"La venue de M. Thiriez à Bastia ce lundi, après ses menaces de sanctions, envers les clubs et joueurs qui avaient « osé » commémorer le 21e anniversaire de la tragédie de Furiani, à leur façon, avec des messages de soutien à nos demandes, nous a confirmé, si besoin en était, son manque de respect envers les victimes et leurs soutiens.
Pour autant, nous ne pouvons pas laisser dire des contre-vérités sans réagir.
Quand M. Thiriez affirme que « les décisions prises par les autorités du foot français l’ont été après 18 mois de discussions et réflexions au sein du comité mis en place par la FFF et présidé par M. Vendroux » nous, nous affirmons qu’aucune des propositions émises, y compris celles ayant fait l’unanimité, n’ont été retenues. Ni la FFF, ni la LFP ne peuvent donc se prévaloir de ces travaux. Pire, les mesures, actées par le Comité Exécutif de la FFF du 17 janvier 2013, reviennent, une nouvelle fois, à faire de la tragédie de Furiani une affaire corso-corse exonérant, de fait, les responsabilités nationales du foot français et de l’Etat. Comparer les tragédies survenues dans d’autres lieux avec celle du 5 mai 92 est également un non-sens, comme l’explique Didier Rey dans sa réflexion publiée ces derniers jours, notamment en ce qui concerne les causes et les responsabilités de ces catastrophes.
De plus, M. Thiriez estime que lorsqu'un « drame survient, on ne ferme pas la porte et les fenêtres pour s'enfermer chez soi... », cela montre bien le désintérêt et le manque d'écoute de ce monsieur. En effet, nous n'avons de cesse de répéter que sacraliser ne signifie pas auto-flagellation, mais seulement respect et dignité. Notre proposition est que le 5 mai et/ou le premier week-end de mai soit un moment consacrée à une transmission de valeurs humaines à travers des tables rondes, colloques, matchs amicaux, plateaux de jeunes...
M. Thiriez se targue d'avoir instauré une minute de silence le 5 mai 2013 ainsi que la lecture d'un texte. Cela ne se serait jamais produit sans l'initiative prise par les clubs bastiais et marseillais (port de tee-shirts "non aux matchs le 5 mai") lors du match du 4 mai dernier (le communiqué de la LFP annonçant ce moment de recueillement sur les stades accueillant des rencontres le 5 mai 2013 a été publié sur le site de la LFP le 4 mai à…19h30).
Aussi, M. Thiriez prétend détenir la clé pour commémorer au mieux la tragédie de Furiani. Il faut savoir que ce Monsieur n'a jamais participé aux Comités (alibi) de suivi et n'a jamais daigné rencontrer, de manière officielle comme il le dit, les membres du Collectif.
La liste des marques de désintérêt de M. Thiriez pour le 5 mai 1992 est longue...Nous ne pouvons énumérer tous les éléments, cela serait fastidieux.
Arrêtons les langues de bois, les contre-vérités, les mensonges...
M. Thiriez aime la Corse, donne des leçons... Cependant, le Président de la LFP ne se manifeste pas pour les cérémonies du 5 mai ! Belle leçon de respect!
Enfin, nous confirmons, aujourd’hui et encore, que nous n’attendons plus rien des autorités du football. Nous en appelons, une nouvelle fois, à François Hollande, à son gouvernement et aux élus de l’Assemblée Nationale pour qu’ils prennent toutes leurs responsabilités sur ce dossier en concrétisant, par des actes, les soutiens exprimés envers notre démarche."
Pour le Collectif des Victimes du 5 mai 92, Lauda Guidicellei, Josepha Guidicelli, Didier Grassi
Pour autant, nous ne pouvons pas laisser dire des contre-vérités sans réagir.
Quand M. Thiriez affirme que « les décisions prises par les autorités du foot français l’ont été après 18 mois de discussions et réflexions au sein du comité mis en place par la FFF et présidé par M. Vendroux » nous, nous affirmons qu’aucune des propositions émises, y compris celles ayant fait l’unanimité, n’ont été retenues. Ni la FFF, ni la LFP ne peuvent donc se prévaloir de ces travaux. Pire, les mesures, actées par le Comité Exécutif de la FFF du 17 janvier 2013, reviennent, une nouvelle fois, à faire de la tragédie de Furiani une affaire corso-corse exonérant, de fait, les responsabilités nationales du foot français et de l’Etat. Comparer les tragédies survenues dans d’autres lieux avec celle du 5 mai 92 est également un non-sens, comme l’explique Didier Rey dans sa réflexion publiée ces derniers jours, notamment en ce qui concerne les causes et les responsabilités de ces catastrophes.
De plus, M. Thiriez estime que lorsqu'un « drame survient, on ne ferme pas la porte et les fenêtres pour s'enfermer chez soi... », cela montre bien le désintérêt et le manque d'écoute de ce monsieur. En effet, nous n'avons de cesse de répéter que sacraliser ne signifie pas auto-flagellation, mais seulement respect et dignité. Notre proposition est que le 5 mai et/ou le premier week-end de mai soit un moment consacrée à une transmission de valeurs humaines à travers des tables rondes, colloques, matchs amicaux, plateaux de jeunes...
M. Thiriez se targue d'avoir instauré une minute de silence le 5 mai 2013 ainsi que la lecture d'un texte. Cela ne se serait jamais produit sans l'initiative prise par les clubs bastiais et marseillais (port de tee-shirts "non aux matchs le 5 mai") lors du match du 4 mai dernier (le communiqué de la LFP annonçant ce moment de recueillement sur les stades accueillant des rencontres le 5 mai 2013 a été publié sur le site de la LFP le 4 mai à…19h30).
Aussi, M. Thiriez prétend détenir la clé pour commémorer au mieux la tragédie de Furiani. Il faut savoir que ce Monsieur n'a jamais participé aux Comités (alibi) de suivi et n'a jamais daigné rencontrer, de manière officielle comme il le dit, les membres du Collectif.
La liste des marques de désintérêt de M. Thiriez pour le 5 mai 1992 est longue...Nous ne pouvons énumérer tous les éléments, cela serait fastidieux.
Arrêtons les langues de bois, les contre-vérités, les mensonges...
M. Thiriez aime la Corse, donne des leçons... Cependant, le Président de la LFP ne se manifeste pas pour les cérémonies du 5 mai ! Belle leçon de respect!
Enfin, nous confirmons, aujourd’hui et encore, que nous n’attendons plus rien des autorités du football. Nous en appelons, une nouvelle fois, à François Hollande, à son gouvernement et aux élus de l’Assemblée Nationale pour qu’ils prennent toutes leurs responsabilités sur ce dossier en concrétisant, par des actes, les soutiens exprimés envers notre démarche."
Pour le Collectif des Victimes du 5 mai 92, Lauda Guidicellei, Josepha Guidicelli, Didier Grassi
Envoyer à un ami
Version imprimable
