Une couverture sur la tête, Bruno Garcia, auteur présumé de l'assassinat conduit sur les lieux du drame sous bonne escorte
Le secret devait être bien gardé, mais pas suffisamment, puisque en effet, ce vendredi 7 juin, il y avait foule sur la route de Monticello, et aux abords de la Résidence de la Mer à l'Ile-Rousse où devait avoir lieu la reconstitution de l'assassinat le 3 mars dernier de Julie Douib, mère de deux enfants, Anthony et Luccas, 8 et 10 ans.
Ce jour là, il était 11h30 environ, lorsque Julie Douib qui se trouvait dans son appartement du 2e étage de la Résidence de la Mer à l'Ile-Rousse entendait sonner à la porte.
Elle ouvrait, sans se méfier alors que selon les témoignages elle se savait menacée par son ex mari, Bruno Garcia. C'est lui justement qui est sur le pas de la porte.
Tout est allé très vite.
L'autopsie de la victime pratiquée quelques jours plus tard au Centre Médico Legal de Bastia révélera que Julie Douib a été abattue de deux balles de 9 mm, l'une au bras gauche et l'autre au Thorax.
Aussitôt après les faits,, l'homme quitte les lieux, croise une voisine et se rend à la Gendarmerie de l'Ile-Rousse en déclarant avoir tué sa femme.
Placé en garde à vue, déféré au Parquet et présenté devant un juge, Bruno Garcia, 43 ans, meurtrier présumé de Julie Douib est mis en examen du chef d'assassinat et placé en détention à la Maison d'Arrêt de Borgo.
Cet assassinat, le 30e féminicide depuis le début de l'année 2019 devait causer une vive émotion en Corse mais aussi sur le continent et plus précisément à Vaires-sur-Marne d'où était originaire Julie et où ses enfants Anthony et Luccas, tentent de se reconstruire, entourés de toute l'affection de ses grands parents, de ses oncles et tantes.
Quelques jours après ce drame, plus de 3 000 personnes participaient à une marche silencieuse à l'Ile-Rousse, en mémoire de Julie Douib.
Dans le même temps, un autre rassemblement avait lieu à Vaires-sur-Marne, en présence de Muriel Robin.
Depuis, l'émotion est toujours palpable, nul n'a oublié l'atrocité de ce drame, nul n'a oublié Julie.
L'enquête confiée à la Brigade de Recherches de Calvi et les OPJ de la Gendarmerie de l'Ile-Rousse s'est poursuivie.
Ce vendredi matin donc, Bruno Garcia a été extrait de sa cellule de Borgo, avant d'être transporté sous bonne escorte jusqu'au lieu où se sont déroulés les faits, le 3 mars dernier.
C'est du reste pratiquement à la même heure de l'assassinat que le meurtrier présumé est arrivé à la Résidence de la Mer. La tête recouverte d'une couverture, sous bonne escorte et sous les yeux de voisins qui se sont mis à la fenêtre, Bruno Garcia a été conduit dans l'appartement du 2e étage, là même où le drame s'est déroulé.
Au bas de l'immeuble alors que le périmètre avait été sécurisé, des amies de Julie étaient là, portant un tee-shirt avec le portrait de Julie et cette même banderole de la marche silencieuse .
Elles voulaient marquer cette reconstitution de leur présence, pour leur amie qui reste à jamais dans leur cœur.
Pour des raisons évidentes, les détails de cette reconstitution ne nous ont pas été communiqués.
A noter que sur place, la sœur du meurtrier présumé et une autre membre de sa famille étaient présentes.
Aucun incident n'a été à noter.
Ce jour là, il était 11h30 environ, lorsque Julie Douib qui se trouvait dans son appartement du 2e étage de la Résidence de la Mer à l'Ile-Rousse entendait sonner à la porte.
Elle ouvrait, sans se méfier alors que selon les témoignages elle se savait menacée par son ex mari, Bruno Garcia. C'est lui justement qui est sur le pas de la porte.
Tout est allé très vite.
L'autopsie de la victime pratiquée quelques jours plus tard au Centre Médico Legal de Bastia révélera que Julie Douib a été abattue de deux balles de 9 mm, l'une au bras gauche et l'autre au Thorax.
Aussitôt après les faits,, l'homme quitte les lieux, croise une voisine et se rend à la Gendarmerie de l'Ile-Rousse en déclarant avoir tué sa femme.
Placé en garde à vue, déféré au Parquet et présenté devant un juge, Bruno Garcia, 43 ans, meurtrier présumé de Julie Douib est mis en examen du chef d'assassinat et placé en détention à la Maison d'Arrêt de Borgo.
Cet assassinat, le 30e féminicide depuis le début de l'année 2019 devait causer une vive émotion en Corse mais aussi sur le continent et plus précisément à Vaires-sur-Marne d'où était originaire Julie et où ses enfants Anthony et Luccas, tentent de se reconstruire, entourés de toute l'affection de ses grands parents, de ses oncles et tantes.
Quelques jours après ce drame, plus de 3 000 personnes participaient à une marche silencieuse à l'Ile-Rousse, en mémoire de Julie Douib.
Dans le même temps, un autre rassemblement avait lieu à Vaires-sur-Marne, en présence de Muriel Robin.
Depuis, l'émotion est toujours palpable, nul n'a oublié l'atrocité de ce drame, nul n'a oublié Julie.
L'enquête confiée à la Brigade de Recherches de Calvi et les OPJ de la Gendarmerie de l'Ile-Rousse s'est poursuivie.
Ce vendredi matin donc, Bruno Garcia a été extrait de sa cellule de Borgo, avant d'être transporté sous bonne escorte jusqu'au lieu où se sont déroulés les faits, le 3 mars dernier.
C'est du reste pratiquement à la même heure de l'assassinat que le meurtrier présumé est arrivé à la Résidence de la Mer. La tête recouverte d'une couverture, sous bonne escorte et sous les yeux de voisins qui se sont mis à la fenêtre, Bruno Garcia a été conduit dans l'appartement du 2e étage, là même où le drame s'est déroulé.
Au bas de l'immeuble alors que le périmètre avait été sécurisé, des amies de Julie étaient là, portant un tee-shirt avec le portrait de Julie et cette même banderole de la marche silencieuse .
Elles voulaient marquer cette reconstitution de leur présence, pour leur amie qui reste à jamais dans leur cœur.
Pour des raisons évidentes, les détails de cette reconstitution ne nous ont pas été communiqués.
A noter que sur place, la sœur du meurtrier présumé et une autre membre de sa famille étaient présentes.
Aucun incident n'a été à noter.
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