Ce mardi 20 mai, une opération menée par la sous-direction antiterroriste a conduit à l'interpellation de dix personnes en Haute-Corse, dans le cadre d'une enquête du parquet national antiterroriste portant sur une série d'attentats commis sur l'île et revendiqués par le FLNC. Les arrestations ont eu lieu notamment à Bastia, Pruno, Lucciana et Furiani.
L’information a été confirmée à Corse Net Infos par le PNAT, qui précise que les interpellations ont été réalisées « sur commission rogatoire délivrée par un magistrat instructeur antiterroriste », dans le cadre « d’une procédure visant une série d’attentats commis en Corse ». Les personnes interpellées ont été placées en garde à vue.
Les personnes interpellées appartiennent au «cercle proche de Charles Pieri», a précisé à l'AFP une source proche du dossier.
Selon cette source, l'enquête porte notamment sur la série d'explosions ayant visé des habitations à travers toute la Corse début octobre 2023, qui avait été revendiquée par les clandestins du mouvement indépendantiste du Front de libération nationale corse (FLNC). Cette «nuit bleue» était intervenue dix jours après la venue du président Emmanuel Macron qui avait proposé à l'île une «autonomie dans la République».
Les interpellations de mardi concernent également l'enquête sur l'attentat, revendiqué par le FLNC, qui avait visé le 31 décembre dernier le portail de la Direction départementale de l'emploi, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) de Haute-Corse, à Borgo, a précisé à l'AFP cette source proche du dossier. Le portail avait été détruit par un engin explosif sans faire de blessé.
Des images de l’une de ces arrestations ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, relayées notamment par Gjuventù Libera et Associu Sulidarità. Ces derniers dénoncent « une nouvelle vague de répression » et affirment leur soutien aux personnes interpellées. Ils appellent à « rester prête à se mobiliser pour défendre la jeunesse corse », estimant que ces arrestations interviennent à un moment où « la Corse a besoin d’une solution politique globale et apaisée ».
L’information a été confirmée à Corse Net Infos par le PNAT, qui précise que les interpellations ont été réalisées « sur commission rogatoire délivrée par un magistrat instructeur antiterroriste », dans le cadre « d’une procédure visant une série d’attentats commis en Corse ». Les personnes interpellées ont été placées en garde à vue.
Les personnes interpellées appartiennent au «cercle proche de Charles Pieri», a précisé à l'AFP une source proche du dossier.
Selon cette source, l'enquête porte notamment sur la série d'explosions ayant visé des habitations à travers toute la Corse début octobre 2023, qui avait été revendiquée par les clandestins du mouvement indépendantiste du Front de libération nationale corse (FLNC). Cette «nuit bleue» était intervenue dix jours après la venue du président Emmanuel Macron qui avait proposé à l'île une «autonomie dans la République».
Les interpellations de mardi concernent également l'enquête sur l'attentat, revendiqué par le FLNC, qui avait visé le 31 décembre dernier le portail de la Direction départementale de l'emploi, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) de Haute-Corse, à Borgo, a précisé à l'AFP cette source proche du dossier. Le portail avait été détruit par un engin explosif sans faire de blessé.
Des images de l’une de ces arrestations ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, relayées notamment par Gjuventù Libera et Associu Sulidarità. Ces derniers dénoncent « une nouvelle vague de répression » et affirment leur soutien aux personnes interpellées. Ils appellent à « rester prête à se mobiliser pour défendre la jeunesse corse », estimant que ces arrestations interviennent à un moment où « la Corse a besoin d’une solution politique globale et apaisée ».
Le parti indépendantiste Nazione a également réagi. « Ce matin, dès 6h, des militants de notre mouvement ont fait l’objet d’arrestations arbitraires, souvent brutales et violentes. Nous dénonçons une nouvelle fois les méthodes employées », indique le mouvement. « Dans le contexte que connaît la Corse, la répression ne sera jamais la solution », ajoute-t-il. Et de conclure : « Ogni ghjornu, a Corsica s’affunda in a viulenza, è si venenu à piglià i so militanti chì portanu a lotta di liberazione naziunale cù spiranza d’un lindumane più schiettu. »