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ACA : Et si on concrétisait?


le Mercredi 1 Mai 2013 à 15:33

Après un match rocambolesque, une fois n'est pas coutume, les Oursons savent qu'ils ne sont plus qu'à quelques foulées de la ligne d'arrivée. Un dernier coup de rein à donner avant de pouvoir reposer les esprits de tout le monde, et l'ACA pourrait peut-être, au final, terminer sereinement cette fin de saison, avec entre autres, la réception de Nice lors de la dernière journée. Si la victoire face aux Héraultais s'est acquise au mental plus qu'au talent, les Ajacciens doivent continuer à améliorer leur jeu offensif, afin de ne plus se retrouver dans des situations aussi délicates. Cela passe par une confirmation ce Samedi, à Reims, au stade Auguste-Delaune.



Entré à l'heure de jeu, Andy Delort a été l'artisan de la victoire Acéiste face au MHSC, avec un but et une passe décisive (Ritrattu : © MAXPPP)
Entré à l'heure de jeu, Andy Delort a été l'artisan de la victoire Acéiste face au MHSC, avec un but et une passe décisive (Ritrattu : © MAXPPP)
C'est le soulagement général qui prévalait, dans les couloirs de François-Coty. Après un match à couteaux tirés, et surtout une fin de partie des plus stressantes, tout le monde poussa un "ouf" de soulagement, lorsque M. Lesage siffle les trois coups finaux qui laissaient les gradins exprimer enfin leur allégresse. Si les trois points ont été chèrement gagnés par les coéquipiers du Capitaine Cavalli, c'est bien sûr grâce à un état d'esprit sans faille, qui semble profiter de plus en plus à cette équipe, au fur et à mesure que la fin approche.
"Cette victoire fait énormément de bien. Je pense que mentalement, ça redresse les joueurs, déclarait A. Emon, tout juste sorti du vestiaire Ajaccien, après le match. Cela les responsabilise totalement. J'ai eu peur, car on a avait fait une première mi-temps de qualité, et on rentre encore dans une deuxième mi-temps où on n'est pas très bien. La bascule s'est peut-être faite sur le but, mais surtout dans l'envie des joueurs de remporter ce match". (voir site officiel, réactions d'après-match).
Pas le temps de gamberger pourtant. Au lendemain d'un succès acquis avec la rage de vaincre, retrouvée face à Montpellier, les Oursons comptent désormais trente-huit points au compteur, et une différence de but plutôt bonne pour un mal classé (-9). Avec quatre points d'avance sur Sochaux, premier relégable avec un goal-average bien moins avantageux (-18), l'ACA ne doit pas se reposer sur ses acquis, loin de là. On l'a vu encore à Lille Vendredi dernier, tout est encore jouable en ce qui concerne la 18e place.

L'efficacité, facteur x

Bien que bourré de talents dans tous les secteurs de jeu, le groupe Ajaccien peine encore pourtant à se montrer véritablement impitoyable avec l'adversaire. Peut-être le complexe inhérent à toute équipe qui joue sa survie en est-il la cause? Quoi qu'il en soit, les chiffres sont là ; depuis la première journée, l'ACA tire en moyenne 10,7 fois au but par match, pour un ratio de 4,2 tirs cadrés. Ce n'est certes pas la moitié, mais cela traduit bien une chose : l'ACA sait se montrer dangereux, mais n'a toujours pas appris à finir ses actions, et ce n'est pas le pauvre Adrian Mutu et ses 8 poteaux-barres qui diront le contraire. 
En cette fin de saison toujours incertaine, cette équation à une inconnue revêt une importance primordiale, car lorsque l'on ne marque pas, on est souvent punis (comme contre Montpellier, Nancy...), notamment lorsque l'on se trouve dans la position des Ajacciens. Les équipes de bas de classement ayant tendance à se découvrir de trop, en ce mois d'Avril où chacun tente d'arracher la décision, et cela nuit grandement au rendement, lorsque l'on gâche comme peut gâcher l'ACA.

J. Cavalli : "La plus belle première période de l'année"

"Je pense que ce n'est pas loin d'être la plus belle première période de l'année, il ne manquait que les buts [...]", affirmait Johan Cavalli, après le match de Samedi.
Une phrase qui réume tout, et qui force à réfléchir. Qu'est-ce que l'ACA peut faire de plus dans ce genre de situation de malchance, ou de maladresse? Si l'inspiration de Delort et le placement parfait d'Oliech ont fait que la balance a finalement penché en faveur des Acéistes, le constat reste inquiétant. Sur ce match, l'ACA frappe qunze fois au but, et ne cadre que six fois en tout. Certes, dans les cages, il y avait un gardien, mais il serait vraisemblablement de bon aloi que de travailler cet aspect du jeu durant cette semaine, à l'entrainement. Une vcitoire à Reims, et le salut de l'ACA sont à la clé, pour ce qui sera l'avant-dernier déplacement de la saison. 

ACA : Et si on concrétisait?
Plus truqueur qu'un bookmaker...
Aussitôt lancée, voilà la polémique, très largement alimentée par les médias continentaux, aussitôt éteinte. Après des suspicions de paris truqués, qui avait officiellement conduite la Française des Jeux à supprimer le match ACA - Montpellier de sa liste de paris, c'est désormais un revirement auquel on assiste. En effet, la FDJ a annoncé, ce Mardi, avoir commis "une erreur de calcul" concernant la côte attribuée à l'ACA pour ce match. 
En effet, les bookmakers ont avoué avoir "commis une erreur de calcul", et attribué ainsi à l'ACA une côte trop importante, ce qui a, bien normalement, multiplié les paris des joueurs, sur la victoire Ajaccienne. Un communiqué qui permet de dégonfler d'un coup d'épingle la polémique grandissante qu'était en train de provoquer l'information - un peu anticipée - comme quoi l'ACA et Montpellier avaient truqué le match. On est désormais en droit, du coté du ministère de l'Intérieur, d'interrompre l'enquête, ouverte sans attendre, concernant d'éventuelles fraudes aux paris sur ce match. L'argument principal étant ainsi balayé, nos chers ministres peuvent désormais revenir à l'essentiel, et aux dossiers les plus urgents, qui ne laissent courir, pour leur part, aucun doute. N'est-ce pas Monsieur Valls?