Avec 80 % de la surface de l’île recouverte de maquis et de forêts, la Corse est particulièrement vulnérable aux incendies, surtout durant l'été. Pour contrer cette menace, les autorités ont mis en place une stratégie de prévention intégrée à une politique globale de gestion des risques, dont les résultats, prometteurs, ont été presentés ce mercredi lors d'une réunion présidée par le préfet de Haute-Corse, Michel Prosic, et le Président du Conseil d’Administration du SIS 2B, Hyacinthe Vanni. « La synergie entre les acteurs locaux et les services de l’État repose sur l’efficacité et la complémentarité », a affirmé le préfet.
En effet, les statistiques parlent d'elles-mêmes : en 2022, 176 départs de feu avaient dévasté 600 hectares. Ce chiffre est tombé à 143 départs pour environ 300 hectares en 2023, et pour 2024, le bilan est encore plus encourageant, avec seulement 107 départs ayant affecté 130 hectares.
Malgré ces bons résultats, l’année s'est déroulée dans un contexte de sécheresse extrême, qualifiée par Météo France comme la plus chaude et la plus sèche jamais enregistrée. La mobilisation des ressources humaines et matérielles en dehors de l'île a elle aussi suscité des craintes. « Les Jeux olympiques et paralympiques, ainsi que l'envoi de renforts en Nouvelle-Calédonie pour faire face à des incendies massifs, ont soulevé des inquiétudes. Cependant, les moyens nationaux, régionaux et départementaux ont répondu présents », a souligné Michel Prosic.
En effet, les statistiques parlent d'elles-mêmes : en 2022, 176 départs de feu avaient dévasté 600 hectares. Ce chiffre est tombé à 143 départs pour environ 300 hectares en 2023, et pour 2024, le bilan est encore plus encourageant, avec seulement 107 départs ayant affecté 130 hectares.
Malgré ces bons résultats, l’année s'est déroulée dans un contexte de sécheresse extrême, qualifiée par Météo France comme la plus chaude et la plus sèche jamais enregistrée. La mobilisation des ressources humaines et matérielles en dehors de l'île a elle aussi suscité des craintes. « Les Jeux olympiques et paralympiques, ainsi que l'envoi de renforts en Nouvelle-Calédonie pour faire face à des incendies massifs, ont soulevé des inquiétudes. Cependant, les moyens nationaux, régionaux et départementaux ont répondu présents », a souligné Michel Prosic.
Une stratégie axée sur la réactivité des équipes
L’accent a été mis sur une réponse rapide aux feux naissants, avec plus de 400 personnels du SIS 2B et de la Sécurité civile qui ont été déployés sur le département cet été. « Notre approche consiste à déployer des équipes sur le terrain plutôt que de les cantonner dans les casernes. C'est un dispositif innovant qui n'avait jamais été mis en œuvre auparavant. » a indiqué Hyacinthe Vanni.
Cette réactivité s’est révélée cruciale : en intervenant dans les deux premières heures d'un départ de feu, les dégâts ont pu être limités, comme l'a détaillé le president « Nous avons eu environ 9 feux par semaine cet été, mais grâce à la réactivité des équipes, 83 % des incendies ont touché moins d'un hectare. »
Les efforts de prévention ont également été soutenus par les militaires du 2e Régiment Étranger de Parachutistes (REP) de Calvi, qui ont parcouru 20 000 kilomètres pour surveiller les forêts, ainsi que par la mobilisation de 500 personnes en réserve de sécurité civile dans la région de Corte. Ces initiatives ont permis de renforcer la capacité d'intervention en cas de besoin.
Cette réactivité s’est révélée cruciale : en intervenant dans les deux premières heures d'un départ de feu, les dégâts ont pu être limités, comme l'a détaillé le president « Nous avons eu environ 9 feux par semaine cet été, mais grâce à la réactivité des équipes, 83 % des incendies ont touché moins d'un hectare. »
Les efforts de prévention ont également été soutenus par les militaires du 2e Régiment Étranger de Parachutistes (REP) de Calvi, qui ont parcouru 20 000 kilomètres pour surveiller les forêts, ainsi que par la mobilisation de 500 personnes en réserve de sécurité civile dans la région de Corte. Ces initiatives ont permis de renforcer la capacité d'intervention en cas de besoin.
Des moyens d'intervention renforcés pour l’avenir
Au niveau financier, l’État a accordé un soutien substantiel, avec une aide de 2 millions d'euros pour le département de Haute-Corse, représentant près de 60 % des interventions. Michel Prosic a précisé que ce financement a permis l'acquisition de matériels essentiels, tels que des bâches d'eau et des pistes d'accès, pour renforcer les infrastructures de lutte contre les incendies.
Cependant, le défi demeure, surtout face à un facteur humain alarmant : « Près de 90 % des incendies sont causés par des actions humaines, qu'elles soient maladroites ou malveillantes, » a rappelé le préfet.
Il a particulièrement mis en lumière la menace des pyromanes, capables de déclencher plusieurs feux, mettant en péril des vies et des biens. Pour contrer cette menace, une trentaine de gendarmes seront désormais mobilisés systématiquement pour enquêter sur les feux jugés suspects, avec une attention particulière portée sur les actes de malveillance.
À l'horizon 2025, de nouveaux équipements sont attendus pour renforcer encore la capacité d’intervention. Hyacinthe Vanni a évoqué des projets de modernisation, notamment l’acquisition de drones bombardiers d’eau et de camions de nouvelle génération. « L'État a tenu à nous doter de moyens sans précédent, » a-t-il ajouté.
En fin de réunion, le préfet s'est félicité : « Notre dispositif fonctionne à 98 %, il a fait ses preuves. », des propos confirmés par Hyacinthe Vanni qui a rajouté : « L'entente ente les services n'a jamais apporté autant de fruits. Quand on a des gens qui sont engagés, réactifs et disponibles, on a des résultats. Quand tout le monde joue le jeu, nous gagnons la bataille. »
Cependant, le défi demeure, surtout face à un facteur humain alarmant : « Près de 90 % des incendies sont causés par des actions humaines, qu'elles soient maladroites ou malveillantes, » a rappelé le préfet.
Il a particulièrement mis en lumière la menace des pyromanes, capables de déclencher plusieurs feux, mettant en péril des vies et des biens. Pour contrer cette menace, une trentaine de gendarmes seront désormais mobilisés systématiquement pour enquêter sur les feux jugés suspects, avec une attention particulière portée sur les actes de malveillance.
À l'horizon 2025, de nouveaux équipements sont attendus pour renforcer encore la capacité d’intervention. Hyacinthe Vanni a évoqué des projets de modernisation, notamment l’acquisition de drones bombardiers d’eau et de camions de nouvelle génération. « L'État a tenu à nous doter de moyens sans précédent, » a-t-il ajouté.
En fin de réunion, le préfet s'est félicité : « Notre dispositif fonctionne à 98 %, il a fait ses preuves. », des propos confirmés par Hyacinthe Vanni qui a rajouté : « L'entente ente les services n'a jamais apporté autant de fruits. Quand on a des gens qui sont engagés, réactifs et disponibles, on a des résultats. Quand tout le monde joue le jeu, nous gagnons la bataille. »