Le vieux géant aux pieds d’argile s’est relevé tel le phénix avec un peuple enthousiaste qui retrouvait son monument sportif et surtout le bonheur qu’on pouvait observer tout au long des routes de la Corse profonde. Du littoral à la montagne, le peuple insulaire retrouvait son enfant chéri ; un Tour de Corse comme on les aime, abordable pour le plus grand nombre et convivial surtout pour les plus affûtés qui ont pu le suivre partout où ils le voulaient.
Et c’est mieux ainsi pour tout le monde dans un championnat qui, il faut bien en convenir, ne passionne plus comme aux plus beaux jours. Fallait-il revenir en Corse a près la migration vers l’Alsace ? Fallait-il revoir la copie d’une manche française qui ne faisait que très peu la « une » des grands médias spécialisés et autres magazines ?
Chi lo sa ! Toujours est-il que le Che Guevara Energy Drink Tour de Corse, puisqu’il faut l’appeler par son nom, redonne de l’énergie et l’oxygène et surtout le moral aux passionnés, avec les retombées que l’on sait et que l’on doit à nos politiques qui ont très vite compris que la manche française du championnat du monde n’avait qu’une place, une seule : la Corse !
Des spéciales, des marathons et des classiques
L’avantage de David Serieys et de son équipe est d’avoir planché des semaines et des mois sur le tracé, le découpage qui rend son authenticité au Tour de Corse et les nouveautés apportées en termes de compétition pure. Le tracé à changé, il est abordable par tous et surtout différent tout en conservant ce mythe de nos routes ou, dit-on, les chemins de la victoire passent toujours par les routes de l’enfer.
Cette année, la copie a été revue et corrigée pour y apporter plus de bagarre, plus de peps sur un tracé il est vrai idéal qui se prête bien à ce genre d’exercice pour passionner les foules. Pour preuve, les changements apportés par les organisateurs qui ont travaillé sans relâche pour améliorer le tracé et son fameux « menu » qui bouleverse toutes les données avec un découpage digne des grandes épreuves routières qui ont fait le succès de notre épreuve.
Et c’est mieux ainsi pour tout le monde dans un championnat qui, il faut bien en convenir, ne passionne plus comme aux plus beaux jours. Fallait-il revenir en Corse a près la migration vers l’Alsace ? Fallait-il revoir la copie d’une manche française qui ne faisait que très peu la « une » des grands médias spécialisés et autres magazines ?
Chi lo sa ! Toujours est-il que le Che Guevara Energy Drink Tour de Corse, puisqu’il faut l’appeler par son nom, redonne de l’énergie et l’oxygène et surtout le moral aux passionnés, avec les retombées que l’on sait et que l’on doit à nos politiques qui ont très vite compris que la manche française du championnat du monde n’avait qu’une place, une seule : la Corse !
Des spéciales, des marathons et des classiques
L’avantage de David Serieys et de son équipe est d’avoir planché des semaines et des mois sur le tracé, le découpage qui rend son authenticité au Tour de Corse et les nouveautés apportées en termes de compétition pure. Le tracé à changé, il est abordable par tous et surtout différent tout en conservant ce mythe de nos routes ou, dit-on, les chemins de la victoire passent toujours par les routes de l’enfer.
Cette année, la copie a été revue et corrigée pour y apporter plus de bagarre, plus de peps sur un tracé il est vrai idéal qui se prête bien à ce genre d’exercice pour passionner les foules. Pour preuve, les changements apportés par les organisateurs qui ont travaillé sans relâche pour améliorer le tracé et son fameux « menu » qui bouleverse toutes les données avec un découpage digne des grandes épreuves routières qui ont fait le succès de notre épreuve.
70% de nouveautés
Question à David Seyries sur le nouveau découpage du tour :
L’endurance frappe de nouveau à la porte du rallye, c’est pour cela que vous avez remanié l’épreuve à hauteur de 70% ?
« Nous avons voulu apporter un peu de changements pour les professionnels du rallyes mais aussi pour les amateurs, apporter un peu plus de piquant avec 161 km nouveaux sur des portions de rêve en matière d’attaque et d’endurance. Le Tour de Corse devient effectivement un rallye où l’endurance sera le maître mot et qui, nous l’espérons, séduira le plus grand nombre. L’équipe de terrain a créé 4 spéciales inédites qui, j’en suis convaincu, seront appréciées par les équipages. Cette année, nous avons voulu offrir un Tour de Corse au sens propre du terme, rayonnant sur l’ensemble de l’île et sur les deux départements avec étapes dans les grandes villes de la région. Et puis nous avons surtout pensé aux amateurs afin qu’ils profitent des mêmes ingrédients. »
Voilà pour ceux qui se décarcassent pour notre Tour, ceux par qui le changement apporte l’enthousiasme et le bonheur d’aller sur la route voir les meilleurs éléments du championnat du monde en découdre sur un terrain où la victoire n’a pas le même goût qu’ailleurs.
L’endurance frappe de nouveau à la porte du rallye, c’est pour cela que vous avez remanié l’épreuve à hauteur de 70% ?
« Nous avons voulu apporter un peu de changements pour les professionnels du rallyes mais aussi pour les amateurs, apporter un peu plus de piquant avec 161 km nouveaux sur des portions de rêve en matière d’attaque et d’endurance. Le Tour de Corse devient effectivement un rallye où l’endurance sera le maître mot et qui, nous l’espérons, séduira le plus grand nombre. L’équipe de terrain a créé 4 spéciales inédites qui, j’en suis convaincu, seront appréciées par les équipages. Cette année, nous avons voulu offrir un Tour de Corse au sens propre du terme, rayonnant sur l’ensemble de l’île et sur les deux départements avec étapes dans les grandes villes de la région. Et puis nous avons surtout pensé aux amateurs afin qu’ils profitent des mêmes ingrédients. »
Voilà pour ceux qui se décarcassent pour notre Tour, ceux par qui le changement apporte l’enthousiasme et le bonheur d’aller sur la route voir les meilleurs éléments du championnat du monde en découdre sur un terrain où la victoire n’a pas le même goût qu’ailleurs.
Sébastien Ogier, le 4e sacre après le shakedown ?
L’an dernier, déjà titré, Sébastien Ogier avait connu des pépins et terminé loin du podium. Cette année, il dispose d’une occasion de s’assurer son 4e titre et rejoindre à ce fabuleux palmarès, Juha Kankkunen et Tommi Makinen, sacrés quatre fois champions du monde des rallyes.
La partie s’annonce serrée dans la mesure où le pilote VW doit l’emporter certes, mais il faudra compter avec les autres, à savoir Andreas MIkkelsen, Hayden Paddon voire Thierry Neuville déjà vainqueur en Corse. Sébastien Ogier s’est imposé il y a quelques semaines en Allemagne pour son retour à l’asphalte et a profité de l’annulation du rallye de Chine pour rechercher ses accus et se préparer à affronter la Corse qui ne lui a jamais souri.
Son coéquipier, Julien Ingrassia semble confiant : « Nous avons une bonne auto, une super équipe et nous venons avec le secret espoir de faire coup double, à conditions que les choses aillent vite et bien. L’an dernier c’était le déluge et les ennuis mécaniques, cette année le moral est bon et nous espérons faire de notre mieux pour remporter ce satané Tour de Corse qui manque à notre palmarès. »
Jeudi matin, Sébastien Ogier a remarquablement débuté l’épreuve en signant le meilleur chrono du shakedown . Sur le parcours de 5,40km situé à 10 km au sud de Bastia, l’épreuve de Sorbo-Ocagnano, le Français a réalisé son meilleur passage en 3'51"7, devant son coéquipier Jari-Matti Latvala (3'52"5) et Kris Meeke (Citroën, 3'53"2. Le pilote VW a mis la gomme dans les premiers kilomètres très rapides puis a maitrisé dans le serré entre les maisons.
La partie s’annonce serrée dans la mesure où le pilote VW doit l’emporter certes, mais il faudra compter avec les autres, à savoir Andreas MIkkelsen, Hayden Paddon voire Thierry Neuville déjà vainqueur en Corse. Sébastien Ogier s’est imposé il y a quelques semaines en Allemagne pour son retour à l’asphalte et a profité de l’annulation du rallye de Chine pour rechercher ses accus et se préparer à affronter la Corse qui ne lui a jamais souri.
Son coéquipier, Julien Ingrassia semble confiant : « Nous avons une bonne auto, une super équipe et nous venons avec le secret espoir de faire coup double, à conditions que les choses aillent vite et bien. L’an dernier c’était le déluge et les ennuis mécaniques, cette année le moral est bon et nous espérons faire de notre mieux pour remporter ce satané Tour de Corse qui manque à notre palmarès. »
Jeudi matin, Sébastien Ogier a remarquablement débuté l’épreuve en signant le meilleur chrono du shakedown . Sur le parcours de 5,40km situé à 10 km au sud de Bastia, l’épreuve de Sorbo-Ocagnano, le Français a réalisé son meilleur passage en 3'51"7, devant son coéquipier Jari-Matti Latvala (3'52"5) et Kris Meeke (Citroën, 3'53"2. Le pilote VW a mis la gomme dans les premiers kilomètres très rapides puis a maitrisé dans le serré entre les maisons.
Classement Shakedown
Classement Shakedown
1er passage | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | |||
1 | Ogier | Volkswagen Polo R WRC | 3:52.6 | 3:52.6 | 3:51.7 | |||
2 | Latvala | Volkswagen Polo R WRC | 3:55.1 | 3:56.2 | 3:54.9 | 3:55.7 | 3:52.5 | |
3 | Meeke | Citroën DS3 WRC | 3:54.4 | 3:53.1 | 3:53.2 | |||
4 | Neuville | Hyundai i20 WRC ’16 | 3:56.3 | 3:54.7 | 3:53.4 | 3:55.6 | ||
5 | Sordo | Hyundai i20 WRC ’16 | 3:55.6 | 3:56.1 | 3:54.4 | 3:55.7 | ||
6 | Breen | Citroën DS3 WRC | 3:56.4 | 3:54.4 | 3.54.4 | 3:58.7 | ||
7 | Paddon | Hyundai i20 WRC ’16 | 3:57.8 | 3:55.4 | 3:55.0 | |||
8 | Mikkelsen | Volkswagen Polo R WRC | 3:55.5 | 3:56.7 | 3:56.0 | |||
9 | Tanak | Ford Fiesta RS WRC | 3:57.7 | 3:56.0 | 3:57.3 | |||
10 | Camilli | Ford Fiesta RS WRC | 4:03.9 | 3:59.8 | 3:57.0 | 3:58.8 | 3:58.4 | 4:02.5 |
11 | Ostberg | Ford Fiesta RS WRC | 3:58.8 | 3:59.3 | 3:58.1 | 4:00.2 | 3:58,2 | |
12 | Kopecky | Skoda Fabia R5 | 4:03.1 | 4:03.8 | ||||
13 | Evans | Ford Fiesta R5 | 4:07.5 | 4:05.7 | 4:04.6 | |||
14 | Maurin | Skoda Fabia R5 | 4:10.1 | 4:08.9 | 4:04.6 | |||
15 | Suarez | Peugeot 208 R5 | 4:29.7 | 4:06.7 | ||||
16 | Michel | Skoda Fabia R5 | 4:13.2 | 4:08.6 | ||||
17 | Bertelli | Ford Fiesta RS WRC | 4:15.0 | 4:09.2 | 4:10.1 | |||
18 | Gilbert | Citroën DS3 R5 | 4:13.8 | 4:12.5 | ||||
19 | Loubet | Citroën DS3 R5 | 4:19.8 | 9:21.4 | 4:12.9 | |||
20 | Bonato | Citroën DS3 R5 | 4:16.1 | 4:17.2 | ||||
21 | Berfa | Peugeot 208 R2 | 4:24.7 | 4:21.9 | 4:17.6 | |||
22 | Tempestini | Citroën DS3 R3 Max | 4:28.6 | 4:21.3 | 4:17.7 | 4:19.7 | ||
23 | Pellier | Citroën DS3 R3 Max | 4:23.8 | 4:19.5 |
Les étapes
Etape 1, Vendredi 30 septembre
ES1 (9h28) : Acqua Doria - Albitreccia 1 (49,72 km)
ES2 (11h31) : Plage du Liamone - Sarrola-Carcopino 1 (29,12 km)
ES3 (14h26) : Acqua Doria - Albitreccia 2 (49,72 km)
ES4 (16h29) : Plage du Liamone - Sarrola-Carcopino 2 (29,12 km)
Etape 2, Samedi 1er octobre
ES5 (9h22) : Orezza - La Porta - Valle di Rostino 1 (53,72 km)
ES6 (11h03) : Novella - Pietralba 1 (30,80 km)
ES7 (15h20) : Orezza - La Porta - Valle di Rostino 2 (53,72 km)
ES8 (17h01) : Novella - Pietralba 2 (30,80 km)
Etape 3, Dimanche 2 octobre
ES9 (8h58) : Antisanti - Poggio di Nazza (53,78 km)
ES10 (12h08) : Porto-Vecchio - Palombaggia (10,42 km) Power Stage
J.F. V.
ES1 (9h28) : Acqua Doria - Albitreccia 1 (49,72 km)
ES2 (11h31) : Plage du Liamone - Sarrola-Carcopino 1 (29,12 km)
ES3 (14h26) : Acqua Doria - Albitreccia 2 (49,72 km)
ES4 (16h29) : Plage du Liamone - Sarrola-Carcopino 2 (29,12 km)
Etape 2, Samedi 1er octobre
ES5 (9h22) : Orezza - La Porta - Valle di Rostino 1 (53,72 km)
ES6 (11h03) : Novella - Pietralba 1 (30,80 km)
ES7 (15h20) : Orezza - La Porta - Valle di Rostino 2 (53,72 km)
ES8 (17h01) : Novella - Pietralba 2 (30,80 km)
Etape 3, Dimanche 2 octobre
ES9 (8h58) : Antisanti - Poggio di Nazza (53,78 km)
ES10 (12h08) : Porto-Vecchio - Palombaggia (10,42 km) Power Stage
J.F. V.