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Association Ponte Novu :" Nous ne sommes pas des ethno identitaires"


le Mardi 29 Octobre 2013 à 02:00

Sous le titre "Quand on veut tuer son chien on l’accuse de la rage" l'association Ponte Novu nous a fait parvenir une mise au point en réponse à un communiqué de la LDH après le compte rendu qu'elle a fait de sa visite chez le préfet de Corse.



"La L.D.H. est montée dénoncer les agissements de ses concitoyens au préfet de Corse, plus haut représentant de l’état colonialiste Français : plus collabo tu meures ! 

"Faisant, ainsi le jeu du ministre de l’intérieur, qui appelait récemment à la dénonciation, tout en dénonçant en même temps ce même ministre en appelant et en soutenant les jeunes qui manifestent contre lui en ce moment dans la rue.

"La L.D.H. souffre d’une grave crise de schizophrénie, citant une nébuleuse ethno identitaire d’extrême droite, elle est victime d’hallucinations, et quant aux liens avec le F.N. ou pire encore les néo-nazis Italiens, là ce sont carrément des idées délirantes. Elle complète parfaitement le tableau clinique de son délire dans la contradiction qu’elle affiche de jouer à la fois les délateurs et les moralisateurs. 

Puisque Monsieur Simon Poli, de Corsica informazione, s’est empressé de faire un amalgame avec notre Associu Ponte Novu (A.P.N.) et qu’il semble qu’il n’ait pas pris le temps et surtout le soin de vérifier ses sources, nous rappelons que L’A.P.N. est une association déclarée officiellement et reconnue, dont le but est d’œuvrer à la défense de l’identité Corse et que ses membres sont des hommes et des femmes qui se sont réunis spontanément, sans parti politique et plutôt même dans l’opposition à un système politique à bout de souffle dont l’appareil se décrédibilise quotidiennement.

Oui nous dénonçons 244 ans de politique colonialiste de la France qui a régulièrement exploité et opprimé le peuple Corse, en pendant les résistants sur les bords des routes dans le Niolu pour l’exemple, en appliquant un siècle de lois douanières, en mobilisant des milliers d’hommes pendant les « deux grandes guerres » dans des régiments plusieurs fois décimés et reconstitués, en spoliant les agriculteurs de leurs terres dans les années 70, en imaginant de faire des essais nucléaires en Balagne, en abusant d’une justice d’exception pour condamner des patriotes innocents. La litanie de l’oppression de la France serait trop longue et mérite à elle seule un livre.

Oui nous dénonçons, une politique inconséquente d’immigration depuis bientôt quinze ans qui consiste à laisser s’installer en Corse au moins 5 000 nouveaux arrivants par an nourrissant ainsi un marché de l’emploi en constante dégradation, et créant les conditions d’une sous-enchère sociale et la paupérisation des Corses obligés d’accepter des salaires indécents et le travail au noir .

Oui nous dénonçons une politique du tout tourisme et la bétonisation du littoral dont on bafoue la loi de plus en plus régulièrement, créant un marché de l’immobilier en constante hausse où nos jeunes ne trouvent plus à se loger.

Non cela ne fait pas de nous des ethno identitaires, racistes et xénophobes, quand nous disons que l’ensemble de cette politique vise à déposséder les Corses de leur patrimoine et par conséquent de leurs âmes, en faisant le lit de la spéculation et de l’affairisme qui alimentent une criminalité dont l’état Français est incapable d’arrêter les assassins, 4% de taux d’élucidation des crimes en Corses, à se demander s'il ne serait pas complice. 

Non cela ne fait pas de nous des néo nazis irrédentistes, quand nous disons que la communauté de destin a vécu quand elle se développe au détriment de ses propres enfants et qu’il est temps d’avoir le courage de le reconnaître plutôt que l’aveuglement de continuer à la prôner au nom des bons sentiments et de la langue de bois.

Non cela ne fait pas de nous des extrémistes puisque nous rejetons dos à dos et combattons les vrais extrémistes qui sont le Front national et le Front de gauche qui viennent récemment de voter ensemble au parlement Européen contre une résolution visant à reconnaître le droit des langues minoritaires en Europe.

On ne tire pas sur une ambulance, mais là c’est la « Valls » à mille temps que nous danses les Simon Poli, la L.D.H. et autres consorts. Vous avez choisi le camp de la collaboration et en cela vous vous rapprochez d’une époque qu’on croyait révolue, vous avez levé le masque et en cela nous sommes fiers d’y avoir contribué."