Corse Net Infos - Pure player corse

Retour de vacances : l’ARS recommande un test PCR sept jours après l’arrivée en Corse


Julia Sereni le Mercredi 24 Février 2021 à 13:37

Alors que la circulation de la souche britannique s’accélère et que deux cas d’un nouveau variant ont été détectés à l'hôpital d’Ajaccio, les autorités sanitaires renforcent la stratégie « Tester - Alerter - Protéger ». Pour les personnes rentrant de voyage, l’Agence Régionale de Santé (ARS) recommande notamment la réalisation d’un test PCR sept jours après l’arrivée en Corse.



En ce retour de vacances, l'ARS recommande la réalisation d’un test PCR sept jours après l’arrivée en Corse. Photo : Michel Luccioni
En ce retour de vacances, l'ARS recommande la réalisation d’un test PCR sept jours après l’arrivée en Corse. Photo : Michel Luccioni
Avec la circulation de variants plus contagieux, et à l’approche du retour de vacances le lundi 1er mars prochain, l’ARS entend muscler sa stratégie. Parmi les nouvelles recommandations, pour les personnes revenant de déplacement, la réalisation d’un test PCR sept jours après le retour sur l’île. Car si le test réalisé au moment du voyage est négatif, « malgré cela, vous pouvez être en période d’incubation » explique l’ARS. Pendant ce laps de temps, les autorités sanitaires conseillent d’éviter toute visite à des personnes fragiles et d’appliquer scrupuleusement les gestes barrières.

Isolement et aide à domicile

Depuis le 8 février, la stratégie « Tester - Alerter - Protéger » est renforcée. Pour les personnes positives, des visites à domicile réalisées par les infirmiers libéraux sont proposées. Et si l’isolement à domicile n’est pas possible, une possibilité d’hébergement est offerte via les Cellules territoriales d’appui à l’isolement.
 
Les variants étant plus contagieux
, l’ARS invite à prendre des mesures de prévention plus strictes pour limiter la propagation du virus. « Même l’entourage des personnes contacts d’une personne contaminée par une variante est invité à renforcer l’application des mesures barrières, télétravailler, réduire volontairement les contacts sociaux durant sept jours et réaliser un test sans délai au premier symptôme » indique l’ARS dans un communiqué.

Accélération de la vaccination

À partir de jeudi 25 février, les médecins généralistes pourront vacciner leurs patients âgés de 50 à 64 ans et atteints de comorbidités. De quoi accélérer la couverture vaccinale de la population. Néanmoins, l’ARS appelle à la prudence : « Les vaccins disponibles aujourd’hui réduisent la sévérité des symptômes mais pas la contagiosité. Donc, même chez les personnes vaccinées, les gestes barrières doivent être appliqués scrupuleusement » concluent les autorités sanitaires.