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Ballà boum à Patrimonio : ça va danser à la fin de l’été !


Laurent Hérin le Mardi 20 Août 2019 à 11:04

Les 23 et 24 août prochains, Ballà Boum est de retour à Patrimonio pour sa 4e édition. Et pour le plaisir d’un public de plus en plus nombreux qui ne veut pas manquer ces « dui ghjorni di balli è d'amore. »



Balla Boum, deux jours de danse et d'amour © R. Poletti
Balla Boum, deux jours de danse et d'amour © R. Poletti
Pas de doutes, Ballà Boum a pris son temps mais en quatre ans seulement ce Festival est devenu le rendez-vous incontournable de la fin de l’été en Corse. Le « dernier bal » avant la rentrée, celui qu’on ne doit pas rater.
Quand on en discute avec François Dagregorio et Anaïs Monnet, les deux créateurs-organisateurs de Balla boum, ils nous confirment qu’ « [ils ont] longtemps hésité. Pas facile d’organiser une telle manifestation. Ça demande beaucoup d’énergie, de travail et d’investissement. » Alors pourquoi ce doute ?
« La 3e édition a été une réussite, au-delà de nos attentes, poursuit François. On a eu des supers retours, on s’est dit qu’on pouvait terminer comme ça, en beauté puisle virus nous a repris enchaine Anaïs, et voilà la 4e édition qui approche à grand pas. » Un an de travail pour ces deux passionnés qui proposent donc cette année encore deux jours de fête, de danse dans ce magnifique théâtre de verdure de Patrimonio. Autour d’eux, « une dizaine de personnes, membres de l’association pour la plupart et une quarantaine de bénévoles sur les 3 ou 4 jours de la manifestation » précise Anaïs. Côté public, déjà des habitués « qu’on retrouve chaque année. Des amis de Bastia, de Saint Florent mais ils sont nombreux à venir de plus loin en Corse. On a aussi des étrangers comme des allemands ou des australiens. Ils sont venus par hasard une première fois et ont chopé le virus [rire]. Cette année, on sait qu’ils ont réservé un hôtel pour ne pas manquer la nouvelle édition » nous explique François.

Comme beaucoup, ils viennent d’abord pour la musique. Cette année encore, l’équipe a réussi l’exploit de programmer des artistes en devenir. On se souvient d’avoir vu à Ballà Boum Flavien Berger et Red Axes en 2016 ou encore la jeune Perel, révélation berlinoise, l’an dernier. Pour des raisons financières évidentes – le Festival qui tient à rester indépendant est principalement aidé par la région – « ce sont des artistes qu’on ne pourrait plus faire venir aujourd’hui. On fait un pari sur l’avenir, sur des artistes que qualité qui vont bientôt exploser. Cette année, notre tête d’affiche, c’est de n’avoir que des futures têtes d’affiches ! [rires] » C’est aussi un moyen de se distinguer des autres festivals de la région qui font de plus en plus appel à des artistes à « gros potentiel ». Une manière enfin de garder son identité, cet esprit « bal de village » qui a bercé leur adolescence à tous les deux. Un peu de nostalgie, juste avant la rentrée mais aussi un vrai coup de boost vu le line-up proposé. Le public va une fois de plus se laisser surprendre par une programmation de qualité toujours aussi variée :
  • Vendredi 23, on regardera avec attention le set de Jex Opolis, étonnant Dj new-yorkais originaire du Canada, suivi des allemands de Curses avec une électro aux fortes influences new-wave.
  • Samedi 24, Acid Child, étonnant duo ajaccien installé en Angleterre, sera à découvrir sur la scène du Théâtre de Verdure, suivis de Charlotte Adigéry qui « vient opposer la chaleur de ses influences antillaises à une électro froide capable de susciter la transe » selon nos confrères de Nova. Tout un programme !
A noter que les deux soirées commencent avec le traditionnel Dj set by Le Disko et on fait confiance aux habitués du Black Sheep à Bastia pour bien chauffer le public.

Ce mélange entres artistes locaux, nationaux et internationaux, François y tient : « c’est aussi ça l’esprit de Ballà Boum, la convivialité, la confiance et permettre des rencontres des connexions entre les artistes. »
Enfin, il ne faut pas oublier la partie « fooding » de ce festival. Balla Boum a décidé depuis le début de vous faire manger et boire local. Uniquement. Dans le respect du « slowfood ». Pour ça, on peut compter sur le très proche voisin, Pierre François Maestracci et sa célèbre bière Ribella. Mais le public pourra aussi découvrir une nouvelle bière corse, A Malacella avec, pour l’occasion, une cuvée spéciale. Côté cuisine, c’est la Brasserie de la Gare de Bastia, « qui nous soutient depuis le début de l’aventure » précise François, qui installera ses cuisines dans le théâtre de verdure. Enfin, pour le vin, l’équipe de Balla Boum fait confiance à de jeunes vignerons de la région, tout en AOP évidemment.
Tout ça avec des tarifs plus qu’abordables puisqu’un pass « deux soirées » est proposé à 47€ en prévente et la soirée unique est à 27€ sur place. Loin des tarifs qu’affichent certains festivals de l’été.

Au final, heureusement qu’Anaïs et François sont revenus sur leur première décision, pour le bonheur de tous ceux et celles qui attendent avec impatience cette 4e édition de Ballà Boum ! Et les suivantes…

Ballà Boum : dui ghjorni di balli è d'amore


Le lieu : le théâtre de verdure de Patrimonio que le public corse connaît bien avec les Nuits de la Guitare mais une des force de Balla Boum est d’avoir su transformé ce lieu, se l’approprié et créé un espace original dédié à la danse, à la convivialité et à la dégustation.
 
L’esprit : l’esprit des bals d’autrefois avec la musique d’aujourd’hui. Et une ouverture vers l’autre, vers les autres : « les deux pieds ancrés sur le territoire mais le regard tourné vers l’horizon par-delà la Méditerranée. »
 
Les artistes : programmation complète sur le site de Balla Boum
 
Les dates : 23 et 24 août, à partir de 19h
 
Billets et réservation ici