L’ancien président de la République Jacques Chirac est décédé ce jeudi à 86 ans

Dans son discours tenu à Ajaccio lors de sa dernière visite officielle en Corse en 2002, Jacques Chirac avait abordé un sujet qu’aujourd’hui est plus que jamais d’actualité sur l’ile : la dérive mafieuse dont elle était « victime ».

Même si dans l’avril 2002 l’ancien président évoquait des faits différents, son discours est plus que jamais actuel ce jeudi où l’assemblée de Corse s’est ouverte avec un débat sur la violence.

Chirac dans son discours de campagne parlait d’une France dont la Corse est partie prenante « par choix » avant de confirmer qu'il « n'accepterait pas qu'elle soit écartée de la République, ni demain, ni en 2004 ou en quelque autre date ! ». D'autant qu'il n'y avait pas, selon lui, de "problème corse" mais des problèmes en Corse. A commencer par une violence symptomatique de « l'échec cuisant » d'un gouvernement qu'il jugeait « immobile et conservateur ». Se refusant à toute indulgence pour des groupes nationalistes accusés de « dérive mafieuse ».

« La Corse a besoin d'autre chose que d'un rafistolage institutionnel qui la placerait en marge de la République ! (...) Elle a besoin de sérénité, d'offrir un avenir à ses jeunes dans le cadre d'une décentralisation active et rénovée. »