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Huiles alimentaires en Corse: Près de 10 000 tonnes à trier et à valoriser


le Mardi 16 Juillet 2013 à 22:44

Avec l’arrivée de la saison touristique, les problèmes liés au non respect de la réglementation de tri et de valorisation des huiles alimentaires usagées vont s’accentuer en Corse.



Huiles alimentaires en Corse:  Près de 10 000 tonnes à trier et à valoriser
Conscient de cette réalité aux conséquences parfois désastreuses, François Tatti, président du Syvadec a décidé de regrouper, mardi après-midi, les principaux acteurs concernés par cette filière pour une table ronde à l'hôtel-restaurant La Madrague à Lucciana.
La table ronde poursuivait plusieurs objectifs.
Rappeler les obligations des professionnels de la restauration en ce qui concerne le tri et la valorisation des huiles alimentaires usagées, effectuer un état des lieux de la filière, expliquer quels sont les problèmes rencontrés en cas de non-respect de la réglementation en vigueur et chercher des solutions simples et durables pour améliorer la situation pour, déjà, passer un été serein.      
Pour ce faire Christian Pradel de la DREAL, Gérard Trumbetta de la DDTM, Agathe Albertini de l’UMIH, mais aussi des responsables soucieux des nuisances occasionnées par le déversement des déchets graisseux dans le dispositif d’assainissement des eaux urbaines, n'ont pas manqué d'éclairer la lanterne de l'ensemble des participants afin que leur bonne parole soit entendue au-delà de la table ronde du jour.

6 à 10 000 tonnes par an
Aujourd'hui on estime que la quantité d'huile alimentaire utilisée est de l'ordre de 6 à 10 000 tonnes par an. Une partie, on le sait, est récupérée pour la Capa qui l'utilise pour le fonctionnement de son métalliseur mais il ne s'agit-là qu'une infime quantité de ces huiles qui finissent dans les réseaux.
Mais  cela ne pourra durer indéfiniment. En effet, même si une législation existe en la matière elle est peu ou pas respectée aujourd'hui.
Dans quelques années pourtant - en 2016 très précisement l'utilisation de plus de 60 litres de cette huile devra être impérativement déclarée - la réglementation sera plus stricte dans ce domaine.
En attendant il importe de trouver des solutions pour tenter de trier et de valoriser ces huiles.
La table ronde de mardi a décidé de "lister" tous les opérateurs susceptibles d'être intéressés par cette activité, de faire passer également l'information d'un futur tri et d'une possible valorisation de ces huiles aurpès de tous les restaurateurs, de se rapprocher des communes qui ont inclus cette récupération à leur service de voirie mais aussi et surtout de suivre l'exemple de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière (Umih) de Corse porté par sa présidente Agathe Albertini. (Notre vidéo)

La solution de l'Umih expliquée par Agathe Albertini