La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) française a demandé mardi 13 septembre aux compagnies aériennes de renoncer à un vol sur deux vendredi, à la suite d’un préavis de grève d’un syndicat de contrôleurs aériens réclamant notamment des hausses de salaires. Elle a donc invité « les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol ».
Ce préavis a été lancé par le SNCTA (Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien, majoritaire), a précisé dans un communiqué l’administration, exhortant les compagnies à « réduire leur programme de vols de 50 % pour cette journée du vendredi 16 septembre en France métropolitaine et Outre-mer ». Malgré la mise en place d’un service minimum et la réduction préventive du trafic demandée, « des annulations de vols et des retards significatifs sont à prévoir sur l’ensemble du territoire », a prévenu la DGAC.
Le SNCTA, syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens, a souligné pour sa part avoir décidé de ce mouvement pour manifester son inquiétude « au sujet du niveau actuel de l’inflation ainsi que des recrutements à venir ». « Alors que le projet de loi de finances 2023, en cours d’élaboration, arrive devant le Parlement en octobre, l’absence de garanties de la DGAC et des pouvoirs publics est inacceptable », a ajouté le syndicat, dans un communiqué publié sur son site Internet.
Ce préavis a été lancé par le SNCTA (Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien, majoritaire), a précisé dans un communiqué l’administration, exhortant les compagnies à « réduire leur programme de vols de 50 % pour cette journée du vendredi 16 septembre en France métropolitaine et Outre-mer ». Malgré la mise en place d’un service minimum et la réduction préventive du trafic demandée, « des annulations de vols et des retards significatifs sont à prévoir sur l’ensemble du territoire », a prévenu la DGAC.
Vers des mesures de contournement de l’espace aérien national
Cette grève pourrait avoir aussi des répercussions sur l’ensemble du trafic aérien européen. L’administration a indiqué travailler « avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national ».Le SNCTA, syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens, a souligné pour sa part avoir décidé de ce mouvement pour manifester son inquiétude « au sujet du niveau actuel de l’inflation ainsi que des recrutements à venir ». « Alors que le projet de loi de finances 2023, en cours d’élaboration, arrive devant le Parlement en octobre, l’absence de garanties de la DGAC et des pouvoirs publics est inacceptable », a ajouté le syndicat, dans un communiqué publié sur son site Internet.