Stéphane Sarrazin et Jacques-Julien Renucci
Dans Acqua Doria-Bellevalle, les 28 kilomètres ont été avalés à la vitesse grand V par Sarrazin qui a véritablement mis le pied pour empocher trois secondes supplémentaires sur Bouffier, signant son quatrième scratch avec ce commentaire : « Je crois que nous avons fait le bon choix de pneumatiques, sans doute la raison pour laquelle je ré »alise ce premier scratch du jour ; voilà qui est réconfortant et nous pousse à y croire. » Suivent Maurin, et Camilli. A signaler des crevaisons pour Breen et Kajetanowicz, laissant filer tous les deux l’espoir d’un titre de vice-champion d’Europe.
Et 7 secondes de mieux, 7 !
Intenable Sarrazin qui s’est littéralement déchaîné dans l’ES 8 entre Bastelica et Tavera, par la très célèbre classique de Scallela où les plus grands noms du sport automobile ont inscrit leur nom au tableau d’honneur. Stéphane Sarrazin y a apposé sa griffe et a signé le deuxième scratch de la matinée avec un super temps, laissant Bouffier à plus de 7 secondes, suivi de Maurin. Spéciale qui portait l’avance de Sarrazin à plus de 12 secondes devant Bouffier qui, on s’en doutait, ne renonçait pas pour autant mais bien au contraire s’accrochait avec force. Il se plaignait d’une route parfois glissante et semblait peu confiant après les réglages de son auto. Suivent Abbring, Breen et Camilli.
Alors que Stéphane Sarrazin se payait un troisième scratch Sarrola-Liamone (26 km) avec une petite seconde d’avance sur Bouffier, quelques bouleversements sont intervenus en ERC Production Car. En effet, Keith Cronin menait bon train juste avant l’épreuve 9 lorsqu’il fut subitement contraint à l’abandon au volant de la Subaru WRX. Autre retrait de la course, celui de Martin Hydec qui était victime d’un accident avec sa Mitsubishi Lancer. Dommage pour cet excellent jeune pilote qui luttrait pour le titre avec Vitaliy Pushkar qui hérite naturellement du titre européen en Production Car Cup.
Ainsi, au terme de cette « secouante » Scallela, Sarrazin disposait d’une avance de 13 secondes sur Bouffier, suivi de Kevin Abbring, ce dernier devançant Camilli, excellent jusque là de 29 secondes. Suivaient Maurin, Dumas et Leandri, toujours aussi percutant et Pierre-Antoine Guglielmi, brillant leader en deux roues motrices.
Seule une grossière erreur pouvait empêcher Sarrazin de remporter son premier Tour de Corse et entrer dans la légende de l’épreuve mythique. Mais il restait alors deux épreuves à parcourir…
Sortie de route pour Bouffier et Maurin…
L’attaque n’est pas toujours récompensée. Bryan Bouffier en sait quelque chose lui qui est allé « au trou » en pleine accélération. En effet, il expliquait à l’arrivée de la spéciale : « Je suis sorti de la route et touché le fossé alors même que l’auto marchait à merveille. J’ai peut être trop attaqué sans doute. »
A l’arrivée, 24 secondes de retard et probablement ses espoirs compromis ! Cela n’a pas empêché Stéphane Sarrazin de signer son 7e scratch devant Breen, à plus de six secondes, Abbring, Bouffier et Eric Camilli qui réalisait là une excellente opération alors que Maurin, jusque là brillantissime, était contraint à l’abandon à la suite d’une sortie de route : « Je suis sorti un peu large dans un virage rapide. Dommage car l’auto marchait à merveille. »
Cela permettait à Dumas de grignoter une place (5e) et à Bruno Malgalhes de passer à la sixième.
Et 7 secondes de mieux, 7 !
Intenable Sarrazin qui s’est littéralement déchaîné dans l’ES 8 entre Bastelica et Tavera, par la très célèbre classique de Scallela où les plus grands noms du sport automobile ont inscrit leur nom au tableau d’honneur. Stéphane Sarrazin y a apposé sa griffe et a signé le deuxième scratch de la matinée avec un super temps, laissant Bouffier à plus de 7 secondes, suivi de Maurin. Spéciale qui portait l’avance de Sarrazin à plus de 12 secondes devant Bouffier qui, on s’en doutait, ne renonçait pas pour autant mais bien au contraire s’accrochait avec force. Il se plaignait d’une route parfois glissante et semblait peu confiant après les réglages de son auto. Suivent Abbring, Breen et Camilli.
Alors que Stéphane Sarrazin se payait un troisième scratch Sarrola-Liamone (26 km) avec une petite seconde d’avance sur Bouffier, quelques bouleversements sont intervenus en ERC Production Car. En effet, Keith Cronin menait bon train juste avant l’épreuve 9 lorsqu’il fut subitement contraint à l’abandon au volant de la Subaru WRX. Autre retrait de la course, celui de Martin Hydec qui était victime d’un accident avec sa Mitsubishi Lancer. Dommage pour cet excellent jeune pilote qui luttrait pour le titre avec Vitaliy Pushkar qui hérite naturellement du titre européen en Production Car Cup.
Ainsi, au terme de cette « secouante » Scallela, Sarrazin disposait d’une avance de 13 secondes sur Bouffier, suivi de Kevin Abbring, ce dernier devançant Camilli, excellent jusque là de 29 secondes. Suivaient Maurin, Dumas et Leandri, toujours aussi percutant et Pierre-Antoine Guglielmi, brillant leader en deux roues motrices.
Seule une grossière erreur pouvait empêcher Sarrazin de remporter son premier Tour de Corse et entrer dans la légende de l’épreuve mythique. Mais il restait alors deux épreuves à parcourir…
Sortie de route pour Bouffier et Maurin…
L’attaque n’est pas toujours récompensée. Bryan Bouffier en sait quelque chose lui qui est allé « au trou » en pleine accélération. En effet, il expliquait à l’arrivée de la spéciale : « Je suis sorti de la route et touché le fossé alors même que l’auto marchait à merveille. J’ai peut être trop attaqué sans doute. »
A l’arrivée, 24 secondes de retard et probablement ses espoirs compromis ! Cela n’a pas empêché Stéphane Sarrazin de signer son 7e scratch devant Breen, à plus de six secondes, Abbring, Bouffier et Eric Camilli qui réalisait là une excellente opération alors que Maurin, jusque là brillantissime, était contraint à l’abandon à la suite d’une sortie de route : « Je suis sorti un peu large dans un virage rapide. Dommage car l’auto marchait à merveille. »
Cela permettait à Dumas de grignoter une place (5e) et à Bruno Malgalhes de passer à la sixième.
Bouffier pour l’honneur, Sarrazin pour la gloire !
Pour bien montrer qu’il était plus que jamais dans le coup, Bryan Bouffier remportait l’ultime spéciale et assurait de ce fait sa seconde place sur le podium. La troisième lace revenait au valeureux Kevin Abbring qui complétait ce podium pour le compte de la Peugeot Rally Académie.
Stéphane Sarrazin et Jacqsues-Julien Renucci, brillants vainqueurs de cette 57e édition étaient aux anges à l’arrivée sur le port d’Ajaccio. Un équipage qui n’est pas à son premier exploit, loin s’en faut. S. Sarrazin déclarait sur le podium : « C’est incroyable, comme un rêve. J’ai participé à deux rallyes cette année, ceux que je préfère. D’avoir remporté ces deux victoires est incroyable au sortir d’une fabuleuse bataille. La voiture était parfaite, nous avons fait du bon boulot avec Jacques-Julien. Gagner en Corse est un rêve… »
Les Corses à l’honneur
A commencer par Eric Camilli, cet enfant de Casaglione a sorti le grand jeu deux jours durant et s’est surtout montré à la hauteur des plus grands du peloton. Il tyermine 4e , au pied du podium. Conduite rapide et efficace, coup de volant sûr, il est allé au combat avec une forte détermination. Voilà qui fait plaisir à voir.
Avec lui, signalons la très belle performance du jeune Jean-Mathieu Leandri associé à Fabrice Gordon, autre pointure de la navigation. L’équipage Ajaccien s’est classé à une très honorable 7e place scratch qui confirme tut le bien que l’on pense de ce jeune homme qui n’est autre que le fils de François Leandri et le neveu du regretté Mathieu, deux de nos meilleurs volants des années quatre vingt dix.
Autre performance, celle de Pierre-Antoine Guglielmi et Jean-Noël Vesperini, qui remportent haut la main la victoire en deux roues motrices. Un course parfaite, des temps plus qu’honorables, un comportement de champions à ce niveau. Avec eux, rappelons le bon comportement de Capanaccia (11e), Thierry Mattei (19e), Paccini (20e), Sauli (23e), Cucchi (26e), Maestracci (29e), Filippi (30e), Tafani (31e), Mariani (32e), Casalonga (33e), Onzon (34e), Branca (35e) et Kemp (36e). UN beau tir groupé de nos représentants.
Bessenyey, champion d’Europe en 2 roues motrices
C’est la deuxième fois que ce pilote de talent décroche le titre dans cette catégorie très prisée. Le Hongtois a entamé l’épreuve avec une belle avance sur Stéphane Lefebvre qui termine 5e. La victoire est revenue à Guglielmi qui a signé la quasi-totalité des scratches au volant de sa Clio. La troisième marche du podium est revenue à Olivier Capanaccia.
Vitaliy Pushkar chamopion ERC Production Car Cup
Heureux Vitaliy Pushkar, nouveau champion d’Europe Poduction Car Cup. Titre acquis de haute lutte avec Martin Hudec, lequel est allé à la faute : « Je l’attendais ce titre et mes efforts ont été récompensés. La voiture a été parfaite, l’équipe a effectué un travail grandiose… »
Lefebvre Champion d’Europe Junior
Si Andrea Crugnola a remporté sa deuxième victoire sur une épreuve ERC, le titre revient à Stéphane Lefebvre qui terme second : « C’était mon objectif, c’est à présent chose faite et cela fait du bien au moral. »
Classement général final
J. F.
Pour bien montrer qu’il était plus que jamais dans le coup, Bryan Bouffier remportait l’ultime spéciale et assurait de ce fait sa seconde place sur le podium. La troisième lace revenait au valeureux Kevin Abbring qui complétait ce podium pour le compte de la Peugeot Rally Académie.
Stéphane Sarrazin et Jacqsues-Julien Renucci, brillants vainqueurs de cette 57e édition étaient aux anges à l’arrivée sur le port d’Ajaccio. Un équipage qui n’est pas à son premier exploit, loin s’en faut. S. Sarrazin déclarait sur le podium : « C’est incroyable, comme un rêve. J’ai participé à deux rallyes cette année, ceux que je préfère. D’avoir remporté ces deux victoires est incroyable au sortir d’une fabuleuse bataille. La voiture était parfaite, nous avons fait du bon boulot avec Jacques-Julien. Gagner en Corse est un rêve… »
Les Corses à l’honneur
A commencer par Eric Camilli, cet enfant de Casaglione a sorti le grand jeu deux jours durant et s’est surtout montré à la hauteur des plus grands du peloton. Il tyermine 4e , au pied du podium. Conduite rapide et efficace, coup de volant sûr, il est allé au combat avec une forte détermination. Voilà qui fait plaisir à voir.
Avec lui, signalons la très belle performance du jeune Jean-Mathieu Leandri associé à Fabrice Gordon, autre pointure de la navigation. L’équipage Ajaccien s’est classé à une très honorable 7e place scratch qui confirme tut le bien que l’on pense de ce jeune homme qui n’est autre que le fils de François Leandri et le neveu du regretté Mathieu, deux de nos meilleurs volants des années quatre vingt dix.
Autre performance, celle de Pierre-Antoine Guglielmi et Jean-Noël Vesperini, qui remportent haut la main la victoire en deux roues motrices. Un course parfaite, des temps plus qu’honorables, un comportement de champions à ce niveau. Avec eux, rappelons le bon comportement de Capanaccia (11e), Thierry Mattei (19e), Paccini (20e), Sauli (23e), Cucchi (26e), Maestracci (29e), Filippi (30e), Tafani (31e), Mariani (32e), Casalonga (33e), Onzon (34e), Branca (35e) et Kemp (36e). UN beau tir groupé de nos représentants.
Bessenyey, champion d’Europe en 2 roues motrices
C’est la deuxième fois que ce pilote de talent décroche le titre dans cette catégorie très prisée. Le Hongtois a entamé l’épreuve avec une belle avance sur Stéphane Lefebvre qui termine 5e. La victoire est revenue à Guglielmi qui a signé la quasi-totalité des scratches au volant de sa Clio. La troisième marche du podium est revenue à Olivier Capanaccia.
Vitaliy Pushkar chamopion ERC Production Car Cup
Heureux Vitaliy Pushkar, nouveau champion d’Europe Poduction Car Cup. Titre acquis de haute lutte avec Martin Hudec, lequel est allé à la faute : « Je l’attendais ce titre et mes efforts ont été récompensés. La voiture a été parfaite, l’équipe a effectué un travail grandiose… »
Lefebvre Champion d’Europe Junior
Si Andrea Crugnola a remporté sa deuxième victoire sur une épreuve ERC, le titre revient à Stéphane Lefebvre qui terme second : « C’était mon objectif, c’est à présent chose faite et cela fait du bien au moral. »
Classement général final
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J. F.
Lappi, champion d'Europe des rallyes