Le paquebot "Hamburg" en escale mercredi à Ajaccio, a durablement obscurci le ciel de la Cité Impériale... (Photo : Yannis-Christophe Garcia)
« Le navire roulait sous un ciel sans nuages, comme un ange enivré d’un soleil radieux »…
Si ces vers en alexandrins de Charles Baudelaire louaient, en son temps, les charmes d’une navigation sous un ciel immaculé, le navire de croisière qui faisait escale mercredi après-midi dans le port d’Ajaccio a sans nul doute brisé le mythe ! Le paquebot Hamburg, une unité de 144 mètres de long pour 20 mètres de large, propriété de la compagnie allemande Plantours and Partners, moteurs allumés durant plusieurs heures, a obscurci et pollué le ciel limpide de la Cité Impériale d’un nuage noirâtre particulièrement désagréable.
Tant et si bien qu’aidé par une légère brise, celui-ci s’est largement répandu sur l’ensemble du port, et avec lui ses effluves olfactives de fioul lourd particulièrement nocives, jusque sur les terrasses de café du port Tino Rossi…
Quid des navires propres... ?
Un spectacle particulièrement affligeant, à l’heure où la préservation de l’environnement dans notre île semble devenir une priorité pour tout un chacun. Clou (fumant !) du spectacle, moins d’une heure après les dégagements de fumée du Hamburg, le Mega Smeralda de la Corsica Ferries a ajouté ses propres volutes, dans un mélange insoutenable… Conduisant bon nombre de consommateurs attablés à fuir ces nuisances nocives. Fort heureusement, le Jean Nicoli de la SNCM, ne dégageait pas de combustible de ses cheminées…
Force est de constater que les navires « propres » ne sont pas encore pour demain. Malheureusement, avec l’ensemble des rotations quotidiennes des navires vers le continent, ajoutées aux nombreux navires de croisières régulièrement en escale dans la Cité Impériale, les Ajacciens eux, dégustent tous les jours !
Yannis-Christophe GARCIA
Si ces vers en alexandrins de Charles Baudelaire louaient, en son temps, les charmes d’une navigation sous un ciel immaculé, le navire de croisière qui faisait escale mercredi après-midi dans le port d’Ajaccio a sans nul doute brisé le mythe ! Le paquebot Hamburg, une unité de 144 mètres de long pour 20 mètres de large, propriété de la compagnie allemande Plantours and Partners, moteurs allumés durant plusieurs heures, a obscurci et pollué le ciel limpide de la Cité Impériale d’un nuage noirâtre particulièrement désagréable.
Tant et si bien qu’aidé par une légère brise, celui-ci s’est largement répandu sur l’ensemble du port, et avec lui ses effluves olfactives de fioul lourd particulièrement nocives, jusque sur les terrasses de café du port Tino Rossi…
Quid des navires propres... ?
Un spectacle particulièrement affligeant, à l’heure où la préservation de l’environnement dans notre île semble devenir une priorité pour tout un chacun. Clou (fumant !) du spectacle, moins d’une heure après les dégagements de fumée du Hamburg, le Mega Smeralda de la Corsica Ferries a ajouté ses propres volutes, dans un mélange insoutenable… Conduisant bon nombre de consommateurs attablés à fuir ces nuisances nocives. Fort heureusement, le Jean Nicoli de la SNCM, ne dégageait pas de combustible de ses cheminées…
Force est de constater que les navires « propres » ne sont pas encore pour demain. Malheureusement, avec l’ensemble des rotations quotidiennes des navires vers le continent, ajoutées aux nombreux navires de croisières régulièrement en escale dans la Cité Impériale, les Ajacciens eux, dégustent tous les jours !
Yannis-Christophe GARCIA