Mais c’était sans compter avec des Troyens libérés et évoluant par de rapides contres dont celui amorcé par un milieu de terrain vivace qui permit à Ben Saada de récupérer le ballon assez loin des buts de Maury qui se payait une sortie un tantinet hasardeuse. Ce qui devait arriva par l’intermédiaire de l’ancien Bastiais qui n’avait qu’à glisser le ballon dans les buts vides. Tout était remis en question en moins de dix minutes…
Un manque d’inattention évident de la part d’une défense littéralement prise de vitesse qui faillit d’ailleurs se faire surprendre peu après à la suite d’un coup franc bien ajusté par Camus. Non, Troyes n’était visiblement pas en vacances samedi soir à Mezzavia ! En tout cas moins que le GFCA qui multipliait les bévues en défense.
Devant, ça n’était guère réjouissant, notamment dans la finition de la part d’attaquants qui confondaient souvent vitesse et précipitation. Dommage car les occasions étaient fort nombreuses et dans un contexte pareil, malgré une pelouse il est vrai médiocre, ils faisaient souvent preuve de maladresses à l’approche des buts, à l’image de Zoua dont le tir passait juste au dessus de la barre transversale. Malgré une possession de la balle supérieure, le GFCA n’arrivait pas d’autant que la sortie de Brechet (remplacé par Filippi) n’arrangeait pas franchement le système de jeu des ajacciens.
Azamoum à deux reprises
Il fallait une réaction coûte que coûte compte tenu d’une défense faiblarde contrairement à l’attaque qui elle, multipliait les offensives. C’est ainsi qu’au cours de l’une d’elles, Azamoum, consécutivement à une percée de Ben Saada et Camus, armait son pied gauche pour faire mouche et donner l’avantage aux Troyens. Voilà de nouveau le GFCA pris de vitesse dans la seconde moitié de terrain. Cela n’allait pas fort pour une équipe déjà privée de deux joueurs sortis sur blessures. Après Brechet, ce fut en effet au tour de Martinez de quitter le terrain, ce dont profitèrent les visiteurs pour aggraver le score peu avant la pause par l’intermédiaire d’Azamoum, superbement servi par Nivet, sans conteste le meilleur troyen, le parfait catalyseur. Le coup de massue dans toute sa splendeur pour un GFCA sans réaction aucune !
Voilà une première mi-temps à laquelle on ne s’attendait guère de la part d’une équipe qui perdait totalement pied !
Que faut-il pour inverser la tendance en 45 minutes ? Bien malin celui qui pouvait répondre à une telle question à trois francs sis sous…
Rappelons-nous les propos de Thierry Laurey le vendredi matin, lors de la conférence de presse d’avant match : « Les Troyens jouent complètement libérés, ils n’ont plus rien à perdre, mais il faudra se méfier d’eux, Lille en sait quelque chose… »
Filippi réduit l’écart
On commençait à se poser des questions après ne dizaine de minutes de jeu sans absolument aucune occasion. Tristesse dans les tribunes mais après deux contres éclairs, la récompense arrivait enfin grâce çà une superbe tête de Rodéric Filippi qui réduisait l’écart à la suite d’un corner. Une bouffée d’oxygène dans un stade qui se remettait à y croire. La rentrée de Ducourtioux, c’est certain, apporta plus d’assise à une équipe qui reprenait du poil de la bête, fortement encouragée par ses supporters. La rentrée de Mayi allait-elle apporter la solution pour un GFCA reparti de plus belle avec trois attaquants de pointe ?
Réveil tardif
Le GFCA a cruellement manqué de chance sur la fin. Les attaques se succédaient mais chaque fois, la défense renvoyait comme elle le pouvait. Mais entre malchance et maladresses, pouvait espérer autre chose ? Les ajacciens ont certes poussé la défense adverse jusque dans ses derniers retranchements mais encore une fois, dans la précipitation, il devient difficile d’aller au bout. Comme hier en fin de match, avec des situations de buts comme s’il en pleuvait. Un gardien en état de grâce, un Nivet qui savait distiller les ballons - normal, à 39 ans et une fantastique expérience – et au bout une défaite. Cruelle celle-là, face à un adversaire qui a depuis longtemps fait ses valises mais qui a fait montre de ses dispositions - avec cinq joueurs en moins dont deux gardiens - et deux joueurs d’expérience qui ont déjoué tous les pièges.
Mais ou est donc passé le GFCA conquérant, la valeureuse équipe qui se permettait de faire plier les Bordeaux, Marseille, Nice et autres cadors du championnat ? Guingamp, Toulouse et Reims ont certes perdu, la pilule est moins dure à avaler (et encore), alors que Montpellier s’est offert une bouffée d’oxygène face à des Toulousains à la peine.
La dernière ligne droite sera difficile, chacun en est pleinement conscient. Il va falloir aller les chercher les points, et ce dès samedi prochain à Toulouse, une semaine avant de recevoir Marseille. Le wagon des relégables commence à se mettre en marche. Il faut réagir et vite !
J.-F. V.
Un manque d’inattention évident de la part d’une défense littéralement prise de vitesse qui faillit d’ailleurs se faire surprendre peu après à la suite d’un coup franc bien ajusté par Camus. Non, Troyes n’était visiblement pas en vacances samedi soir à Mezzavia ! En tout cas moins que le GFCA qui multipliait les bévues en défense.
Devant, ça n’était guère réjouissant, notamment dans la finition de la part d’attaquants qui confondaient souvent vitesse et précipitation. Dommage car les occasions étaient fort nombreuses et dans un contexte pareil, malgré une pelouse il est vrai médiocre, ils faisaient souvent preuve de maladresses à l’approche des buts, à l’image de Zoua dont le tir passait juste au dessus de la barre transversale. Malgré une possession de la balle supérieure, le GFCA n’arrivait pas d’autant que la sortie de Brechet (remplacé par Filippi) n’arrangeait pas franchement le système de jeu des ajacciens.
Azamoum à deux reprises
Il fallait une réaction coûte que coûte compte tenu d’une défense faiblarde contrairement à l’attaque qui elle, multipliait les offensives. C’est ainsi qu’au cours de l’une d’elles, Azamoum, consécutivement à une percée de Ben Saada et Camus, armait son pied gauche pour faire mouche et donner l’avantage aux Troyens. Voilà de nouveau le GFCA pris de vitesse dans la seconde moitié de terrain. Cela n’allait pas fort pour une équipe déjà privée de deux joueurs sortis sur blessures. Après Brechet, ce fut en effet au tour de Martinez de quitter le terrain, ce dont profitèrent les visiteurs pour aggraver le score peu avant la pause par l’intermédiaire d’Azamoum, superbement servi par Nivet, sans conteste le meilleur troyen, le parfait catalyseur. Le coup de massue dans toute sa splendeur pour un GFCA sans réaction aucune !
Voilà une première mi-temps à laquelle on ne s’attendait guère de la part d’une équipe qui perdait totalement pied !
Que faut-il pour inverser la tendance en 45 minutes ? Bien malin celui qui pouvait répondre à une telle question à trois francs sis sous…
Rappelons-nous les propos de Thierry Laurey le vendredi matin, lors de la conférence de presse d’avant match : « Les Troyens jouent complètement libérés, ils n’ont plus rien à perdre, mais il faudra se méfier d’eux, Lille en sait quelque chose… »
Filippi réduit l’écart
On commençait à se poser des questions après ne dizaine de minutes de jeu sans absolument aucune occasion. Tristesse dans les tribunes mais après deux contres éclairs, la récompense arrivait enfin grâce çà une superbe tête de Rodéric Filippi qui réduisait l’écart à la suite d’un corner. Une bouffée d’oxygène dans un stade qui se remettait à y croire. La rentrée de Ducourtioux, c’est certain, apporta plus d’assise à une équipe qui reprenait du poil de la bête, fortement encouragée par ses supporters. La rentrée de Mayi allait-elle apporter la solution pour un GFCA reparti de plus belle avec trois attaquants de pointe ?
Réveil tardif
Le GFCA a cruellement manqué de chance sur la fin. Les attaques se succédaient mais chaque fois, la défense renvoyait comme elle le pouvait. Mais entre malchance et maladresses, pouvait espérer autre chose ? Les ajacciens ont certes poussé la défense adverse jusque dans ses derniers retranchements mais encore une fois, dans la précipitation, il devient difficile d’aller au bout. Comme hier en fin de match, avec des situations de buts comme s’il en pleuvait. Un gardien en état de grâce, un Nivet qui savait distiller les ballons - normal, à 39 ans et une fantastique expérience – et au bout une défaite. Cruelle celle-là, face à un adversaire qui a depuis longtemps fait ses valises mais qui a fait montre de ses dispositions - avec cinq joueurs en moins dont deux gardiens - et deux joueurs d’expérience qui ont déjoué tous les pièges.
Mais ou est donc passé le GFCA conquérant, la valeureuse équipe qui se permettait de faire plier les Bordeaux, Marseille, Nice et autres cadors du championnat ? Guingamp, Toulouse et Reims ont certes perdu, la pilule est moins dure à avaler (et encore), alors que Montpellier s’est offert une bouffée d’oxygène face à des Toulousains à la peine.
La dernière ligne droite sera difficile, chacun en est pleinement conscient. Il va falloir aller les chercher les points, et ce dès samedi prochain à Toulouse, une semaine avant de recevoir Marseille. Le wagon des relégables commence à se mettre en marche. Il faut réagir et vite !
J.-F. V.