Corse Net Infos - Pure player corse

GFCA-Brest vu par Baptiste Gentili


Baptiste Gentili le Lundi 6 Avril 2015 à 23:36

Dans ce match au sommet de la Ligue le GFCA et Brest n'ont pas réussi à se départager. Après un très beau but de Mayi les Bretons sont revenus dans la partie grâce à… l'Ajaccien Martinez qui a marqué contre son camp. LeGFCA est troisième (50 points), à un point d'Angers et à dix de Troyes.



GFCA-Brest vu par Baptiste Gentili
L'ambiance
Un stade plein, les cameras d'Eurosport pour le direct, du rouge et bleu partout, une ferveur populaire à son comble : tous les ingrédients réunis pour faire de cette rencontre un match de gala. Et les acteurs auront été à la hauteur de l'évènement.

Le match
Mini surprise en ce début de match le Gazelec  a délaissé son habituel 4x4x2 au profit d'un 4x3x3 sans Pujol ceci expliquant peut-être cela. Ou bien plus simplement, Thierry Laurey fait le choix de surprendre son redoutable adversaire en optant pour une organisation différente.
Quoiqu'il en soit les deux équipes débutent le match avec la détermination et les intentions de jeu à la hauteur de l 'enjeu d'une confrontation de haut du tableau.
Nous en sommes aux alentours de la 20ème alors que la bataille se joue essentiellement au milieu du terrain, ce sont les locaux qui vont débrider la rencontre sur une reprise de volée parfaite de Mayi à la suite d'un mauvais renvoi de la défense brestoise.
Le public exulte. Le scénario est idéal pour les Ajacciens qui, par la même occasion mettent une 
pression supplémentaire sur leurs adversaires contraints, désormais, de courir après le score. 
C'est sur un coup du sort que les hommes d'Alex Dupont vont revenir dans la partie grâce à un but contre son camp de Martinez qui trompe son propre gardien venu à sa rencontre. 
Pas de bol certes pour les diables rouges, mais les Bretons dans le jeu n'ont pas volé leur 
égalisation. Oui, il faut bien l'admettre Brest a su revenir dans la partie certainement grâce à sa 
maîtrise dans l'entre-jeu, là ou le Gaz a eu du mal à rivaliser.
Le second acte, d'ailleurs, confirmera cette impression puisque sans être vraiment dangereux les 
Brestois se montreront dominateurs au milieu de terrain obligeant une équipe du GFCA, remarquable de générosité, à subir la loi d'une très bonne équipe visiteuse.

Le GFCA
Pas facile ce Lundi soir pour les Ajacciens avec en face une équipe qui a justifié sa valeur de prétendant à l'accession, car le nul n'est en aucun cas un mauvais résultat et c'est certainement grâce à cette légendaire générosité que le Gaz à obtenu un point précieux pour la suite.
C'est comme je le dis plus haut, au milieu de terrain que le GFCA a souffert mais la vaillance et les 
ressources mentales et physique de l 'ensemble de l'équipe lui permettent de rester plus que jamais dans la cour des grands.

L'adversaire
Voilà une équipe programmée pour l'étage supérieur, un ensemble solide, homogène et 
expérimenté. Certes l'accession n'est pas acquise, mais il va falloir compter avec les joueurs de Dupont qui affichent une maîtrise parfaite dans le jeu, une discipline sans faille et la détermination voulue pour atteindre l'objectif.
Une belle équipe de D2 en fait. Le seul argument qui pourrait, à mon sens, leur faire défaut dans cette course à la montée se situe au niveau offensif. Mais lundi soir la défense du GFCA y a été, peut être aussi, pour quelque chose.

Le bilan
Le Gaz est sur le podium : c'est ça la bonne nouvelle et c'est bien pour ça que, même si l'on peut le concevoir, le match de Lundi soir ne doit en aucun cas constituer une déception pour les supporters et encore moins pour les joueurs et l 'ensemble du club. Bien au contraire. Tout est encore permis. Et même plus que jamais.

La fiche technique

Stade Ange-Casanova, GFCA : 1 Brest : 1 (1-1)
But pour le GFCA : Mayi (20e), pour Brest : Martinez (csc)
Arbitre : M. Bien
Avertissement : Fabre (90e) au GFCA

GFCA :
Goda, Andreu, Filippi, Bréchet, Martinez, Larbi, Ducourtioux, François, Youga puis Fabre (82e), Mayi puis Tshibumbu (74e), Boutaib

Brest :
Thebaux, Traoré, Titz, Falette, Belaud, Ramaré, Toure, Grougi, Alphonse puis Pelé (86e), Courtet, Adnane puis Laborde (69e)