Travaux quartier Candia
Ils étaient une trentaine à se réunir mercredi sur le tout nouveau trottoir de la rue Candia. Un trottoir de 800 m2 de large qui ampute le quartier d’une vingtaine de places de stationnement. Des places qui coutent cher aux commerçants dont la clientèle disparaît au fur et à mesure des semaines.
« C’est une véritable catastrophe, assure Mr Cosimi, responsable du magasin Toc de Mac. Il n’y a plus de places pour notre clientèle. En l’espace de 3 mois, j’ai perdu 60 % de mon chiffre d’affaires. Ils sont en train de tuer le quartier. »
Un problème que connait également le secteur des Cannes ou trois commerces ont déjà fermé.
L’objectif de cette rénovation selon Jean-Joseph Folacci, responsable de la direction générale des services techniques de la mairie, est de diminuer le nombre de véhicules afin de fluidifier la circulation et inciter les gens à utiliser les transports en commun ou les vélos.
« En attendant il nous faut bien des places de stationnement, assure Cécile Cruciani, copropriétaire. Les véhicules existent et les gens ne vont pas tous se mettre à rouler à vélo. Et puis un trottoir de 800 m2, ça sert à quoi? »
Les esprits s’échauffent sur le parvis. Un commerçant s’approche des représentants municipaux et laisse exploser sa colère : « Mais quelle est la politique de la ville au juste ? Si c’est de nous faire crever, et bien, c’est réussi ! »
« C’est beau, mais ce n’est absolument pas fonctionnel »
La version initiale du projet de rénovation prévoyait 18 places de stationnement en épis, la création d’une aire de livraison dédiée aux commerces, une piste cyclable dans les deux sens de circulation au centre et une station de taxi. La station de taxi n’a pas été réalisée au profit de stationnements supplémentaires. Un espace vert a également été supprimé.
« 27 places étaient prévues explique Jean-Joseph Folacci. Nous allons finalement ajouter 12 places sur la rue Candia ainsi que 5 stationnements minute devant les commerces. Mais on ne pourra rien faire pour la suppression de la piste cyclable, car c’est une recommandation européenne. »
Des efforts insuffisants selon les manifestants qui déplorent une incohérence dans la modification de leur quartier : « ces travaux ont été faits en dépit du bon sens, se désespère un résident. La voie de circulation a tellement été rétrécie au niveau du carrefour qu’il est impossible pour un camion de tourner. »
Un cycliste nous faisait remarquer que la voie de vélo est impraticable, car elle s’interrompt constamment. « Ce n’est pas en supprimant des places de parking au pied des immeubles que l’on va inciter les gens à utiliser des vélos. Les dallages en pierre, si coûteux pour le contribuable, sont inutiles. C’est beau … mais ce n’est absolument pas fonctionnel. Quant à la place handicapée, elle est bien trop haute. Il faut un 4x4 pour s’y garer. »
En guise de solution, certains automobilistes migrent vers les 85 places du supermarché Leclerc. « Que voulez-vous que l’on fasse, se désole Thierry Verhelst, directeur du Leclerc impérial, on a un parking privé mais on ne peut pas appeler la fourrière à chaque fois. En attendant, notre clientèle qui ne trouve plus de places s’en va vers d’autres grandes surfaces. »
La fin des travaux est prévue pour le 15 février 2018. Coût total : 2 M 400 mille euros.
« C’est une véritable catastrophe, assure Mr Cosimi, responsable du magasin Toc de Mac. Il n’y a plus de places pour notre clientèle. En l’espace de 3 mois, j’ai perdu 60 % de mon chiffre d’affaires. Ils sont en train de tuer le quartier. »
Un problème que connait également le secteur des Cannes ou trois commerces ont déjà fermé.
L’objectif de cette rénovation selon Jean-Joseph Folacci, responsable de la direction générale des services techniques de la mairie, est de diminuer le nombre de véhicules afin de fluidifier la circulation et inciter les gens à utiliser les transports en commun ou les vélos.
« En attendant il nous faut bien des places de stationnement, assure Cécile Cruciani, copropriétaire. Les véhicules existent et les gens ne vont pas tous se mettre à rouler à vélo. Et puis un trottoir de 800 m2, ça sert à quoi? »
Les esprits s’échauffent sur le parvis. Un commerçant s’approche des représentants municipaux et laisse exploser sa colère : « Mais quelle est la politique de la ville au juste ? Si c’est de nous faire crever, et bien, c’est réussi ! »
« C’est beau, mais ce n’est absolument pas fonctionnel »
La version initiale du projet de rénovation prévoyait 18 places de stationnement en épis, la création d’une aire de livraison dédiée aux commerces, une piste cyclable dans les deux sens de circulation au centre et une station de taxi. La station de taxi n’a pas été réalisée au profit de stationnements supplémentaires. Un espace vert a également été supprimé.
« 27 places étaient prévues explique Jean-Joseph Folacci. Nous allons finalement ajouter 12 places sur la rue Candia ainsi que 5 stationnements minute devant les commerces. Mais on ne pourra rien faire pour la suppression de la piste cyclable, car c’est une recommandation européenne. »
Des efforts insuffisants selon les manifestants qui déplorent une incohérence dans la modification de leur quartier : « ces travaux ont été faits en dépit du bon sens, se désespère un résident. La voie de circulation a tellement été rétrécie au niveau du carrefour qu’il est impossible pour un camion de tourner. »
Un cycliste nous faisait remarquer que la voie de vélo est impraticable, car elle s’interrompt constamment. « Ce n’est pas en supprimant des places de parking au pied des immeubles que l’on va inciter les gens à utiliser des vélos. Les dallages en pierre, si coûteux pour le contribuable, sont inutiles. C’est beau … mais ce n’est absolument pas fonctionnel. Quant à la place handicapée, elle est bien trop haute. Il faut un 4x4 pour s’y garer. »
En guise de solution, certains automobilistes migrent vers les 85 places du supermarché Leclerc. « Que voulez-vous que l’on fasse, se désole Thierry Verhelst, directeur du Leclerc impérial, on a un parking privé mais on ne peut pas appeler la fourrière à chaque fois. En attendant, notre clientèle qui ne trouve plus de places s’en va vers d’autres grandes surfaces. »
La fin des travaux est prévue pour le 15 février 2018. Coût total : 2 M 400 mille euros.
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