Rachel Baile, présidente de l’association des parents d’élèves, déplore cette situation et les méthodes du gouvernement. « Nous sommes très préoccupés par cette situation ; nous avons contacté la Fédération des Conseils de Parents d'Élèves (FCPE) afin qu'elle plaide notre cause auprès des diverses autorités de l'éducation nationale, mais il n’y a eu aucun retour de la part de la Direction académique des services de l'Éducation nationale (DASEN), ce qui est fort déplorable ».
- Pouvez-vous, nous expliquer la situation qui vous préoccupe ?
- Lorsqu’un enseignant titulaire, c’est-à-dire un fonctionnaire de l'éducation nationale qui a obtenu un concours est absent, il doit être remplacé par un enseignant de la brigade, également titulaire de l'éducation nationale, dont le rôle est précisément d'assurer des remplacements dans n'importe quelle école de la circonscription Comme nous vous l'avons déjà dit, on en compte 13 sur la circonscription à laquelle est rattachée notre école. Il semblerait que plusieurs membres de cette brigade aient été affectés sur des postes à temps complet, pour la totalité de l'année scolaire 2018-2019 ; ils ne peuvent donc plus remplacer personne.
- Que se passe-t-il avec cette fonction des enseignants « non-titulaires » pour occuper les postes vacants ou effectuer des remplacements des instituteurs ou institutrices absents ?
- Lorsque tous les remplaçants titulaires sont déjà affectés à une classe, l'inspection a recours à des contractuels ; c'est ce qui arrive aujourd'hui à l'école de Sainte- Lucie qui compte 5 contractuels : 3 en remplacement sur des périodes de plus de 2 mois, 1 à mi-temps sur l'année et 1 sur un 1/4 temps à l'année également.
- Un titulaire d'un Bac+3 dépose une candidature, l'inspection peut, du jour au lendemain, lui donner la responsabilité d'une classe de primaire ou maternelle ?
- C’est exact…Tout cela sans se préoccuper du fait qu’il ne connaît ni le programme de cette classe, ni quelles parties du programme restant à traiter ou approfondir, ni la méthode d'enseignement appliquée par le titulaire qu’il remplace, ni aucune autre forme de pédagogie, sans parler des règles de sécurité à respecter lorsqu'on est responsable de 25 enfants...
- Ce qui devait rester exceptionnel au sein de l'éducation nationale, à savoir le recours aux contractuels, semble devenir la règle, mais qu’advient-il des élèves?
- Attention, nous ne disons pas que les contractuels en poste actuellement à Sainte-Lucie n'ont aucune de ces compétences, rassurez-vous ; nul doute qu'ils font de leur mieux pour pallier cette absence de formation et nous savons par ailleurs qu'ils sont en contact rapproché avec les enseignants qu'ils remplacent pour que tout se passe au mieux ; nous voulons simplement informer du fait que l'éducation nationale emploie volontairement des personnes à priori non qualifiées pour exercer le même métier que des agents titulaires d'un concours et ayant, pour la majorité d'entre eux, suivis une formation (en effet, depuis quelques années, la formation des maîtres n'est plus obligatoire pour passer le concours.)
- Que comptez-vous faire ?
- Nous avons sollicité la FCPE (syndicat de parents) qui met la pression depuis plusieurs semaines pour l'école de Sainte-Lucie, au niveau du rectorat. Nous avons menacé à plusieurs reprises d'alerter les médias et de bloquer l'école : il semble en effet que la colère des parents et la présence de la presse ne plaisent pas au Rectorat ; mais c’est un moyen d'obtenir gain de cause. Nous vous tiendrons informés des retours que nous aurons et des actions que nous mettrons en place si ceux-ci ne nous satisfont pas .
- Pouvez-vous, nous expliquer la situation qui vous préoccupe ?
- Lorsqu’un enseignant titulaire, c’est-à-dire un fonctionnaire de l'éducation nationale qui a obtenu un concours est absent, il doit être remplacé par un enseignant de la brigade, également titulaire de l'éducation nationale, dont le rôle est précisément d'assurer des remplacements dans n'importe quelle école de la circonscription Comme nous vous l'avons déjà dit, on en compte 13 sur la circonscription à laquelle est rattachée notre école. Il semblerait que plusieurs membres de cette brigade aient été affectés sur des postes à temps complet, pour la totalité de l'année scolaire 2018-2019 ; ils ne peuvent donc plus remplacer personne.
- Que se passe-t-il avec cette fonction des enseignants « non-titulaires » pour occuper les postes vacants ou effectuer des remplacements des instituteurs ou institutrices absents ?
- Lorsque tous les remplaçants titulaires sont déjà affectés à une classe, l'inspection a recours à des contractuels ; c'est ce qui arrive aujourd'hui à l'école de Sainte- Lucie qui compte 5 contractuels : 3 en remplacement sur des périodes de plus de 2 mois, 1 à mi-temps sur l'année et 1 sur un 1/4 temps à l'année également.
- Un titulaire d'un Bac+3 dépose une candidature, l'inspection peut, du jour au lendemain, lui donner la responsabilité d'une classe de primaire ou maternelle ?
- C’est exact…Tout cela sans se préoccuper du fait qu’il ne connaît ni le programme de cette classe, ni quelles parties du programme restant à traiter ou approfondir, ni la méthode d'enseignement appliquée par le titulaire qu’il remplace, ni aucune autre forme de pédagogie, sans parler des règles de sécurité à respecter lorsqu'on est responsable de 25 enfants...
- Ce qui devait rester exceptionnel au sein de l'éducation nationale, à savoir le recours aux contractuels, semble devenir la règle, mais qu’advient-il des élèves?
- Attention, nous ne disons pas que les contractuels en poste actuellement à Sainte-Lucie n'ont aucune de ces compétences, rassurez-vous ; nul doute qu'ils font de leur mieux pour pallier cette absence de formation et nous savons par ailleurs qu'ils sont en contact rapproché avec les enseignants qu'ils remplacent pour que tout se passe au mieux ; nous voulons simplement informer du fait que l'éducation nationale emploie volontairement des personnes à priori non qualifiées pour exercer le même métier que des agents titulaires d'un concours et ayant, pour la majorité d'entre eux, suivis une formation (en effet, depuis quelques années, la formation des maîtres n'est plus obligatoire pour passer le concours.)
- Que comptez-vous faire ?
- Nous avons sollicité la FCPE (syndicat de parents) qui met la pression depuis plusieurs semaines pour l'école de Sainte-Lucie, au niveau du rectorat. Nous avons menacé à plusieurs reprises d'alerter les médias et de bloquer l'école : il semble en effet que la colère des parents et la présence de la presse ne plaisent pas au Rectorat ; mais c’est un moyen d'obtenir gain de cause. Nous vous tiendrons informés des retours que nous aurons et des actions que nous mettrons en place si ceux-ci ne nous satisfont pas .
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