Malgré la présence contrariante du vent ce samedi, la météo a été plus clémente que l’année précédente. Ce qui a permis aux exposants, malgré la réduction du nombre de jours, d’obtenir des bénéfices acceptables. Résidents comme visiteurs n’ont pas manqué à l’appel de ce rendez-vous traditionnel.
“Un marché moyen du continent“, voilà comment Jules Remadi, président du syndicat des marchés de Corse décrit cette foire qui voit son nombre de jours décliner au fil des ans. À la base une foire agropastorale, celle-ci s’est généralisée au fil du temps. En plus des vêtements et de la nourriture, des produits artisanaux de toutes parts ont diversifié et valorisé l'intérêt de la foire.
Les forains déplorent tout de même un manque de repérage et certains l’accessibilité. Mais Jules Remadi, met en avant le manque de mixité sociale qui est dû à un manque de diversité au travers des produits proposés par les forains . “Beaucoup croient encore que tous les forains sont continentaux” disait-il en rigolant.. Sans doute dans un esprit d’exotisme, les villageois de la régiô se plaisent à descendre à la foire.
Mais malgré tout, les forains insistent sur l’intérêt d’un tel événement : la rencontre. La foire de Saint-Pancrace représente en effet la rencontre entre l’urbain et le rural ainsi que l’innovant et le traditionnel. Pour Jules Remadi, le marché est “un espace du vivre-ensemble”.
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