Quelles sont-elles ?
Stef et Baja Ferries ont déposé, mercredi, auprès du Tribunal de Commerce de Marseille leurs offres de reprise des activités de la SNCM. Ces offres, conjointes et indissociables, ont pour ambition d’assurer un avenir pérenne aux activités Corse et Maghreb de la SNCM.
Le projet commun coordonné par Stef et Baja Ferries porte sur deux offres :
1. Une offre portée par des experts du transport maritime regroupés au sein d’UniMed (40%), Stef (40%) et des transporteurs routiers corses (20%) qui propose la reprise de trois activités de la SNCM :
· la desserte maritime de la Corse ;
. la mission d’agent général pour le compte de divers armements ;
· l’activité d’entretien et de maintenance des navires.
Elle inclut :
· la reprise de 535 emplois ;
· l’acquisition des navires Pascal Paoli, Jean Nicoli, Paglia Orba et Monte d’Oro,
pour un prix de cession de 10 millions d’euros.
2. Une offre portée par Baja Ferries qui propose de reprendre les activités avec le Maghreb :
· la reprise de 191 emplois ;
· l’acquisition des navires Danielle Casanova et Méditerranée pour un prix de cession de
5 millions d’euros
Les navires des deux compagnies seront armés sous pavillon français premier registre.
Ces deux offres comportent des conditions suspensives.
Au terme du dépôt de leurs offres Francis Lemor et Daniel Berrebi ont fait part de leur sentiment.
Francis Lemor, président du groupe STEF : "Un service de continuité territoriale fiable et de qualité entre Marseille et la Corse"
« Comme nous l’avions annoncé en juin, nous avons souhaité réunir un tour de table regroupant des experts du maritime et des transporteurs routiers corses afin d’assurer la pérennité de la desserte de la Corse. Si notre offre est retenue par le Tribunal de Commerce de Marseille, il appartiendra au nouveau management de la société, composé de femmes et d’hommes d’expérience, de définir et de mettre en œuvre les modalités de relance des activités passagers et fret au départ du Port de Marseille dans le cadre d'un dialogue social rénové et avec une forte implication des collaborateurs. La mission principale de cette équipe sera d’offrir à ses clients un service de continuité territoriale fiable et de qualité entre Marseille et la Corse. Ainsi sera garanti, dans la durée, l’emploi en Corse et en Provence ».
Daniel Berrebi, président de Baja Ferries : "Un projet solide industriellement et socialement"
« Notre association nous permet de présenter un projet solide industriellement et socialement. Elle s’est bâtie sur une conviction entrepreneuriale partagée et la volonté d’apporter une réponse pérenne aux activités de la SNCM. Nous avons pour les dessertes du Maghreb des objectifs de développement ambitieux qui permettront, en conservant le pavillon français, d’offrir un service de qualité et de regagner des parts de marché sur des lignes à fort potentiel. »
Les discussions entre les parties ont été initiées et coordonnées par Gimar & Cie.
Stef et Baja Ferries ont déposé, mercredi, auprès du Tribunal de Commerce de Marseille leurs offres de reprise des activités de la SNCM. Ces offres, conjointes et indissociables, ont pour ambition d’assurer un avenir pérenne aux activités Corse et Maghreb de la SNCM.
Le projet commun coordonné par Stef et Baja Ferries porte sur deux offres :
1. Une offre portée par des experts du transport maritime regroupés au sein d’UniMed (40%), Stef (40%) et des transporteurs routiers corses (20%) qui propose la reprise de trois activités de la SNCM :
· la desserte maritime de la Corse ;
. la mission d’agent général pour le compte de divers armements ;
· l’activité d’entretien et de maintenance des navires.
Elle inclut :
· la reprise de 535 emplois ;
· l’acquisition des navires Pascal Paoli, Jean Nicoli, Paglia Orba et Monte d’Oro,
pour un prix de cession de 10 millions d’euros.
2. Une offre portée par Baja Ferries qui propose de reprendre les activités avec le Maghreb :
· la reprise de 191 emplois ;
· l’acquisition des navires Danielle Casanova et Méditerranée pour un prix de cession de
5 millions d’euros
Les navires des deux compagnies seront armés sous pavillon français premier registre.
Ces deux offres comportent des conditions suspensives.
Au terme du dépôt de leurs offres Francis Lemor et Daniel Berrebi ont fait part de leur sentiment.
Francis Lemor, président du groupe STEF : "Un service de continuité territoriale fiable et de qualité entre Marseille et la Corse"
« Comme nous l’avions annoncé en juin, nous avons souhaité réunir un tour de table regroupant des experts du maritime et des transporteurs routiers corses afin d’assurer la pérennité de la desserte de la Corse. Si notre offre est retenue par le Tribunal de Commerce de Marseille, il appartiendra au nouveau management de la société, composé de femmes et d’hommes d’expérience, de définir et de mettre en œuvre les modalités de relance des activités passagers et fret au départ du Port de Marseille dans le cadre d'un dialogue social rénové et avec une forte implication des collaborateurs. La mission principale de cette équipe sera d’offrir à ses clients un service de continuité territoriale fiable et de qualité entre Marseille et la Corse. Ainsi sera garanti, dans la durée, l’emploi en Corse et en Provence ».
Daniel Berrebi, président de Baja Ferries : "Un projet solide industriellement et socialement"
« Notre association nous permet de présenter un projet solide industriellement et socialement. Elle s’est bâtie sur une conviction entrepreneuriale partagée et la volonté d’apporter une réponse pérenne aux activités de la SNCM. Nous avons pour les dessertes du Maghreb des objectifs de développement ambitieux qui permettront, en conservant le pavillon français, d’offrir un service de qualité et de regagner des parts de marché sur des lignes à fort potentiel. »
Les discussions entre les parties ont été initiées et coordonnées par Gimar & Cie.
Quatre offres de reprise ont été déposées ce mercredi à Marseille.Le tribunal de commerce les examinera lors d'une audience le 25 septembre. Au-delà de l'offre Stef et Baja Ferries, il y en a une deuxième du consortium de Corsica Maritima (CM), et deux autres viennent de l'ancien directeur du port de Marseille, Christian Garin, et du groupe Rocca.
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