GFCA : Retrouver les valeurs di « u spiritu ross’è turchinu »
Treizième au terme du cycle aller avec 24 points et déjà distancé par le haut du tableau, le GFCA mesure combien il est difficile, pour une équipe reléguée de l’élite, de jouer, d’entrée, les premiers rôles à l’étage au-dessous. Une stat que, ni Troyes 4e, ni Reims 6e, tous deux dans la charrette en juin dernier, ne vérifient. Compte tenu du recrutement et des ambitions affichées en début de saison, on s’attendait certes à mieux côté « rouge et bleu ».
Un groupe et un staff nouveaux, un « échec » difficile à digérer, autant de paramètres ayant contraint le Gaz à vivre une entame catastrophique. En dépit d’un début prometteur à l’extérieur (3 victoires et un nul sur les 5 premiers déplacements à Auxerre, Laval, Niort, Reims et Tours), les Ajacciens ont flanché à Mezavia. Dans leur antre, les « Diables rouges » ont, en effet dû attendre la…12e journée (21 octobre) pour signer leur première victoire (2-0 face à Orléans). Auparavant, le déficit de points à la maison est conséquent (4 nuls et 1 défaite en 5 matchs face à Brest, Le Havre, Strasbourg, Nîmes et Amiens, soit 4 points sur 15 possibles). Du coup, si le parcours à l’extérieur avait, jusqu’à la 10 e journée (victoire à Tours 3-0) rétabli l’équilibre (3 victoires, 1 nul, 1 défaite, soit 10 points sur 15), c’est bien un début de compétition manquée à la maison que les Gaziers traînent, aujourd’hui encore, comme un boulet.
Depuis, la situation ne s’est guère vraiment améliorée. Avec un total de 10 points sur 27, entre la 10e et la 19e journée, le bilan reste encore assez pauvre. Outre le manque de cohésion d’un groupe fortement remanié durant l’intersaison, cette situation s’explique, dans l’ensemble, par un cruel manque de réalisme (peu d’occasions de but), trop d’imprécision dans le jeu, une animation offensive assez pauvre (lecture facile pour l’adversaire) et, d’une manière générale, « u spiritu ross’è turchinu » qui constitue la marque de fabrique du club, quelque peu absent.
Le GFCA est sans doute à sa place avec des stats qui sont loin de plaider en sa faveur : 12e équipe à domicile (13 pts sur 27 possibles), 11e à l’extérieur (11 points sur 30), 15e attaque (19 buts). Des éclaircies apparaissent, néanmoins, dans cette grisaille : une défense solide (la 5e de Ligue 2 avec 18 buts encaissés), un collectif qui a retrouvé une âme, témoin le nul ramené de Valenciennes en jouant à dix une mi-temps, une grande maîtrise lors du derby et un réalisme retrouvé (six occasions, cinq buts lors des deux derniers matchs). A cela s’ajoute des individualités qui s’imposent (Bréchet à son meilleur niveau ces derniers matchs, Court en véritable meneur de jeu, Ducourtioux indispensable, Elana décisif, Maah réaliste).
Le GFCA peut nourrir, s’il s’appuie sur ces forces, d’autres ambitions pour la seconde moitié de la saison. Mais ce sera certainement très difficile d’aller titiller le haut du tableau.
En attendant, c’est dans la peau d’un favori, qu’il se déplace aux Herbiers (national), histoire de montrer qu’il n’a pas son pareil pour charmer Dame Coupe et débuter l’année sur les chapeaux de roues…
Un groupe et un staff nouveaux, un « échec » difficile à digérer, autant de paramètres ayant contraint le Gaz à vivre une entame catastrophique. En dépit d’un début prometteur à l’extérieur (3 victoires et un nul sur les 5 premiers déplacements à Auxerre, Laval, Niort, Reims et Tours), les Ajacciens ont flanché à Mezavia. Dans leur antre, les « Diables rouges » ont, en effet dû attendre la…12e journée (21 octobre) pour signer leur première victoire (2-0 face à Orléans). Auparavant, le déficit de points à la maison est conséquent (4 nuls et 1 défaite en 5 matchs face à Brest, Le Havre, Strasbourg, Nîmes et Amiens, soit 4 points sur 15 possibles). Du coup, si le parcours à l’extérieur avait, jusqu’à la 10 e journée (victoire à Tours 3-0) rétabli l’équilibre (3 victoires, 1 nul, 1 défaite, soit 10 points sur 15), c’est bien un début de compétition manquée à la maison que les Gaziers traînent, aujourd’hui encore, comme un boulet.
Depuis, la situation ne s’est guère vraiment améliorée. Avec un total de 10 points sur 27, entre la 10e et la 19e journée, le bilan reste encore assez pauvre. Outre le manque de cohésion d’un groupe fortement remanié durant l’intersaison, cette situation s’explique, dans l’ensemble, par un cruel manque de réalisme (peu d’occasions de but), trop d’imprécision dans le jeu, une animation offensive assez pauvre (lecture facile pour l’adversaire) et, d’une manière générale, « u spiritu ross’è turchinu » qui constitue la marque de fabrique du club, quelque peu absent.
Le GFCA est sans doute à sa place avec des stats qui sont loin de plaider en sa faveur : 12e équipe à domicile (13 pts sur 27 possibles), 11e à l’extérieur (11 points sur 30), 15e attaque (19 buts). Des éclaircies apparaissent, néanmoins, dans cette grisaille : une défense solide (la 5e de Ligue 2 avec 18 buts encaissés), un collectif qui a retrouvé une âme, témoin le nul ramené de Valenciennes en jouant à dix une mi-temps, une grande maîtrise lors du derby et un réalisme retrouvé (six occasions, cinq buts lors des deux derniers matchs). A cela s’ajoute des individualités qui s’imposent (Bréchet à son meilleur niveau ces derniers matchs, Court en véritable meneur de jeu, Ducourtioux indispensable, Elana décisif, Maah réaliste).
Le GFCA peut nourrir, s’il s’appuie sur ces forces, d’autres ambitions pour la seconde moitié de la saison. Mais ce sera certainement très difficile d’aller titiller le haut du tableau.
En attendant, c’est dans la peau d’un favori, qu’il se déplace aux Herbiers (national), histoire de montrer qu’il n’a pas son pareil pour charmer Dame Coupe et débuter l’année sur les chapeaux de roues…