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Ajaccio: La danse s’invite au Palais Fesch pour la Nuit des musées !


le Samedi 18 Mai 2013 à 17:12

Pour la nouvelle édition de la Nuit des Musées, le public Ajaccien est invité à visiter gratuitement les lieux de culture de la ville. Ainsi, la chorégraphe Michèle Ettori présentera ce samedi soir sa dernière création, « Des axes, des cercles et des roses » spécialement conçue pour le Palais Fesch. La Maison Bonaparte pour sa part offrira au public des expositions ainsi qu’une conférence sur « une promenade artistique et littéraire dans un quartier parisien cher aux Bonaparte : La Chaussée d’Antin ».



Programme varié pour le public Ajaccien qui a rendez-vous avec la Culture ce soir, pour la Nuit des Musées. (Doc : DR)
Programme varié pour le public Ajaccien qui a rendez-vous avec la Culture ce soir, pour la Nuit des Musées. (Doc : DR)
Pour la nouvelle édition de la Nuit des Musées, la chorégraphe Michèle Ettori présente sa dernière création spécialement conçue pour le Palais Fesch. Manifestation nationale soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Nuit des Musées permet au public de voir et de revoir les plus grandes collections, de dialoguer avec les chefs-d’œuvre et surtout de découvrir les musées autrement. Autant de perspectives offertes à tous les publics par cette nuit des possibles.

Danse, arts martiaux, chants et vidéo !
A Ajaccio, le Palais Fesch-Musée des Beaux Arts ouvre ses portes pour accueillir la performance « Des axes, des cercles et des roses… ». Cette création s’articule autour de mouvements dansés, d’arts martiaux, de calligraphie en direct, de chants, de musique instrumentale et de vidéo.
Inspirée par la culture d’Extrême-Orient, Michèle Ettori donne une empreinte toute particulière à ce spectacle porté avec force et énergie. Avec son comparse, le danseur Juan-Manuel Vicente, ils donnent corps au silence, traversent une ligne, ouvrent des formes et laissent apparaître quelque chose de neuf.
Le calligraphe et spécialiste des arts martiaux, Marc Vichet, explore les élans dansés et offre un écho aux corps en mouvement. Et le vidéaste Fabien Delisle, complice de longue date de la chorégraphe, transforme en images animées la dynamique des mouvements limpides.
Cette rencontre artistique est placée sous le signe de l’imaginaire de l’espace au cœur des œuvres baroques du Musée Fesch.

Des axes, des cercles et des roses
Nouvelle création chorégraphique de Michèle Ettori
Samedi 18 mai – à partir de 20h30 – Entrée libre (Musée et spectacle) dans la grande galerie du Palais Fesch.

A la Maison Bonaparte : expositions et conférence
Le musée national de la Maison Bonaparte est également ouvert gratuitement ce samedi de 19h à 23h. (Fin des admissions à 22h30).

En plus des collections permanentes seront proposées :
Une visite de l’exposition : les  Maisons des Bonaparte, architecture, histoire sociale et histoire du goût, par Jean-Marc Olivesi, Conservateur, commissaire de l’exposition, à 20h et 21h.
Les Bonaparte ont particulièrement recherché des maisons qui réunissaient  un goût néoclassique affirmé, mais aussi une grande invention dans la distribution et le décor. Ces demeures, en outre, étaient très agréables à vivre par la place qu ‘elles laissaient aux jardins ou  aux bains par exemple. En cela, leur goût s’accorde avec les partis retenus par l’extraordinaire architecte « révolutionnaire » Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806) et ses contemporains : Alexandre-Théodore Brongniart (1739-1813) ou  François-Joseph Bélanger (1744-1818).

Une promenade artistique et littéraire dans un quartier parisien cher aux Bonaparte : quartier à la fois galant, aristocratique et politique : La Chaussée d’Antin,  par Saveria Maroselli, (documentaliste à la Ville d’Ajaccio) à 20h30 et 21h30.
C’est dans ce quartier à la mode que la Guimard et la Dervieux, danseuses et courtisanes, Julie Carreau (épouse de Talma) et Melle Lange, comédiennes, Madame Thélusson, épouse d’un banquier de Genève,  mais aussi  Caroline Bonaparte, Hortense  et Joséphine de Beauharnais ont choisi de vivre dans des demeures d’un luxe et d’un raffinement inouïs, demeures que  Jean-Marie Pérouse de Montclos à qualifiées « d’enfants naturels de l’affairisme et de la galanterie ».
 
Dans  le cadre de l’exposition :
Les Maisons des Bonaparte.
Paris, 1795-1804
Architecture, histoire sociale et histoire du goût
5 avril-7 juillet 2013

Yannis-Christophe GARCIA