Peu avant 8 heures, le détenu de 62 ans a quitté la prison de Borgo, après 24 ans d'incarcération au total, sous les pudiques effusions de joie de ses proches.
Une vingtaine de personnes, parmi lesquelles quelques journalistes, l'attendaient devant la maison d'arrêt, où il avait été transféré le 11 avril 2022 après les violentes manifestations consécutives à l'agression mortelle, survenue à la maison centrale d'Arles, d'Yvan Colonna, autre condamné à la perpétuité pour l'assassinat le 6 février 1998 du préfet Erignac.
Depuis 2017, fin de sa période de sûreté, Alain Ferrandi s'était vu refuser un régime de semi-liberté à deux reprises.
Le 23 février, le tribunal d’application des peines antiterroriste lui a finalement accordé une semi-liberté d'une année probatoire à une libération conditionnelle pour une durée de dix ans, comme il l'avait fait un mois auparavant pour Pierre Alessandri, troisième membre du commando condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac.
Alain Ferrandi doit se rendre pour la première fois ce vendredi sur son lieu de travail, dans une exploitation agricole voisine de Castellare-di-Casinca, et retournera ensuite dormir dans sa cellule, à la maison d'arrêt de Borgo. La semi-liberté accordée le 31 janvier à Pierre Alessandri a ouvert la voie à une reprise des discussions entre l'Etat et les élus corses sur l'avenir institutionnel de l'île méditerranéenne.
Une vingtaine de personnes, parmi lesquelles quelques journalistes, l'attendaient devant la maison d'arrêt, où il avait été transféré le 11 avril 2022 après les violentes manifestations consécutives à l'agression mortelle, survenue à la maison centrale d'Arles, d'Yvan Colonna, autre condamné à la perpétuité pour l'assassinat le 6 février 1998 du préfet Erignac.
Depuis 2017, fin de sa période de sûreté, Alain Ferrandi s'était vu refuser un régime de semi-liberté à deux reprises.
Le 23 février, le tribunal d’application des peines antiterroriste lui a finalement accordé une semi-liberté d'une année probatoire à une libération conditionnelle pour une durée de dix ans, comme il l'avait fait un mois auparavant pour Pierre Alessandri, troisième membre du commando condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac.
Alain Ferrandi doit se rendre pour la première fois ce vendredi sur son lieu de travail, dans une exploitation agricole voisine de Castellare-di-Casinca, et retournera ensuite dormir dans sa cellule, à la maison d'arrêt de Borgo. La semi-liberté accordée le 31 janvier à Pierre Alessandri a ouvert la voie à une reprise des discussions entre l'Etat et les élus corses sur l'avenir institutionnel de l'île méditerranéenne.
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