La température a baissé sur Mezzavia, l'hiver approche, même remarque au niveau de l'ambiance
une certaine froideur s'est installée dans les tribunes.
La raison on la connait le gaz : n'a pas encore gagné à domicile et ce match contre la modeste équipe
d'Orléans peut très bien se révéler être le déclic tant attendu dans la maison rouge et bleue.
En conservant une défense à 3 arrières centraux et deux joueurs dans les couloirs J.Luc Vannucchi veut ainsi que son équipe retrouve des certitudes dans le jeu de manière à chasser le doute qui plane dans le ciel du stade A.Casanova.
Les visiteurs se présentent avec une même organisation : en sera t-il de même dans le domaine de
l'animation?
Il nous faudra attendre le dernier quart d'heure de la première mi-temps pour constater que le GFCA
enfin se libère en mettant son adversaire sur le reculoir a tel point que l'ouverture du score à la 44e minute (quand même) était tout simplement écrite.
En utilisant les passages sur les côtés de la défense orléanaise par des combinaisons variées et des
prises de risques dans les centres et les frappes au but, les Ajacciens vont faire plier une première fois une équipe soudainement aux abois.
Grâce à cette animation retrouvée les diables rouges vont mettre au grand jour les grandes lacunes de son adversaire qui fut, comme en boxe sauvé, par le gong.
1 à 0 à la pause : un score plus que logique et l'on voyait mal comment le GFCA pourrait échouer au
terme de cette rencontre.
Curieusement la deuxième mi-temps va ressembler à la première, les Ajacciens mettront un certain temps (70e minute) pour se mettre à l'abri et c'est Cissé, à la suite d'un corner qui va, définitivement, mettre fin à l'inquiétude des siens.
Voilà qui est fait, la victoire 2 à 0 sur leur terrain sera t-elle synonyme de déclic pour les hommes du
président Miniconi ? C'est ce que tout le monde souhaite et même si Orléans a montré ses limites, c'est un match qu'il fallait gagner.
Les plus
Le Gaz est en progrès. Malgré un succès qui a eu du mal à se dessiner, les moments forts des rouges et bleus en sont la preuve évidente.
Durant la période ou l'équipe a pris le dessus, c'est collectivement que la différence s'est faite. Avec de la cohérence dans les initiatives et beaucoup de détermination pour essayer de conclure.
Je pense aussi que chaque joueur, dans son rôle, a su élever son niveau de jeu par rapport aux dernières prestations.
D'Orléans, mis à part une certaine vaillance et un désir de bien faire, on dira qu'il est difficile d'extraire les qualités d'une équipe qui semble déjà en grande difficulté.
Les moins
Ajaccio a gagné c'est bien là l'essentiel mais on ne peut nier, malgré les progrès affichés, le fait que compte tenu de la faiblesse de son adversaire, il reste encore beaucoup de travail à accomplir dans la constance. Le GFCA n'a joué la bonne partition que par période, en fin des deux mi-temps et cela aurait pu en aller autrement face à des adversaire d'un autre calibre que les Orléanais.
On soulignera aussi une certaine fragilité mentale entrevue durant les temps faibles de cette équipe qui se cherche encore et qui vendredi soir s'est tout de même un peu rassurée ce qui devrait lui apporter la confiance qui lui fait tant défaut depuis le début ce championnat.
Du soucis en perspective du côté d'olivier Frapolli le coach orléanais : dans tous les secteurs de jeu cette équipe affichent des lacunes qui seront difficiles à gommer.
Un jeu collectif inexistant, des joueurs pas prêts sur le plan physique et ayant du mal à soutenir le rythme de cette rencontre qui pourtant ne fût pas élevé : en résumé un faible niveau technique dans l'ensemble pour un groupe qui, sur le seul match de ce vendredi, devra lutter pour se maintenir,
Le fait du match
Rien de marquant dans une partie d'un niveau très moyen qui n'a valu que par les quelques belles
phases de jeu du GFCA.
L'homme du match
Comme je le disais plus haut c'est collectivement que la différence s'est faite entre les deux équipes.
Mais je citerai quand même Monbris, parce qu'il a été l'auteur du premier but ajaccien mais aussi parce qu'il a déployé une belle activité dans son couloir gauche où son opportunisme aurait pu lui permettre de réaliser un doublé en deuxième mi-temps en se trouvant, encore une fois, au bon endroit pour conclure.