L’association appelait à un rassemblement samedi matin à Ajaccio pour dénoncer la multiplication des conflits dans le monde (Ukraine, Gaza, Congo, Yémen, Soudan, etc.) et l’escalade militaire. Elle rejette l’« économie de guerre », l’augmentation massive des budgets militaires et la place de la France parmi les premiers exportateurs d’armes, estimant que ces choix se font au détriment des services publics, du pouvoir d’achat et de la protection sociale.
Per a Pace dénonce aussi l’usage de la famine comme arme de guerre, l’affaiblissement des dispositifs internationaux de désarmement et le refus des puissances nucléaires de signer le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires.
L’association réclame le respect du droit international, de la Charte de l’ONU et des droits humains, et appelle à renforcer les coopérations, la solidarité et la culture de la paix, seule voie possible pour l’avenir de l’humanité.
L'appel de Per a pace
Le constat est là.
L’agression de Poutine en Ukraine se poursuit. Netanyahou développe le processus génocidaire à Gaza. Persistance des affrontements au Congo. Bombes sur le Yémen. Effusion de sang au Soudan. Etc… Etc…
Actuellement il y a une soixantaine de conflits dans le monde. Trump et l’OTAN appellent à porter le montant des dépenses militaires à 5 % du PIB. Alors que des sommes faramineuses, colossales représentant déjà plus de 2 %, ont été votées en France à l’assemblée nationale pour financer la loi de programmation militaire qui prévoit 413 milliards d’euros entre le 1 janvier 2024 et le 31 décembre 2030. Le gouvernement propose encore de baisser les moyens de nos services publics, de s’en prendre au pouvoir d’achat de la très grande majorité des citoyens. Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. La France se hisse, aujourd’hui au 2ème rang mondial des vendeurs d’armes. La faim, la soif, les épidémies et les conflits provoqués par la misère détruisent aujourd’hui chaque année presque autant d'êtres humains que la seconde guerre mondiale en six ans". La famine est devenue une arme de guerre utilisée par les parties belligérantes au mépris du droit international.
Le dispositif international en faveur du désarmement, et du désarmement nucléaire en particulier, se fragilise. Les pays dotés de l’arme nucléaire s’obstinent à ne pas signer le TIAN (Traité sur l'interdiction des armes nucléaires) pourtant entré en vigueur en janvier 2021…
La violation régulière des règles du droit international et de la Charte des Nations Unies accompagne la détermination des puissances étatiques et du complexe militaro-industriel à imposer la loi du plus fort contre le droit des humains à vivre en paix dans un monde de justice de solidarité et de fraternité. Dans le même temps les budgets sociaux sont rognés et les services publics remis en cause au prétexte d’une économie de guerre. L’UE et le gouvernement de la France français proposent de doubler le montant des dépenses militaires au détriment aussi des budgets environnementaux. Inventons et commettons des actes pour maintenir le processus de paix qui demande l'engagement de tous.
C’est ce que fait Per a pace-Pour la paix depuis toujours
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