Photo Michel Luccioni
Malgré les nombreuses hypothèses qui circulent sur les réseaux, les principales responsables de ces phénomènes sont les hautes pressions qui règnent actuellement sur la France : 1039 hpa dans le nord, 1036 en Corse. L’air est ainsi stable et beaucoup plus froid dans les basses couches, qu’en altitude. L’air «chaud» d’altitude glisse donc sur ce plancher froid, engendrant des phénomènes bien connus des météorologistes, même si peu fréquents en cette période : condensation, évaporation, formation de minuscules gouttelettes. Ces brumes, brouillards et nuages bas côtiers se dissipent, parfois difficilement, avec le soleil d’autant que le vent, dans ce marais barométrique, est très faible.
Le rôle des fines particules
Parallèlement à ces fortes pressions, notre île est soumise depuis lundi à une invasion de fines particules, PM10, en provenance du Sahara. L'appellation «PM10» (Particulate Matter 10) désigne des particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres, soit 1 millième de millimètre. Le seuil d’alerte, dépassé depuis 2 jours, est de 80 µg/m3 sur 24 heures. Actuellement le taux varie en Corse entre 100 et 130, d’où le placement de notre île en alerte et la recommandation de certaines précautions. Ces fines particules font par ailleurs office de noyaux de condensation et boostent la formation des brumes et brouillards. Pour l’instant les modèles de prévision ne prévoient pas de retour à la normale avant le milieu de la semaine prochaine, les hautes pressions entre 1025 et 1030 hpa vont persister jusque là.
L'Etna mis en cause
Quant à une possibilité de pollution par des cendres de l’Etna, en colère en Sicile, elle est très faible, voire exclue par les scientifiques français. En revanche en Italie plusieurs sites de météreologie et d'information indiquent que ce phénomène de brume et brouillard pourrait être partiellement causé par le volcan sicilien qui a émis 20 kilotonnes de SO2 (dioxyde de soufre), une très grande quantité qui représente l'une des valeurs les plus élevées de ces dernières années. La hauteur du nuage qui contenait tout ce SO2 a atteint 20 km d'altitude et s'est d'abord déplacée dans une direction nord-ouest, atteignant la mer Tyrrhénienne centrale, la Corse incluse.
Le rôle des fines particules
Parallèlement à ces fortes pressions, notre île est soumise depuis lundi à une invasion de fines particules, PM10, en provenance du Sahara. L'appellation «PM10» (Particulate Matter 10) désigne des particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres, soit 1 millième de millimètre. Le seuil d’alerte, dépassé depuis 2 jours, est de 80 µg/m3 sur 24 heures. Actuellement le taux varie en Corse entre 100 et 130, d’où le placement de notre île en alerte et la recommandation de certaines précautions. Ces fines particules font par ailleurs office de noyaux de condensation et boostent la formation des brumes et brouillards. Pour l’instant les modèles de prévision ne prévoient pas de retour à la normale avant le milieu de la semaine prochaine, les hautes pressions entre 1025 et 1030 hpa vont persister jusque là.
L'Etna mis en cause
Quant à une possibilité de pollution par des cendres de l’Etna, en colère en Sicile, elle est très faible, voire exclue par les scientifiques français. En revanche en Italie plusieurs sites de météreologie et d'information indiquent que ce phénomène de brume et brouillard pourrait être partiellement causé par le volcan sicilien qui a émis 20 kilotonnes de SO2 (dioxyde de soufre), une très grande quantité qui représente l'une des valeurs les plus élevées de ces dernières années. La hauteur du nuage qui contenait tout ce SO2 a atteint 20 km d'altitude et s'est d'abord déplacée dans une direction nord-ouest, atteignant la mer Tyrrhénienne centrale, la Corse incluse.
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