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" A saluta un'ha prezzu" : La section STC de Castelluccio en grève


La rédaction le Jeudi 9 Octobre 2025 à 15:17

Une cinquantaine d’agents de l’hôpital de Castelluccio ont pris part ce jeudi matin à un rassemblement devant la direction, dans le cadre d’un mouvement de grève lancé par le STC. Le syndicat dénonce plusieurs désaccords avec la direction générale.



(Photo : Paule Santoni)
(Photo : Paule Santoni)
« A saluta un'ha prezzu ». C'est le mot d'ordre sous lequel la section STC de l'hôpital de Castelluccio avait lancé un appel à la grève ce jeudi matin. Durant une grande partie de la journée, une cinquantaine d'agents se sont rassemblés devant la direction de l'établissement afin de dénoncer « plusieurs points de désaccord avec le directeur général ». 
 
Parmi les sujets de revendication, la non application de la sur majoration des heures supplémentaires prévue par le décret du 3 juin 2025. « Le directeur général exclut toute rétroactivité de janvier à septembre pour la sur majoration des heures supplémentaires, pour tous les grades sauf les infirmiers. Cela laisse 389 agents sur le carreau », souligne Pierre-Louis Parigi, membre du bureau de la section STC de Castelluccio.
 
Le syndicat réclame par ailleurs le remplacement des postes vacants sur l’ensemble des services de soins. « Nous demandons le recrutement des 50 postes vacants. La direction générale n’est pas du tout en phase et n’en propose que six. Ce n’est pas acceptable », déplore-t-il.
 
Autre point de mécontentement, l’absence de calendrier prévisionnel concernant les travaux à venir. « Nous avons reçu un document vide de sens, sans aucune projection ni pour 2025, ni pour 2026 », déplore le représentant syndical, qui pointe également le fait que les lignes directrices de gestion « n’ont pas été écrites depuis 2023, alors qu’elles constituent le fil rouge de l’hôpital », fustige Pierre-Louis Parigi.
 
Le STC regrette enfin l’ « absence de projet d’établissement formalisé », ainsi que celle d’ « une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ».
Face à ce qu’il considère comme un « manque de considération » du directeur général, le syndicat demande désormais « qu’un représentant de l’ARS entame le dialogue » avec lui.