
Les travaux d'extension du port de plaisance de Porto-Vecchio suivent leur cours, pour une livraison attendue en 2027.
145 millions d’euros, c’est la vertigineuse facture du projet d’extension du port de plaisance et de pêche de Porto-Vecchio. C’est, de loin, le projet le plus onéreux porté par une collectivité aujourd’hui en Corse. Dès lors, d’aucuns ne manquaient pas d’afficher leur scepticisme : les travaux, qui ont débuté en avril 2022, iraient-ils à leur terme ? Jean-Christophe Angelini a tenu à s’adresser à cette (suspicieuse) partie de la population, lundi soir : « Il était question, ces derniers mois, de difficultés éventuelles, de possibles manquements ou de carences. Je suis obligé de démentir », a-t-il déclaré, triomphant.
"Un projet assez ambitieux en matière environnementale"
La principale inconnue résidait dans la décision de la Banque des territoires. Un refus d’emprunt de sa part, et ce sont 35 des 145 millions d’euros que la municipalité porto-vecchiaise aurait été contrainte d’aller chercher ailleurs. Il n’en sera rien, puisque l’établissement spécialisé dans l’aide aux collectivités sur des projets qu’elle juge structurants pour un territoire, a donné son feu vert, lors de son comité d’engagement du 6 mai. Sophie Hardouin, la directrice régionale de la Banque des territoires, justifie la décision : « Ce projet prévoit la création d’une filière, il engendre une mobilisation important des entreprises du territoire et il est assez ambitieux en matière environnementale. Par exemple, il apporte des solutions pour réduire ou éviter le mouillage sauvage des bateaux et il porte un projet de retraitement des eaux usées. »
Suite au feu vert de la Banque des territoires, « notre projet est financé à 95 %. Il manque un engagement final de l’État », a assuré lors du conseil municipal, Jean-Christophe Angelini, s’avançant tout de même un peu trop sur le pourcentage. Le maire fait référence à la rallonge de 10 millions d’euros sollicitée auprès de l’État, au titre du PTIC. L’État a déjà octroyé une subvention de 20 millions d’euros au projet. Jean-Christophe Angelini se dit optimiste, évoquant en aparté « un engagement de principe sur une somme comprise entre 5 à 10 millions d’euros, avec une décision qui devrait intervenir à la fin de l’année ». En parallèle, 10 millions d’euros supplémentaires sont espérés auprès d’autres organismes, tels que le FEAMP (le fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) ou l’ADEME (l’agence de la transition écologique), et auprès desquels des demandes de subvention ont été adressées. Il reste également à commercialiser les garanties d’usage, ces contrats qui garantissent un amarrage sur vingt ans aux plaisanciers qui en souscriront un. Et le fruit de cette vente pourra entrer dans le plan de financement, conformément à ce que prévoit la législation. La municipalité escompte vendre pour 35 millions d’euros de garanties d’usage, un total qu’elle n’a pas atteint aujourd’hui : « On est entre 30 à 40 % de vente, sur la dynamique de commercialisation qu’on avait prévue, affirme Jean-Christophe Angelini. On est dans le bon rythme et on attend l’été, qui sera propice à la commercialisation de ces garanties d’usages. »
Bientôt du nouveau dans le projet d'éco-parc au Stabiacciu ?
Au-delà du projet d’extension du port, la commune rêve de faire de l’embouchure du Stabiacciu un éco-parc, qu’elle pourrait relier à la zone portuaire via un cheminement piéton. Et il semblerait que les choses bougent aussi de ce côté-ci : « Courant juin, nous recevrons les paysagistes du Conservatoire du littoral pour étudier la création de cet éco-parc. Nous irons visiter le lieu. »
"Un projet assez ambitieux en matière environnementale"
La principale inconnue résidait dans la décision de la Banque des territoires. Un refus d’emprunt de sa part, et ce sont 35 des 145 millions d’euros que la municipalité porto-vecchiaise aurait été contrainte d’aller chercher ailleurs. Il n’en sera rien, puisque l’établissement spécialisé dans l’aide aux collectivités sur des projets qu’elle juge structurants pour un territoire, a donné son feu vert, lors de son comité d’engagement du 6 mai. Sophie Hardouin, la directrice régionale de la Banque des territoires, justifie la décision : « Ce projet prévoit la création d’une filière, il engendre une mobilisation important des entreprises du territoire et il est assez ambitieux en matière environnementale. Par exemple, il apporte des solutions pour réduire ou éviter le mouillage sauvage des bateaux et il porte un projet de retraitement des eaux usées. »
Suite au feu vert de la Banque des territoires, « notre projet est financé à 95 %. Il manque un engagement final de l’État », a assuré lors du conseil municipal, Jean-Christophe Angelini, s’avançant tout de même un peu trop sur le pourcentage. Le maire fait référence à la rallonge de 10 millions d’euros sollicitée auprès de l’État, au titre du PTIC. L’État a déjà octroyé une subvention de 20 millions d’euros au projet. Jean-Christophe Angelini se dit optimiste, évoquant en aparté « un engagement de principe sur une somme comprise entre 5 à 10 millions d’euros, avec une décision qui devrait intervenir à la fin de l’année ». En parallèle, 10 millions d’euros supplémentaires sont espérés auprès d’autres organismes, tels que le FEAMP (le fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) ou l’ADEME (l’agence de la transition écologique), et auprès desquels des demandes de subvention ont été adressées. Il reste également à commercialiser les garanties d’usage, ces contrats qui garantissent un amarrage sur vingt ans aux plaisanciers qui en souscriront un. Et le fruit de cette vente pourra entrer dans le plan de financement, conformément à ce que prévoit la législation. La municipalité escompte vendre pour 35 millions d’euros de garanties d’usage, un total qu’elle n’a pas atteint aujourd’hui : « On est entre 30 à 40 % de vente, sur la dynamique de commercialisation qu’on avait prévue, affirme Jean-Christophe Angelini. On est dans le bon rythme et on attend l’été, qui sera propice à la commercialisation de ces garanties d’usages. »
Bientôt du nouveau dans le projet d'éco-parc au Stabiacciu ?
Au-delà du projet d’extension du port, la commune rêve de faire de l’embouchure du Stabiacciu un éco-parc, qu’elle pourrait relier à la zone portuaire via un cheminement piéton. Et il semblerait que les choses bougent aussi de ce côté-ci : « Courant juin, nous recevrons les paysagistes du Conservatoire du littoral pour étudier la création de cet éco-parc. Nous irons visiter le lieu. »