Point de round d’observation mais l’attaque à outrance dès que l’occasion se présente; sur les côtés, dans l’axe, sur les coups francs, face à un OM certes regroupé mais pas à l’abri de surprises sur les quelques actions d’une formation bien en jambe dans son système en losange et surtout déterminée à jouer tous les coups possibles. On a pu se rendre compte dès les premières minutes avec les tentatives de Tschibumbu dans une contre-attaque menée tambour battant, sans oublier le centre de Larbi qui enroulait bien son ballon sur la tête de Rodéric Filippi, monté aider les siens. La tête passait au dessus. Il manquait ce petit quelque chose qui s’appelle réussite !
Une première mi-temps plaisante
L’OM de son côté répliquait par Nkoudou mais le tir du Marseillais était bien capté par Maury, lequel, sur l’attaque précédente, faillit se faire surprendre en sortant un peu trop loin de ses buts. Les olympiens répliquaient au coup par coup ou plutôt tentaient de répliquer, mais sans grand succès. Les rares fois où ils se présentaient devant la surface ajaccienne, le danger n’était pas loin avec les Cabella, Batchuayi et autres Nkounou ou encore Mendy, toujours aux avant postes…Mais la défense veillait.
Les trente premières minutes sont à mettre au crédit d’un GFCA entreprenant et littéralement porté vers l’attaque, combattif, plaisant à voir jouer et surtout appliqué dans les échanges. On sentait du mieux dans le comportement des joueurs, tous animés par cette rage d’aller de l’avant, de se sortir du piège de l’ascenseur. Pour cela, un celle recette : celle de la victoire. Et ils y mettaient du cœur…
Adroits au milieu du terrain, l’OM procédait par de rapides percées ou de longs centres sur les ailes face à une défense bien organisée qui lui tenait tête à l’image de Filippi et de Martinez. Le GFCA repartait aussitôt à l’attaque sur un contre amorcé par le capitaine et relayé par Ducourtioux, Tchibumbu adressait une superbe passe à Larbi qui reprenait en force et obligeait Mandanda à se coucher sur la balle. C’était moins une. Nouvelle action d’un GFCA déchaîné qui voulait véritablement venir à bout de cette défense marseillaise mise à rude épreuve une grande partie de la première mi-temps.
A bras-le-corps !
En moins de 10 minutes en seconde mi-temps, le GFCA poursuivait un véritable cavalier seul face à un OM médusé par une multitude de raids tous rondement menés par une formation transcendée. Rien à voir avec les rencontres précédentes, les ajacciens résolument portés vers l’attaque avec de bons essais de Tchibumbu, des percées de Martinez qui butaient sur un Mandanda des grands jours, comme ce fut le cas au cours de ces dernières semaines. Il tenait la défense grâce à ses performances sur sa ligne. Difficile de marquer dans ces conditions mais fort heureusement, les ajacciens ne baissaient pas les bras pour autant. Ils l’a voulaient cette précieuse victoire, signe d’espoir et de jours meilleurs.
A la faveur d’un milieu de terrain plus adroit dans la relance, l’OM osait quelques percées dans la surface Ajaccienne mais il fallait compter avec une défense superbement inspirée qui ne laissait pas la moindre miette aux dangereux Batchuayi ou encore Cabella, souvent sollicités. Maury, longtemps esseulé se mettait de nouveau en évidence sur un centre de Mendy à l’image de Mandanda, à la suite d’un superbe tir de Boutaib qui sauvait sa cage du bout des doigts. Il s’en est fallu d’un rien. Quelques minutes plus tard, au cours d’une attaque partie de la gauche du terrain, Ducourtioux était servi sur un plateau mais son tir, puissant, était une nouvelle fois détourné par Mandanda décidément très sollicité en cette fin de match.
Cabella ouvre le score…
Il fallait s’y attendre. Le coup classique et surtout le coup de patte de Cabella sur un contre cette fois bien amorcé. Désarçonné par une feinte de corps du marseillais qui se retrouvait tout seul au point de pénalty, le défenseur ajaccien laissa le champ libre à Cabella qui n’avait plus qu’à glisser la balle dans les buts. Triste réalité d’une rencontre souvent à sens unique, ce dont l’OM est habitué depuis le début de la saison. Les buts contre le cours du jeu sont la spécialité des marseillais.
Larbi réplique !
Mais le GFCA ne baissait pas les bras, se ruant plus encore à l’assaut du but marseillais toutes griffes dehors. Il était enfin récompensé de ses nombreux efforts avec un coup franc que Larbi se chargeait de catapulter dans les buts de Mandanda enfin battu ! La juste récompense en effet pour cette valeureuse équipe ajaccienne qui aura tout essayé pour battre l’équipe « d’el fenomeno ». Dommage que la magnifique ouverture de Ducourtioux n’ait pas été convertie en but par Boutaib, freiné par un autre arrêt spectaculaire du portier Marseillais. C’est vrai, le GFCA méritait grandement la victoire mais il devra se contenter de ce match nul, plus que jamais important pour la suite d’un championnat qui n’a pas fini d’apporter son lot de surprises.
Le moins que l’on puisse dire est que l’OM s’en tire bien face à onze bonhommes qui se sont décarcassés 90 minutes durant, ayant donné le meilleur d’eux mêmes. Ils n’ont peut-être pas rempli la totalité du contrat mais ils peuvent raisonnablement espérer poursuivre cette marche en avant et cet esprit de gagne retrouvé. C’est tout le mal que nous leur souhaitons.
Samedi, Caen n’aura qu’à bien se tenir !
J.-F. V.
Une première mi-temps plaisante
L’OM de son côté répliquait par Nkoudou mais le tir du Marseillais était bien capté par Maury, lequel, sur l’attaque précédente, faillit se faire surprendre en sortant un peu trop loin de ses buts. Les olympiens répliquaient au coup par coup ou plutôt tentaient de répliquer, mais sans grand succès. Les rares fois où ils se présentaient devant la surface ajaccienne, le danger n’était pas loin avec les Cabella, Batchuayi et autres Nkounou ou encore Mendy, toujours aux avant postes…Mais la défense veillait.
Les trente premières minutes sont à mettre au crédit d’un GFCA entreprenant et littéralement porté vers l’attaque, combattif, plaisant à voir jouer et surtout appliqué dans les échanges. On sentait du mieux dans le comportement des joueurs, tous animés par cette rage d’aller de l’avant, de se sortir du piège de l’ascenseur. Pour cela, un celle recette : celle de la victoire. Et ils y mettaient du cœur…
Adroits au milieu du terrain, l’OM procédait par de rapides percées ou de longs centres sur les ailes face à une défense bien organisée qui lui tenait tête à l’image de Filippi et de Martinez. Le GFCA repartait aussitôt à l’attaque sur un contre amorcé par le capitaine et relayé par Ducourtioux, Tchibumbu adressait une superbe passe à Larbi qui reprenait en force et obligeait Mandanda à se coucher sur la balle. C’était moins une. Nouvelle action d’un GFCA déchaîné qui voulait véritablement venir à bout de cette défense marseillaise mise à rude épreuve une grande partie de la première mi-temps.
A bras-le-corps !
En moins de 10 minutes en seconde mi-temps, le GFCA poursuivait un véritable cavalier seul face à un OM médusé par une multitude de raids tous rondement menés par une formation transcendée. Rien à voir avec les rencontres précédentes, les ajacciens résolument portés vers l’attaque avec de bons essais de Tchibumbu, des percées de Martinez qui butaient sur un Mandanda des grands jours, comme ce fut le cas au cours de ces dernières semaines. Il tenait la défense grâce à ses performances sur sa ligne. Difficile de marquer dans ces conditions mais fort heureusement, les ajacciens ne baissaient pas les bras pour autant. Ils l’a voulaient cette précieuse victoire, signe d’espoir et de jours meilleurs.
A la faveur d’un milieu de terrain plus adroit dans la relance, l’OM osait quelques percées dans la surface Ajaccienne mais il fallait compter avec une défense superbement inspirée qui ne laissait pas la moindre miette aux dangereux Batchuayi ou encore Cabella, souvent sollicités. Maury, longtemps esseulé se mettait de nouveau en évidence sur un centre de Mendy à l’image de Mandanda, à la suite d’un superbe tir de Boutaib qui sauvait sa cage du bout des doigts. Il s’en est fallu d’un rien. Quelques minutes plus tard, au cours d’une attaque partie de la gauche du terrain, Ducourtioux était servi sur un plateau mais son tir, puissant, était une nouvelle fois détourné par Mandanda décidément très sollicité en cette fin de match.
Cabella ouvre le score…
Il fallait s’y attendre. Le coup classique et surtout le coup de patte de Cabella sur un contre cette fois bien amorcé. Désarçonné par une feinte de corps du marseillais qui se retrouvait tout seul au point de pénalty, le défenseur ajaccien laissa le champ libre à Cabella qui n’avait plus qu’à glisser la balle dans les buts. Triste réalité d’une rencontre souvent à sens unique, ce dont l’OM est habitué depuis le début de la saison. Les buts contre le cours du jeu sont la spécialité des marseillais.
Larbi réplique !
Mais le GFCA ne baissait pas les bras, se ruant plus encore à l’assaut du but marseillais toutes griffes dehors. Il était enfin récompensé de ses nombreux efforts avec un coup franc que Larbi se chargeait de catapulter dans les buts de Mandanda enfin battu ! La juste récompense en effet pour cette valeureuse équipe ajaccienne qui aura tout essayé pour battre l’équipe « d’el fenomeno ». Dommage que la magnifique ouverture de Ducourtioux n’ait pas été convertie en but par Boutaib, freiné par un autre arrêt spectaculaire du portier Marseillais. C’est vrai, le GFCA méritait grandement la victoire mais il devra se contenter de ce match nul, plus que jamais important pour la suite d’un championnat qui n’a pas fini d’apporter son lot de surprises.
Le moins que l’on puisse dire est que l’OM s’en tire bien face à onze bonhommes qui se sont décarcassés 90 minutes durant, ayant donné le meilleur d’eux mêmes. Ils n’ont peut-être pas rempli la totalité du contrat mais ils peuvent raisonnablement espérer poursuivre cette marche en avant et cet esprit de gagne retrouvé. C’est tout le mal que nous leur souhaitons.
Samedi, Caen n’aura qu’à bien se tenir !
J.-F. V.