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Assassinat d’Antoine Sollacaro : Deux mises en examen annulées


le Mercredi 2 Juillet 2014 à 20:25

Ainsi en a décidé la Chambre de l’instruction de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence concernant Mickaël Ettori et André Bachiolelli, qui étaient poursuivis pour l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro le 16 octobre 2012, dans une station service d’Ajaccio.



L'avocat ajaccien avait été abattu de plusieurs balles le 16 octobre 2012, au volant de sa voiture par deux hommes à moto devant une station service de la route des Sanguinaires. (Photo d'archive : Yannis-Christophe Garcia)
L'avocat ajaccien avait été abattu de plusieurs balles le 16 octobre 2012, au volant de sa voiture par deux hommes à moto devant une station service de la route des Sanguinaires. (Photo d'archive : Yannis-Christophe Garcia)
Fait suffisamment rare pour être souligné dans une enquête de cette nature, les magistrats de la Chambre de l’instruction de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence ont donc décidé d’annuler les mises en examen pour « assassinat » de deux suspects, Mickaël Ettori et André Bachiolelli, qui étaient poursuivis pour l’assassinat de l’avocat et ancien bâtonnier Antoine Sollacaro, survenu le 16 octobre 2012 dans une station service du début de la route des Sanguinaires à Ajaccio.

Mickaël Ettori et André Bachiolelli restent toutefois mis en examen pour « association de malfaiteurs »
Estimant que les charges retenues à l’encontre des deux prévenus étaient insuffisantes pour maintenir leur mise en examen pour « assassinat », les magistrats ont donc annulé cette dernière et ordonné leur remise en liberté.
Toutefois, Mickaël Ettori et André Bachiolelli restent mis en examen pour « association de malfaiteurs », en lien avec la moto qui a été utilisée dans l’assassinat de Maître Antoine Sollacaro.

Nullité de la mise en cause de Pascal Porri prononcée, Emile Mela et Jacques Santoni restent mis en examen pour « association de malfaiteurs » mais demeurent libres
Par ailleurs, la nullité de la mise en cause d’un autre homme, Pascal Porri (qui était libre), pour « association de malfaiteurs » a également été prononcée par les magistrats de la Chambre de l’instruction de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence.
Au final, seuls Emile Mela et Jacques Santoni restent mis en examen pour « association de malfaiteurs » mais demeurent libres.
Une décision inédite en forme de rebondissement qui satisfait les avocats de la défense, qui estiment que la Justice a pris la mesure de « la vacuité du dossier ».
Yannis-Christophe GARCIA