Buts pour Orléans : Loval-Landré (6e)
Pour le GFCA : Poggi (16e)
Arbitre : M. Delpech
Avertissements. À Orléans : Puyo (33 e), Delonglée (81 e) ; à Ajaccio : Rivieyran (31 e), Diedhiou (44 e), Martinez (78 e).
2 000 spectateurs environ
US Orléans :
Renault- Tomas, Brillault, Ponroy, Lamine- Delonglée, Ligoule, Puyo, Mendy – Loval-Landré, Louisy-Daniel
GFCA :
Maury – Andreu, Martinez, Filippi, Rivieyran-M'Madi, François, Colinet,Poggi – Do, Diedh
Ce match entre prétendants au titre a commencé par un coup de théâtre. Ou mieux un cadeau auquel l'US Orléans ne s'attendait pas.
On jouait en effet depuis 6 minutes quand Loval)Landré profitait d'une énorme erreur de Maury qui manquait son contrôle sur une passe en retrait d'un défenseur. Loval-Landré n'avait plus, dès lors, qu'à pousser le ballon au fond des filets vides!
1-0 pour l'USO après 6 minutes de jeu : on pouvait craindre le pire pour le GFC Ajaccio surtout qu'à ce moment là, avec l'appui de son public l'équipe locale poussait pour obtenir un second but.
Mais la clairvoyance n'était pas une qualité orléanaise comme en témoigne cette action de la 13e minute sur laquelle Louisy-Daniel oubliait quelque peu Loval-Landré sur un nouveau ballon récupéré très haut. Le pivot orléanais tentait d'y aller seul mais son crochet ne trompait pas Martinez.
C'est alors qu'Ajaccio se rappelait au bon souvenir des locaux.
A la 16e minute en effet, sur l'une des toutes premières offensives des visiteurs, le capitaine Poggi était astucieusement trouvé d'une passe a ras de terre dans la surface par Diedhiou. Face à Renault, Poggi ne se tremblait pas et inscrivait le but de l'égalisation.
Le match s'équilibrait quelque peu par la suite et après une frappe de Puyo, c'était Do qui inquiétait Brillaut.
Avant la pause le GFCA était toujours dans d'aussi bonnes intentions sans pour autant parvenir à faire évoluer le tableau d'affichage.
Puis le match se poursuivait au rythme des imprécisions jusqu'à la 74 e minute et cette "claquette" de Maury après un corner dont Ponroy avait coupé la trajectoire d'une reprise de la tête puissante.
Maury se signala encore à l'attention générale orléanaise en mettant coup sur coup deux arrêts réflexe qui valaient leur pesant d'or.
Dans le camp opposé Renault en faisait autant quand Sinapi enroulait son coup-franc au dessus du mur ! Le ballon était cadré mais Renault parvenait à dégager en corner !
En toute fin de rencontre, au cours de laquelle Orléans donnait son va tout, Sinapi, du côté ajaccien, avait le ballon de match au bout de sa chaussure mais la sortie de Renault dans les pieds de l'attaquant visiteur permettait à Orléans de ne pas tout perdre.