaux locaux serait chauffés par une chaudière à granules transformés avec du bois locaux.
L'école est ouverture depuis une année mais en raison de la crise sanitaire elle n'a pu être inaugurée qu'aujourd'hui, hors période électorale.
Poursuivant, il expliquait dans dans le détail le choix des noms de baptême donnés à ces trois réalisations, qui peuvent surprendre pour certains mais qui ont tous un sens (voir par ailleurs)
Le maillot noir du 5 mai offert à Lionel Mortini
Lauda Guidicelli, conseillère exécutive en charge de la jeunesse et du sport remerciait Lionel Mortini et son conseil municipal pour son invitation à «inaugurer ces 3 sites d'une valeur toute particulière avec des baptêmes pour chacun d'eux qui ont une véritable signification ». Elle poursuivait avec le nom de 5 di maghju mai più donné à l'espace sportif :
« C'est pour moi une émotion particulière puisque je suis impliqué comme vous le savez dans mes obligations politiques mais aussi avec ma sœur qui est à la présidence du Collectif du 5 mai et qui continue à se battre pour défendre le devoir de mémoire, des valeurs du sport qui sont autres que celle de l'argent ».
Puis, s'adressant directement à Lionel Mortini, elle ajoutait : « Aujourd'hui, au nom du Collectif présidé par ma soeur, je tenais à vous remettre le maillot noir porté chaque année par le SCB chaque année au plus près de la date du 5 mai. Il était important que l'on puisse le transmettre à tous les porteurs du devoir de mémoire. On sait que la Balagne a fortement été impactée le 5 mai. C'est aussi une manière de rendre hommage aux personnes décédées mais aussi à tous ceux qui se battent au côté du collectif ».
"Lorsqu'on s'engage on est un bâtisseur"
Josépha Giacometti-Pirreda profitait de cette invitation pour revenir sur l'incendie criminel perpétré contre des véhicules de collecte des déchets de la communauté de commune Lisula-Balagne présidée par Lionel Mortini : « C'est une façon pour nous, membres de l'Exécutif de dire à Lionel, au élus de l'intercommunalité que nous sommes à leur côté à l'heure où nous avons choisi à la CDC de voter pour la maîtrise publique pour la gestion des déchets et pour les grands dossiers stratégiques. Je crois qu'il était important d'être là à tes côtés, à vos côtés pour vous dire le soutien que nous vous apportions. Quelques part aujourd'hui c'est aussi une preuve d'engagement en référence à cette triple inauguration. L'indifférence n'est pas la vie, on doit y faire face. L'engagement aussi des hommes dont vous avez choisi pour donner leurs noms à ces structures. Lorsqu'on s'engage on est un bâtisseur ».
"Trois structures au cœur de l'Éducation, la culture et le sport"
Jean-Guy Talamoni prenait à son tour la parole : « Je suis très heureux de me retrouver ici pour inaugurer pas moins de 3 structures différentes, une preuve supplémentaires si il en fallait que la Balagne est dynamique, active et en évolution. Trois structures au cœur de l'Éducation, la culture et le sport. Un triptyque qui compose l'homme, l'alimente, l'enrichit, car ces trois piliers portent en nous les valeurs qui fondent la citoyenneté, façonne les citoyens de demain ».
Gilles Siméoni rappelait son attachement à cette terre de Balagne et évoquait des souvenirs personnels le liant à Belgodère, notamment sa première campagne pour les législatives ici à Belgudé en 2007 et faisant ensuite référence à sa première plaidoirie d'avocat, avant de poursuivre sur le choix des noms donnés pour cette triple inauguration, avant de conclure : « Etre ici, à cet endroit pour inaugurer à la fois une école, un lieu de culture et un espace dédié au sport est un moment important pour nous tous et pour la vie du village. Il ne pouvait y avoir plus beau. Le vœu que je forme notamment, c'est que ensemble nous puissions continuer pour nous et nos enfants à être heureux ».
Enfin, rappelant l'engagement de l'État dans ce projet, Florent Farge, sous-préfet de Calvi concluait les interventions alors que le temps s'assombrissait : « Inaugurer une école, en milieu rural est un moment important et disons le un moment de réjouissance qu'il convient de savourer en cette période qui en manque cruellement. Ce moment est de ceux qui marquent l'histoire d'une commune. Longtemps espérée cette école est enfin réalisée et s'inscrit comme les autres dans la dynamique de revitalisation du monde rural. Avec cet équipement, la commune de Belgodère se dote d'un équipement moderne, respectueux de l'environnement et pédagogiquement adapté. L'école de Belgodère qui accueille 90 élèves et qui en attend 96 pour la rentrée prochaine est labellisée Eco Scola . Je souhaite que cette belle école soit un lieu de respect des autres et des différences, un lieu d'expérimentation des libertés de la citoyenneté au bénéfice de notre jeunesse.
En raison du virus de la Covid-19 et ses restrictions sanitaires, cette triple inauguration était marquée du sceau de la simplicité et limitée à une cinquantaine de personnes respectant les mesures sanitaires. Parmi ces invités : Gilles Siméoni, Président de l'Exécutif de Corse, Jean-Guy Talamoni, Président de l'Assemblée de Corse, Josépha Giacometti-Pirreda, Lauda Guidicelli, Nanette Maupertuis, conseillère exécutives, Frédérique Densari, élue de l'Assemblée de Corse, Florent Farge, sous-Préfet de Calvi, Geneviève Coli, Inspectrice de l'Éducation Nationale, circonscription Calvi-Ile-Rousse-Moltifao, de nombreux maires et élus de Belgudé et communes voisines.
Lionel Mortini, Maire de Belgudé remerciait l'ensemble des participants et élus, avant de souligner l'importance de ces trois projets qui viennent s'ajouter à la Caserne des pompiers et à la Crèche et l'honneur qu'était celui pour un élu d'inaugurer une école . Le Premier magistrat de la commune profitait de la présence des principaux financeurs de la Collectivité de Corse et de l'État pour les remercier dans la participation à ces projets dont le montant s'élève à plus de 900 000€ (Ht) dont 500 000€ pour la seule école..
Il remerciait ensuite la directrice de l'école Nathalie Gaune et son équipe pédagogique composée de Sabrina Jacopini, Angelica Moracchini, Marion Bartoli, Marie Mambrini, Caroline Gaimard. « On peut avoir la plus belle équipe du monde mais si l'on a pas l'équipe pédagogique qui va avec ça ne sert à rien. Aujourd'hui on a la chance d'avoir les deux. Merci à ces femmes qui oeuvrent pour l'avenir de nos enfants. Je dois dire aussi que c'est la première fois qu'une école est inaugurée au village. L'enseignement a été dispensé jusqu'alors au cœur du village et au château Malaspina. C'est un joli clin d'oeil à tous ceux qui étaient là pour faire avancer les projets ».
Le maire remerciait ensuite l'architecte et tous ceux qui sont à l'origine et qui ont suivi de près les dossiers et les chantiers, tout en se félicitant des liens qui se sont tissés et précisait que les nouveaux locaux serait chauffés par une chaudière à granules transformés avec du bois locaux.
L'école est ouverture depuis une année mais en raison de la crise sanitaire elle n'a pu être inaugurée qu'aujourd'hui, hors période électorale.
Poursuivant, il expliquait dans dans le détail le choix des noms de baptême donnés à ces trois réalisations, qui peuvent surprendre pour certains mais qui ont tous un sens (voir par ailleurs)
Le maillot noir du 5 mai offert à Lionel Mortini
Lauda Guidicelli, conseillère exécutive en charge de la jeunesse et du sport remerciait Lionel Mortini et son conseil municipal pour son invitation à «inaugurer ces 3 sites d'une valeur toute particulière avec des baptêmes pour chacun d'eux qui ont une véritable signification ». Elle poursuivait avec le nom de 5 di maghju mai più donné à l'espace sportif :
« C'est pour moi une émotion particulière puisque je suis impliqué comme vous le savez dans mes obligations politiques mais aussi avec ma sœur qui est à la présidence du Collectif du 5 mai et qui continue à se battre pour défendre le devoir de mémoire, des valeurs du sport qui sont autres que celle de l'argent ».
Puis, s'adressant directement à Lionel Mortini, elle ajoutait : « Aujourd'hui, au nom du Collectif présidé par ma soeur, je tenais à vous remettre le maillot noir porté chaque année par le SCB chaque année au plus près de la date du 5 mai. Il était important que l'on puisse le transmettre à tous les porteurs du devoir de mémoire. On sait que la Balagne a fortement été impactée le 5 mai. C'est aussi une manière de rendre hommage aux personnes décédées mais aussi à tous ceux qui se battent au côté du collectif ».
"Lorsqu'on s'engage on est un bâtisseur"
Josépha Giacometti-Pirreda profitait de cette invitation pour revenir sur l'incendie criminel perpétré contre des véhicules de collecte des déchets de la communauté de commune Lisula-Balagne présidée par Lionel Mortini : « C'est une façon pour nous, membres de l'Exécutif de dire à Lionel, au élus de l'intercommunalité que nous sommes à leur côté à l'heure où nous avons choisi à la CDC de voter pour la maîtrise publique pour la gestion des déchets et pour les grands dossiers stratégiques. Je crois qu'il était important d'être là à tes côtés, à vos côtés pour vous dire le soutien que nous vous apportions. Quelques part aujourd'hui c'est aussi une preuve d'engagement en référence à cette triple inauguration. L'indifférence n'est pas la vie, on doit y faire face. L'engagement aussi des hommes dont vous avez choisi pour donner leurs noms à ces structures. Lorsqu'on s'engage on est un bâtisseur ».
"Trois structures au cœur de l'Éducation, la culture et le sport"
Jean-Guy Talamoni prenait à son tour la parole : « Je suis très heureux de me retrouver ici pour inaugurer pas moins de 3 structures différentes, une preuve supplémentaires si il en fallait que la Balagne est dynamique, active et en évolution. Trois structures au cœur de l'Éducation, la culture et le sport. Un triptyque qui compose l'homme, l'alimente, l'enrichit, car ces trois piliers portent en nous les valeurs qui fondent la citoyenneté, façonne les citoyens de demain ».
Gilles Siméoni rappelait son attachement à cette terre de Balagne et évoquait des souvenirs personnels le liant à Belgodère, notamment sa première campagne pour les législatives ici à Belgudé en 2007 et faisant ensuite référence à sa première plaidoirie d'avocat, avant de poursuivre sur le choix des noms donnés pour cette triple inauguration, avant de conclure : « Etre ici, à cet endroit pour inaugurer à la fois une école, un lieu de culture et un espace dédié au sport est un moment important pour nous tous et pour la vie du village. Il ne pouvait y avoir plus beau. Le vœu que je forme notamment, c'est que ensemble nous puissions continuer pour nous et nos enfants à être heureux ».
Enfin, rappelant l'engagement de l'État dans ce projet, Florent Farge, sous-préfet de Calvi concluait les interventions alors que le temps s'assombrissait : « Inaugurer une école, en milieu rural est un moment important et disons le un moment de réjouissance qu'il convient de savourer en cette période qui en manque cruellement. Ce moment est de ceux qui marquent l'histoire d'une commune. Longtemps espérée cette école est enfin réalisée et s'inscrit comme les autres dans la dynamique de revitalisation du monde rural. Avec cet équipement, la commune de Belgodère se dote d'un équipement moderne, respectueux de l'environnement et pédagogiquement adapté. L'école de Belgodère qui accueille 90 élèves et qui en attend 96 pour la rentrée prochaine est labellisée Eco Scola . Je souhaite que cette belle école soit un lieu de respect des autres et des différences, un lieu d'expérimentation des libertés de la citoyenneté au bénéfice de notre jeunesse.
Portait de Bonfigliu Guelfucci
Trois réalisations, trois noms
Tous les intervenants ont évoqué avec leurs mots les trois noms de baptême donnés aux trois établissements que sont pour l'école : Scola Bonifigliu Guelfucci, pour l'espace culturel : Spaziu Culturale Primo Levi et pour l'Espace sportif : Spaziu Spurtivu 5 di Maghju Mai Più.
Bonifigliu Guelfucci, né en 1721 à Belgodère, pendant la domination génoise. Il est le fils de Francesco Antonio Guelfucci et de Cristina Belgodere. Il est entré séminaire et dans l'Ordre des Servîtes de Marie, à Rome. Il a été secrétaire général de l'Ordre. Professeur de théologie, il a enseigné en Espagne à l'université de Salamanque et à l'université d'Alicante. Il est revenu en Corse en janvier 1763 par ordre de ses supérieurs pour visiter les couvents de son Ordre. Il devient l'ami et le confident de PasqualePaoli. En 1764, il a publié son manuscrit « Mémoire per servire alla storia delle rivoluzioni di Corsica, dai 1729 al 1768, dai Padre Bonifiglio Guelfucci di Belgodere » qui a été apprécié par Napoléon Bonaparte. En novembre 1764, il est nommé professeur de théologie et d'histoire ecclésiastique de l'université de Corse fondée par Pasquale Paoli. Il se rend à Rome en 1765, mais revient bientôt sur l'île pour aider les troupes de Pasquale Paoli dans la lutte contre contre la République de Gênes, puis contre celles envoyées par le Roi de France, Louis XV. En mai 1769, il a quitté l'île après la défaite des troupes de Pasquale Paoli à la bataille de Ponte-Novo les 8 et 9 mai 1769. En mai 1769, il s'est installé à Livourne où il a préparé l'exil de Pasquale Paoli. Il a également rédigé la constitution du Royaume Corse avec Carlo Andréa Pozzo di Borgo, promulguée le 19 juin 1794, entrée en vigueur la même année. Il a également été membre de l'Académia della Crusca. Après la mort de Pasquale Paoli à Londres, le 5 février 1807, il est revenu en Corse pour passer les dernières années de sa vie et meurt à l'âge avancé de 91 ans dans son village natal Belgude.
Primo Levi est un écrivain italien né le 31 juillet 1919, dans une famille bourgeoise juive, déporté dans le camp d'Auschwitz-Monowitz
Il fréquente le lycée d'Azeglio puis l'Université de Turin où il obtient en 1941 un doctorat de chimie. Il travaille un temps dans une mine d'amiante puis, à Milan, dans une entreprise suisse de médicaments. Après la chute de Mussolini le 25 juillet 1943, il tente de rejoindre le groupe de résistants antifascistes du Partito d'Azione mais il est arrêté le 13 décembre de la même année dans les montagnes du Val d'Aoste par la milice de la République sociale de Salo. Il est emprisonné au camp italien de Fossoli di Carpi puis livré aux allemands et déporté à Auschwitz III le 20 février 1944. Il y travaille au laboratoire de chimie de l'usine de caoutchouc de Monowitz d'où il sort le 27 janvier 1945, lors de la libération du camp par l'Armée rouge soviétique. Il trouve alors un emploi dans une petite entreprise de peinture dont il devient par la suite directeur et où il reste jusqu'à sa retraite.
Dès son retour il ressent le besoin d'écrire ses souvenirs. En 1947, il publie chez un petit éditeur son premier livre, intitulé "Si c'est un homme". Ce récit de sa survie dans l'univers concentrationnaire ne connaît pas immédiatement un grand succès mais marque ensuite (à compter d'une réédition en 1958) fortement les esprits de l'Europe d'après-guerre. Au cours des décennies suivantes, il est traduit dans une trentaine de langues, intégré dans les programmes scolaires, et se vend aujourd'hui encore à 200.000 exemplaires par an rien qu'en Italie.
A sa retraite, Primo Levi se consacre pleinement à l'écriture et à son travail de mémoire. Il publie plusieurs récits poignants sur son expérience de juif italien, de chimiste ou de prisonnier. Citons entre autres "La Trêve" (1963) où il raconte son voyage de retour en Italie après sa libération, "Le Système périodique" (1975), "La Clé à molette" (1978) qui reçoit le Prix Strega, "Maintenant ou jamais" (1982), "Les Naufragés et les Rescapés" (1986) ou encore "Lilith" (1978).
Primo Levi meurt à la suite d'une chute qu'il fait dans la cage d'escalier de son immeuble. Ses biographes et le légiste ont conclu qu'il s'est suicidé. (Source : Le Monde des Religions)
Spaziu Spurtivu 5 di Maghju Mai Più
Comme son nom l'indique est en référence à cette dramatique et douloureuse date du 5 mai 1992, date da catastrophe de Furiani avec l'effondrement d'une tribune au stade Armand Cesari lors de la demi-finale de la Coupe de France, saison 1991/1992 opposant le SC Bastia à l'Olympique de Marseille, causant la mort d'une vingtaine de personnes et en blessant plus de 2300. Parmi ces blessés, le Maire de Belgudé Lionel Mortini et une dizaine de jeunes du village.
Bonifigliu Guelfucci, né en 1721 à Belgodère, pendant la domination génoise. Il est le fils de Francesco Antonio Guelfucci et de Cristina Belgodere. Il est entré séminaire et dans l'Ordre des Servîtes de Marie, à Rome. Il a été secrétaire général de l'Ordre. Professeur de théologie, il a enseigné en Espagne à l'université de Salamanque et à l'université d'Alicante. Il est revenu en Corse en janvier 1763 par ordre de ses supérieurs pour visiter les couvents de son Ordre. Il devient l'ami et le confident de PasqualePaoli. En 1764, il a publié son manuscrit « Mémoire per servire alla storia delle rivoluzioni di Corsica, dai 1729 al 1768, dai Padre Bonifiglio Guelfucci di Belgodere » qui a été apprécié par Napoléon Bonaparte. En novembre 1764, il est nommé professeur de théologie et d'histoire ecclésiastique de l'université de Corse fondée par Pasquale Paoli. Il se rend à Rome en 1765, mais revient bientôt sur l'île pour aider les troupes de Pasquale Paoli dans la lutte contre contre la République de Gênes, puis contre celles envoyées par le Roi de France, Louis XV. En mai 1769, il a quitté l'île après la défaite des troupes de Pasquale Paoli à la bataille de Ponte-Novo les 8 et 9 mai 1769. En mai 1769, il s'est installé à Livourne où il a préparé l'exil de Pasquale Paoli. Il a également rédigé la constitution du Royaume Corse avec Carlo Andréa Pozzo di Borgo, promulguée le 19 juin 1794, entrée en vigueur la même année. Il a également été membre de l'Académia della Crusca. Après la mort de Pasquale Paoli à Londres, le 5 février 1807, il est revenu en Corse pour passer les dernières années de sa vie et meurt à l'âge avancé de 91 ans dans son village natal Belgude.
Primo Levi est un écrivain italien né le 31 juillet 1919, dans une famille bourgeoise juive, déporté dans le camp d'Auschwitz-Monowitz
Il fréquente le lycée d'Azeglio puis l'Université de Turin où il obtient en 1941 un doctorat de chimie. Il travaille un temps dans une mine d'amiante puis, à Milan, dans une entreprise suisse de médicaments. Après la chute de Mussolini le 25 juillet 1943, il tente de rejoindre le groupe de résistants antifascistes du Partito d'Azione mais il est arrêté le 13 décembre de la même année dans les montagnes du Val d'Aoste par la milice de la République sociale de Salo. Il est emprisonné au camp italien de Fossoli di Carpi puis livré aux allemands et déporté à Auschwitz III le 20 février 1944. Il y travaille au laboratoire de chimie de l'usine de caoutchouc de Monowitz d'où il sort le 27 janvier 1945, lors de la libération du camp par l'Armée rouge soviétique. Il trouve alors un emploi dans une petite entreprise de peinture dont il devient par la suite directeur et où il reste jusqu'à sa retraite.
Dès son retour il ressent le besoin d'écrire ses souvenirs. En 1947, il publie chez un petit éditeur son premier livre, intitulé "Si c'est un homme". Ce récit de sa survie dans l'univers concentrationnaire ne connaît pas immédiatement un grand succès mais marque ensuite (à compter d'une réédition en 1958) fortement les esprits de l'Europe d'après-guerre. Au cours des décennies suivantes, il est traduit dans une trentaine de langues, intégré dans les programmes scolaires, et se vend aujourd'hui encore à 200.000 exemplaires par an rien qu'en Italie.
A sa retraite, Primo Levi se consacre pleinement à l'écriture et à son travail de mémoire. Il publie plusieurs récits poignants sur son expérience de juif italien, de chimiste ou de prisonnier. Citons entre autres "La Trêve" (1963) où il raconte son voyage de retour en Italie après sa libération, "Le Système périodique" (1975), "La Clé à molette" (1978) qui reçoit le Prix Strega, "Maintenant ou jamais" (1982), "Les Naufragés et les Rescapés" (1986) ou encore "Lilith" (1978).
Primo Levi meurt à la suite d'une chute qu'il fait dans la cage d'escalier de son immeuble. Ses biographes et le légiste ont conclu qu'il s'est suicidé. (Source : Le Monde des Religions)
Spaziu Spurtivu 5 di Maghju Mai Più
Comme son nom l'indique est en référence à cette dramatique et douloureuse date du 5 mai 1992, date da catastrophe de Furiani avec l'effondrement d'une tribune au stade Armand Cesari lors de la demi-finale de la Coupe de France, saison 1991/1992 opposant le SC Bastia à l'Olympique de Marseille, causant la mort d'une vingtaine de personnes et en blessant plus de 2300. Parmi ces blessés, le Maire de Belgudé Lionel Mortini et une dizaine de jeunes du village.
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