La répartition entre les composantes de cette commission n’étant pas jugée équitable, les discussions n’ont pas permis d’aboutir au règlement prévu .Dans l’intervalle, et pour faire bloc, un nombre important de commerçants ,et sympathisants s’étaient donné rendez-vous devant la mairie à 14 heures.
Pourquoi ce mouvement de grogne ?
Les commerçants constatent de jour en jour, la baisse de la fréquentation en centre ville et expriment des doléances qui sont unanimes : "les travaux n’ont pas été terminés à la date indiquée de fin Avril, les rues sont barrées à l’aide de barrières et de chaînes cadenassées, la ville est fermée, on ne peut plus être livrés, les gens hésitent à monter en ville »etc,
C’est alors que plusieurs manifestants décident « d’ouvrir » la ville , font sauter les cadenas et déplacent, à plusieurs, les gros bacs à fleurs qui ferment les rues.
Ils reconnaissent que cette action est symbolique car disent-ils « la mairie les remettra en place ,mais nous montrons que nous sommes toujours là ,et déterminés »
Ensuite; regroupés sous le porche de l’hôtel de ville, malgré la tentative de Sandra Morelli, présidente de l’association, de calmer les esprits, les commerçants ont pénétré dans les locaux et il s’en est suivi de vives discussion entre les commerçants, les élus et le maire Georges Mela.
" J’ai précisé à la chambre de métiers et à la chambre de commerce, qu’à l’issue de l’installation de la réunion, je vous recevrais tous ensemble. Si le message n’a pas été passé, ce n’est pas de ma fait " a précisé le premier magistrat aux commerçants+
La présidente de l’association des commerçants s’est même mise en colère lorsqu’une élue s’en est pris à elle puis dans la foulée, invectivé les commerçants.
La situation en était là, a là fin du mouvement de protestation de ce jeudi.
Et la grogne n’était pas près de retomber…