En portant plainte contre cinq pays, dont la France, pour leur inaction sur le climat, Greta Thunberg a fait réagir au plus haut sommet de l’Etat français.
La vibrante tribune adressée par la jeune suédoise aux dirigeants de l’ONU lundi 23 septembre a été largement commentée et parmi les réactions on y retrouve celle d’Emmanuel Macron, qui sur Europe 1 a dénoncé les "positions très radicales" de l’adolescente.
Si en juillet dernier, Greta Thunberg avait été invitée à prendre la parole à l'Assemblée nationale, un honneur réservé à quelques personnalités bien connues et jamais auparavant à un adolescent, aujourd’hui, après la procédure déposée au Comité des Droits de l'Enfant de l'ONU qui vise la France, l'Argentine, le Brésil, la Turquie et l’Allemagne, l’entourage du président est plutôt critique envers la fille « catastrophique qui n'apporte aucune solution».
« Greta Thunberg, c'est bien, c'est important, elle mobilise, mais quelles sont les solutions qu'elle met sur la table? Je ne sais pas », a affirmé la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson ce mardi matin sur France Inter.
Macron quant à lui a affirmé « on a besoin d'une jeunesse qui nous aide à faire pression sur ceux qui bloquent, en se mobilisant, (…) mais les positions très radicales, c'est de nature à antagoniser nos sociétés. - et il a ajouté - Défiler tous les vendredis pour dire que la planète brûle, c'est sympathique, mais ce n'est pas le problème », en préconisant « On doit rentrer dans une forme d'action collective. Je préfère que tous les vendredis on fasse de grandes opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses. »