L'ambiance
Les deux groupes de supporters avaient décidé de se regrouper afin de ranimer la flamme «sous la Pignata» et ce fut une très bonne initiative. Une seule voix, un seul public : Mezavia fait bloc avec son équipe et cela pendant 90 minutes, voulant prouver aux joueurs que tout reste encore possible.
Le match
Après 5 minutes de jeu le GFCA aurait pu et même aurait du mener au score et cela en deux occasions. Une première fois c'est grâce au talent de leur gardien que les Lillois vont s'en sortir. Sur un tir de Larbi repris par Poggi, Enyeama fait étalage de son talent en repoussant magistralement les deux tentatives.
Puis sur un fait de jeu, un penalty oublié par l'arbitre sur une faute commise contre Pujol, qui aurait certainement changé l'histoire de cette rencontre...
Un début de match tonitruant de la part des Ajacciens. Les Lillois vont faire le dos rond et progressivement vont rentrer dans ce match qui aurait pu leur échapper avant de l'avoir commencé. Après un premier coup dur avec la sortie de Brechet, le Gaz va courber l'échine une première fois quand Corchia déboule sur son côté droit et adresse un centre magnifique au second poteau et là j'ai envie de dire que le festival Boufal commence.
D'une reprise de volée magnifique de force et de précision le milieu gauche nordiste ne laisse aucune chance à Maury.
Ce joueur de grande classe ouvre le score mais aussi entame un véritable récital comme la suite du match viendra le confirmer.
Boufal est quasiment intenable et c'est un miracle si les rouges et bleus, sont encore debouts, mais le GFCA ne renonce pas et va même égaliser grâce à Pujol qui sans se poser de question ajuste Enyeama d'un tir soudain et précis. Un modèle du genre, tant dans le geste que dans la conclusion, le stade est en ébullition et c'est tout un peuple qui recommence à y croire.
1 à 1 à la pause, Lille c'est du costaud se dit on, mais la bravoure du GFCA peut en venir à bout.
Malheureusement un autre fait de jeu va peser sur la suite des débats. L'expulsion de Filippi après un deuxième carton jaune va venir, en effet, compliquer la tâche des gaziers. Dès lors réduits à dix ils vont subir le talent de Boufal.
74e : le doublé sur un tir imparable et 84e le triplé pour celui qui sera non seulement le héros de la soirée mais qui, surtout, aura illuminé de toute sa classe une soirée cauchemardesque pour le GFCA.
Les Ajacciens sur corner vont réduire la marque par Touré qui redonne l'espoir, mais le sort va s'acharner sur les hommes de Laurey qui, une minute après encaissent un quatrième but, mais contre leur camp, sur cette action de Martinez, un dégagement malencontreux qui met fin à tout suspens.
Le GFCA s'incline avec les honneurs contre il est vrai une équipe qui lui était supérieure.
Le GFCA
Pour répondre aux Lillois les Ajacciens présentent un 4X4X2 ce qui nous donne un copié-collé sur la pelouse, avec deux équipes dans la même organisation.
On ne pourra rien reprocher au Gazelec : la qualité de l'adversaire tout d'abord puis quelques coups du sort sont venus à bout d'une équipe vaillante, courageuse et qui a vendu chèrement sa peau.
Je ne pense pas que ça soit sur cette rencontre que le GFCA a compromis ses chances de maintien
qui sont soit dit en passant sont encore réelles mathématiquement, mais les points perdus à domicile juste après la trêve vont certainement laisser beaucoup de regrets.
L'adversaire
Le LOSC d'Antonetti à fière allure : un collectif complet qui a bien été recadré par son coach, des individualités expérimentés et de qualités, et un « fuori classi » comme dise les Italiens en la
personne de Boufal
Lille avec six victoires consécutives est, actuellement une des meilleures équipes de la Ligue 1 qui samedi va défier le PSG en finale de la coupe de la ligue. Que les Parisiens ne s'attendent en aucun cas à une promenade santé.
Le bilan
Dur, dur… Désormais 19ème au goal-average, à deux points de Reims, c'est surtout le calendrier du GFCA qui est inquiétant car sur le plan comptable tout reste jouable, malgré l'étroitesse de la
marge.
Les deux groupes de supporters avaient décidé de se regrouper afin de ranimer la flamme «sous la Pignata» et ce fut une très bonne initiative. Une seule voix, un seul public : Mezavia fait bloc avec son équipe et cela pendant 90 minutes, voulant prouver aux joueurs que tout reste encore possible.
Le match
Après 5 minutes de jeu le GFCA aurait pu et même aurait du mener au score et cela en deux occasions. Une première fois c'est grâce au talent de leur gardien que les Lillois vont s'en sortir. Sur un tir de Larbi repris par Poggi, Enyeama fait étalage de son talent en repoussant magistralement les deux tentatives.
Puis sur un fait de jeu, un penalty oublié par l'arbitre sur une faute commise contre Pujol, qui aurait certainement changé l'histoire de cette rencontre...
Un début de match tonitruant de la part des Ajacciens. Les Lillois vont faire le dos rond et progressivement vont rentrer dans ce match qui aurait pu leur échapper avant de l'avoir commencé. Après un premier coup dur avec la sortie de Brechet, le Gaz va courber l'échine une première fois quand Corchia déboule sur son côté droit et adresse un centre magnifique au second poteau et là j'ai envie de dire que le festival Boufal commence.
D'une reprise de volée magnifique de force et de précision le milieu gauche nordiste ne laisse aucune chance à Maury.
Ce joueur de grande classe ouvre le score mais aussi entame un véritable récital comme la suite du match viendra le confirmer.
Boufal est quasiment intenable et c'est un miracle si les rouges et bleus, sont encore debouts, mais le GFCA ne renonce pas et va même égaliser grâce à Pujol qui sans se poser de question ajuste Enyeama d'un tir soudain et précis. Un modèle du genre, tant dans le geste que dans la conclusion, le stade est en ébullition et c'est tout un peuple qui recommence à y croire.
1 à 1 à la pause, Lille c'est du costaud se dit on, mais la bravoure du GFCA peut en venir à bout.
Malheureusement un autre fait de jeu va peser sur la suite des débats. L'expulsion de Filippi après un deuxième carton jaune va venir, en effet, compliquer la tâche des gaziers. Dès lors réduits à dix ils vont subir le talent de Boufal.
74e : le doublé sur un tir imparable et 84e le triplé pour celui qui sera non seulement le héros de la soirée mais qui, surtout, aura illuminé de toute sa classe une soirée cauchemardesque pour le GFCA.
Les Ajacciens sur corner vont réduire la marque par Touré qui redonne l'espoir, mais le sort va s'acharner sur les hommes de Laurey qui, une minute après encaissent un quatrième but, mais contre leur camp, sur cette action de Martinez, un dégagement malencontreux qui met fin à tout suspens.
Le GFCA s'incline avec les honneurs contre il est vrai une équipe qui lui était supérieure.
Le GFCA
Pour répondre aux Lillois les Ajacciens présentent un 4X4X2 ce qui nous donne un copié-collé sur la pelouse, avec deux équipes dans la même organisation.
On ne pourra rien reprocher au Gazelec : la qualité de l'adversaire tout d'abord puis quelques coups du sort sont venus à bout d'une équipe vaillante, courageuse et qui a vendu chèrement sa peau.
Je ne pense pas que ça soit sur cette rencontre que le GFCA a compromis ses chances de maintien
qui sont soit dit en passant sont encore réelles mathématiquement, mais les points perdus à domicile juste après la trêve vont certainement laisser beaucoup de regrets.
L'adversaire
Le LOSC d'Antonetti à fière allure : un collectif complet qui a bien été recadré par son coach, des individualités expérimentés et de qualités, et un « fuori classi » comme dise les Italiens en la
personne de Boufal
Lille avec six victoires consécutives est, actuellement une des meilleures équipes de la Ligue 1 qui samedi va défier le PSG en finale de la coupe de la ligue. Que les Parisiens ne s'attendent en aucun cas à une promenade santé.
Le bilan
Dur, dur… Désormais 19ème au goal-average, à deux points de Reims, c'est surtout le calendrier du GFCA qui est inquiétant car sur le plan comptable tout reste jouable, malgré l'étroitesse de la
marge.