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Battu au Mans, le GFCA n'y arrive toujours pas (1-0)


le Mercredi 12 Décembre 2012 à 00:14

En difficulté depuis plusieurs semaines, le GFCA se devait de réagir face à un nouveau concurrent direct à la relégation. Malheureusement, les joueurs de Cavalli ont de nouveau plié. C'est cette fois-ci Le Mans qui remporte les trois points de la victoire par la plus petite des marges. Cette défaite risque de faire très mal aux Ajacciens qui restent englués à l'avant-dernière place du classement avec un retard de quatre points sur le premier relégable. Il faudra très rapidement réagir !



Le GFCA n'avance plus…
Le GFCA n'avance plus…
Stade MMARENA du Mans
Le Mans FC : 1 – 0 GFCA
Arbitre : M. Batta assisté
Spectateurs : 5267 
Buts : F. Thomas sp (21e) pour Le Mans
Avertissements :Le Mans : Sylla (40’), Sanson (73’) - Ajaccio : Filipp (20’), Dufau (54’), Rachidi (63’). 
Le Mans :
Janot, Cuffaut, Doumbia, Kassaï, Baby, Zito, Sanson, Buaillon, F. Thomas (cap), Thomert (puis Ékeng-Ékeng, 63’), Sylla (puis Belfort, 85’). 
GFCA :
Rastello, Poggi (cap), Rachidi (puis Laïfa, 67’)), Romey, Filippi, Kehiha, Colloredo (puis Verdier, 46’), Colinet (puis Saadi, 58’), Dufau, Davidas 

462 minutes ! C'est le temps ou les Manceaux n'avaient plus inscrits le moindre but en championnat. Il a fallu attendre la venue du GFCA pour voir ce record tomber !
C'est Thomas qui en transformant un penalty en début de match, a permis à ses coéquipiers de retrouver enfin le chemin des filets.  Rapidement cueillis à froid, les joueurs de Jean-Michel Cavalli tentaient de réagir, sans pour autant être trop dangereux.
C'est une première période plutôt irrégulière qui voit le jeu se cantonner au milieu de terrain.  Les Sarthois ont manqué maintes occasions de se mettre à l'abri, notamment par Sanson. Face à des Ajacciens dépassés, les locaux auraient pu doubler plusieurs fois la mise dans la première demi-heure mais le manque de réalisme des attaquants ont permis au GFCA d'y croire encore. 
Sans doute sermonnés par leur coach, les ajacciens du Gazélec auraient pu espérer revenir avec le point du match nul si Verdier, Davidas et Colloredo, qui se sont procurés les occasions les plus dangereuses, avaient été plus réalistes. Le pressing du GFCA fit même reculer les Manceaux en fin de partie. Mais la domination insulaire n'aura pas empêché Le Mans de terminer le match avec ce mince mais important avantage.
Au classement,  l'équipe de Denis Zanko remonte à la 12e place, alors que celle de Cavalli reste engluée à l'avant-dernière place avec un retard respectif de quatre points et cinq sur le premier relégable et le premier non relégable. Le tout à deux journées de la trêve hivernale.

Ils ont dit

Denis Zanko 
«J'avais cherché à ne pas ajouter de pression sur les épaules des joueurs en n'insistant pas sur le fait que ce match était important pour nous.  Il fallait qu'ils abordent cette rencontre de manière relâchée. Je suis satisfait de ce résultat car on a produit un jeu dans la continuité de ce que l'on avait fait auparavant notamment à l'extérieur. On a montré en première période que nous étions dans la lignée de ce que nous avions produit à Arles-Avignon par exemple.
J'ai envie de féliciter mes joueurs. D'abord parce que l'on ne prend pas de but mais aussi parce que l'on parvient à se créer des occasions franches mais aussi à marquer. Je sais que l'on va nous reprocher notre manque d'efficacité mais je constate ce soir que nous avons 8 points d'avance sur Ajaccio et c'était l'un de nos objectifs pour cette rencontre. Ce que l'on a proposé face à Ajaccio, j'ai trouvé cela intéressant. Après l'efficacité nous fait toujours défaut, mais il est important que les joueurs comprennent que c'est de cette façon là que ça va venir. »

Jean-Michel Cavalli
J'ai vu deux équipes qui avaient le même niveau, qui sont à leur place dans ce championnat. Finalement, la différence, elle a été faite par l'arbitre. Cela se joue uniquement sur ce fait de jeu. Il accorde un penalty aux Manceaux mais il nous en refuse un. L'arbitre a décidé du sort de cette rencontre. Qu'on me prouve sur les images qu'il y avait penalty. Cela fait un peu beaucoup maintenant. Nous sommes toujours battus par une faute. je ne peux pas condamner cette équipe même si mon défenseur fait une faute inqualifiable.